Les conscrits

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Etablissement de la conscription en 1798

La conscription est instaurée sous le directoire, par la loi Jourdan-Delbrel du 19 fructidor an 6 (5 septembre 1798). Elle établit un service militaire obligatoire de cinq ans, pour tous les jeunes gens de 20 à 25 ans. Interdit tout d’abord, le remplacement fut autorisé sous la pression de la bourgeoisie et la loi du 17 ventôse an 8 (8 mars 1800) devint le texte de base sur le recrutement des armées. En 1804, un décret impérial l’assouplit en instaurant le système du tirage au sort. Ceux qui tirent un bon numéro, supérieur au chiffre fixé pour le contingent, sont libérés de toute obligation militaire. Ceux qui doivent effectuer leur service militaire, les « mauvais numéros », peuvent se faire remplacer. C’est ce qui explique que les conscrits fortunés rachetaient leur temps de conscription à quelqu’un qui acceptait de le faire à leur place.

Un tel contrat est passé le 14 frimaire an 9 (5 décembre 1800) : « Remplacement et traité entre le citoyen Buret et le citoyen Reversé ». Le premier est bonnetier et cultivateur à Pussay, le second a 37 ans et habite Francourville en Eure-et-Loir, « lesquelles parties en usant de la faculté accordée par la loi du 17 ventôse dernier relative au complément de l’armée ont fait entre eux le traité qui suit :

  • Art 1. Le citoyen Reversé promet et s’engage de remplacer sous les drapeaux de la République et d’y servir sous pendant tout le temps que le citoyen Buret serait tenu d’y rester.
  • Art 2. Pour prix de cet engagement, les parties sont convenues de la somme de 500 F sur laquelle somme le citoyen Reversé reconnaît avoir reçu dudit citoyen Buret celle de 250 F. Quant aux 250 F de surplus, ledit citoyen Buret s’oblige de les payer en 21 payements de mois en mois, les 20 premiers à raison de 12 F chacun et le dernier de 10 F.
  • Art 3. L’obligation qui vient d’être contractée cessera si le citoyen Reversé venait à déserter ou à être réformé pour cause d’inconduite ou toute autre cause qui proviendrait de son fait et forcerait le citoyen Buret à pourvoir à son remplacement. Dans ce cas, il y aura lieu contre le citoyen Reversé à la restitution des sommes qu’il aura touchées et à la répétition de toutes pertes, dépens, dommages et intérêts.
  • Art 4. Le citoyen Reversé sera tenu d’envoyer tous les trois mois audit citoyen Buret un certificat authentique de son activité de service. Le défaut de cet envoi suspendra de droit les payements ci-dessus déterminés et donnera aussi lieu contre ledit Reversé à tous dépens, dommages et intérêts.
  • Art 5. Le présent traité n’aura son exécution qu’autant que ledit citoyen Reversé sera admis au remplacement dudit citoyen Buret. En cas de non admission, il restituera à ce denier les sommes par lui perçues… ».

La conscription sous l’Empire

Au début de l’Empire, le contingent annuel de conscrits se divise en deux fractions de 30 000 hommes, l’une active et l’autre de réserve. De 1805 à 1809, la conscription appelle un nombre encore limité de jeunes gens.

Parmi eux, se trouvent :

  • Louis François Séjourné, né le 14 mai 1781 à Pussay, fils de Louis, cardeur de laine, décédé le 28 février 1806, et de Marie Julienne Degrouas. Fourrier à la 1ère compagnie du 2e bataillon du 75e régiment d’infanterie de ligne, il décède à 26 ans, à l’hôpital militaire d’Asfeld dans les Ardennes, le 26 mai 1807, à la suite d’une fièvre.
  • Louis Delonge est caporal au 48e régiment, 2e bataillon, 8e compagnie, lorsqu’il décède le 26 mai 1807, également par suite d’une fièvre, à l’hôpital de « Vroclavech » où il était entré le 12 mai. Il était fils de Jean, manouvrier et décédé à l’époque et de Marie Anne Séjourné. La transcription de décès ne sera effectuée sur les registres de Pussay que le 27 septembre 1808.
  • Jacques Vincent Davoust n’a quant à lui que 20 ans, lorsqu’il décède le 1er mai 1809 à l’hôpital royal de Burgos en Espagne par suite de fièvre ataxique. Il était chasseur au 4e régiment d’infanterie légère, 5e bataillon, 1ère compagnie. La transcription de décès date du 3 juin 1810.

Tous ne meurent pas, heureusement ! Jacques Sulpice Quinton est militaire réformé sortant du 57e régiment d’infanterie de ligne, lorsqu’il se marie avec Marie Magdeleine Pichard, le 19 février 1810. Il a alors 27 ans. Mais nous ne connaissons, pour le moment, ces conscrits que par les registres d’état civil, lors de leur mariage ou, malheureusement, de leur décès.

A partir des années 1810-1811, le nombre des appelés augmente et les années 1812-1813 sont encore plus lourdes. Le 1er septembre 1812, un décret mobilise 120 000 hommes. Le 11 janvier 1813 un autre décret mobilise 350 000 hommes. Au cours de ces années, plusieurs jeunes hommes de 19 et 20 ans se marient ce qui n’est tout de même pas l’habitude chez les garçons à l’époque. Or pour deux d’entre eux, les registres précisent que ce sont des conscrits de 1813 :

  • Germain Adrien Marchand, né le 9 novembre 1793 à Charmont-en-Beauce, manouvrier, se marie le 9 juin avec Marie Anne Roulleau, 19 ans, domestique à Pussay ;
  • Jean-Pierre Breton, né le 29 août 1793 à Pussay, ouvrier en laine, se marie le 16 décembre avec Amable Sophie Lemaire, 20 ans.

La loi Jourdan exemptait les hommes mariés ou veufs avec enfants. Cependant, le mariage devait avoir eu lieu avant la date de promulgation de la levée de la classe.

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Suppression de la conscription à la Restauration

Napoléon abdique en avril 1814 et la charte constitutionnelle du 4 juin 1814, signée par Louis XVIII, accorde que « La conscription est abolie. Le mode de recrutement de l’armée de terre et de mer est déterminé par une loi », qui fait appel à des engagés volontaires. Dès lors, les soldats, porteurs d’un congé de réforme ou renvoyés dans leur foyer comme soutien de famille, avec une autorisation du sous-préfet pour se marier et parfois même sans permission, se marient. Leur âge est nettement plus élevé qu’en 1813 et ils font exploser la courbe des mariages des années 1815 à 1817 :

  • Etienne Casimir Gautron, 25 ans, apprêteur de bas à Pussay, ancien militaire réformé porteur d’un congé en bonne forme, se marie le 19 juillet 1814 avec Marie Henriette Anne Ménard, 26 ans, de Pussay également.
  • Louis Jacques Dousse, 25 ans, né à Congerville Thionville et apprêteur de bas à Grandville Gaudreville, se marie le 23 janvier 1815, avec Marie Elisabeth Amable, 25 ans, de Pussay. il lui a été délivré le 19 août 1814, un congé de réforme du 1er régiment d’artillerie à pied à Strasbourg.
  • Jean Baptiste Joseph Plançon, 25 ans, ancien gendarme à pied et apprêteur de bas à Pussay, épouse Marie Geneviève Lemaire, 28 ans, lingère à Pussay le 24 janvier 1815. Un certificat du sous-préfet d’Etampes constate qu’il s’est présenté à la visite à Etampes devant le major Barboujac et qu’il a été renvoyé dans ses foyers comme indispensable soutien de sa famille.
  • Jean Baptiste Brosset, 26 ans, est quant à lui toujours soldat, mais il est rentré dans ses foyers sans permission, lorsqu’il épouse Anne Thérèse Mery, 18 ans, le 25 septembre 1815.
  • Alexis Dauvillier faisait partie du 4e régiment d’infanterie légère, qu’il a quitté le 18 juin 1815, et il a reçu du sous-préfet d’Etampes, l’autorisation de se marier, ce qu’il fait le 5 octobre 1815. Il a 26 ans, il est manouvrier à Congerville Thionville et il épouse Marie Anne Joséphine Bertrand, 30 ans, de Pussay.
  • Pierre François Chapard soldat au 3e régiment de tirailleur a également reçu l’autorisation du sous-préfet de se marier, le même jour, avec Marie Julie Douce, 24 ans, résidant à Pussay et domestique à Intréville, où habite son époux, journalier de 28 ans.
  • Jacques François Langlois, 28 ans, né à Pussay, militaire réformé résidant à Oysonville, possède un certificat provisoire d’exemption de service délivré par le conseil d’examen du département d’Eure-et-Loir. Il se marie le 31 janvier 1816 avec Marie Anne Agathe, 25 ans, de Pussay.
  • Etienne Hubert Désiré Lamarre, 26 ans, charretier à Monnerville, épouse Marie Victoire Félicité Villette, 26 ans, née à Pussay, le 29 février 1816. il est porteur d’une dispense de service et possède un certificat provisoire du conseil d’examen de Seine-et-Oise qui l’autorise à « rester dans ses foyers comme susceptible d’obtenir un congé absolu comme fils unique ».
  • André Belzacq épouse Angélique Villette, 30 ans, sœur de la précédente, domestique à Pussay. Il est ouvrier en laine à Oysonville et il a 29 ans. Il est lui aussi porteur d’un congé de réforme délivré par le conseil d’administration d’après l’autorisation du ministre de la guerre donné à Béziers le 20 décembre 1815.
  • Louis François Bourdeau, fouleur de bas à Pussay, est l’un des plus âgés parmi tous ces militaires : 37 ans. Il est porteur d’un congé d’un congé provisoire délivré au dépôt général de l’armée d’Espagne le 10 mai 1814, par lequel le conseil d’administration du dépôt lui ordonne de « se retirer dans ses foyers et d’y attendre ce qui sera fixé sur son sort ». En attendant, il épouse Scolastique Léger, 25 ans, le 23 juillet 1816.

Pour terminer cette liste, nous allons évoquer le sort d’un remplaçant et de son épouse. Le 7 janvier 1815 naît Jacques François, fils de Marie Rose Victoire Daubignard et de Jacques François Léger. Ce dernier est absent lors de la naissance de son fils, car militaire remplaçant à la 1ère compagnie du 2e bataillon du 2e régiment de sapeur. Le 11 juillet 1815, il décède à l’hospice du canton dépendant de la maison royale de Charenton-Saint-Maurice en Seine-et-Oise, sans que l’acte ne précise la cause de son décès. Il allait avoir 25 ans. Cet acte est enregistré à Pussay le 11 août 1816. Entre temps son fils est décédé le 3 mars 1816. Sa femme se remarie le 13 août 1816 avec un capitaine de 41 ans : Jean François Thomin, lequel a un brevet délivré le 26 avril 1816 par le sous inspecteur aux revues qui le constitue en retraite.

Le cas de Louis Lambert Taffoureau est peut-être un peu différent. Il entre en service le 11 prairial an 13, passe caporal le 16 octobre 1807 et se trouve au Portugal, 86e régiment, lorsqu’il est tué « à l’affaire de Vimora le 21 août 1818 information du secrétariat général du ministère de la guerre».

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Rétablissement de la conscription

Le nombre de volontaires se révélant insuffisant pour former une armée véritable, la loi Gouvion-Saint-Cyr du 10 mars 1818 rétablit la conscription, en reprenant le système du tirage au sort avec possibilité de remplacement, pour une durée de six ans, portée à sept en 1832.

Un certificat du maire de Pussay en date du 5 mars 1831, atteste que Jean Baptiste Romain Ret est remplaçant pour un jeune soldat de la classe de 1830 et « qu’il est de bonne vie et mœurs et qu’il appartient à des parents honnêtes ». Il est né à Pussay le 9 juillet 1809, fils de Jean Baptiste Ret, ouvrier en bas et de Marie Reine Sevestre, chez lesquels il demeure. Il exerce lui aussi la profession d’ouvrier en laine.

Alors qu’il est fusilier au 46e régiment d’infanterie de ligne, 4e bataillon, 3e compagnie, il entre à l’hôpital civil et militaire de Blois, le 3 juin 1831 et y décède le 19 juin, par suite d’une fièvre. Son décès sera retranscrit sur les registres de Pussay le 6 novembre.

A l’inverse un jeune soldat de Pussay se fait remplacer. Un certificat d’activité de service au 39e régiment d’infanterie de ligne, 4e bataillon, 4e compagnie de Pierre Becker, fils de Henry et de Marguerite Wagner, né le 4 mars 1808 à Dalem en Moselle, arrivé au corps le 31 décembre 1830 comme remplaçant de Vincent Alexandre Ballot soldat de la classe de 1828 inscrit sous le N° 529 sur la liste du contingent du département de Seine-et-Oise, a été reçu sous les drapeaux le 31 décembre 1830 a été signalé au registre matricule sous le n° 6021 et est présent au corps, fait à Avesne le 6 juillet 1831.

Cette même année, Pierre Pois, jeune apprenti marin de 21 ans, affecté à la 2e compagnie provisoire des équipages de ligne, décède aux hôpitaux de la marine à Brest, le 21 mai. Il était le fils de Pierre Pois et de Marie Anne Delonge.

Louis Auguste Thibault Thomin est grenadier au 44e régiment de ligne, 4e demi-bataillon, n° 7634 et âgé de 22 ans, quand il entre à l’hôpital civil et militaire de Bourges le 29 novembre 1833. Il y décède le 6 février 1834 par suite de fièvre.

Par contre, Louis Ambroise Gautron, apprêteur de bas de 26 ans, peut épouser le 14 mars 1837, Augustine Félicité Vallée, 28 ans, née à Rouvray-Saint-Denis et domestique à Pussay. Il est en congé illimité et a reçu l’autorisation de se marier du maréchal de camp commandant la subdivision de Seine-et-Oise en date du 21 février 1837.

Lors de ce mariage, l’un des témoins, Charles François Brossonneau, ami du marié et âgé de 66 ans est dit « légionnaire ». Le parcours de cet homme interpelle. Il est né le 25 janvier 1771 de Charles, apprêteur de bas, et Marie Catherine Léger. En 1792 il est lui-même apprêteur de bas et de 1816 à 1826, il est ex sous-lieutenant retraité. Il se marie à une date qui ne nous est pas connue avec Marguerite Maugia née près de Gênes en Italie et qui apparaît comme sage-femme à Pussay dès 1822. Lors du décès de Louis Brossonneau, son oncle, le 7 décembre 1830 il est dit « légionnaire et capitaine de la garde nationale de Pussay ». Il assiste fréquemment au mariage de plusieurs soldats en tant que témoin et ami et décède à l’âge de 75 ans, le 10 décembre 1846.

Ce terme de « légionnaire » se réfère à la Légion d’honneur que Charles François Brossonneau reçut le 22 juin 1813, après 22 ans passés au service de l’armée, de 22 à 44 ans, entre 1793 et 1815, période pendant laquelle nous le perdions de vue dans les registres de l’état civil.

Certificat de service de Charles François Brossonneau – Base Léonore des Archives nationales
Certificat de service de Charles François Brossonneau – Base Léonore des Archives nationales

Il est soldat au 52ème régiment d’infanterie de ligne le 10 septembre 1793, passe caporal le 10 frimaire an 8 (1er décembre 1799), sergent le 11 fructidor an 10 (29 août 1802), sous-lieutenant par décret impérial [barré] à la formation du 6ème bataillon le 1er avril 1813. Ses campagnes, ses actions et ses blessures parlent pour lui : de 1793 à l’an 8 (1799), il est à l’armée de l’ouest, [créée le 1er octobre 1793 pour combattre l’insurrection vendéenne] : de l’an 9 à l’an 14 (1805), il se trouve en Italie, de 1806 à 1808 à Naples, en 1809 toujours en Italie, en 1813 il est à l’armée d’Allemagne, en 1814 à Gênes où il a peut-être connu Marguerite Maugia et en 1815 au corps d’observation du Jura.

Il a fait le siège de l’Amantea et de Cotrone en Calabre en 1807 et assisté à la prise d’assaut du fort Malborghette le 17 mai 1809. Il a été blessé d’un coup de feu le 5 septembre 1813 au bras droit, d’un autre coup de feu le même jour à la cuisse droite et d’un coup de feu à la jambe gauche le 26 juin 1815. (Quelques informations sont données sur la guerre de Calabre et le corps d’observation du Jura en fin d’article)

Au nombre des morts pour la France, nous pouvons ensuite mentionner d’après les transcriptions reportées sur les registres d’état civil :

  • Pierre Désiré Dujoncquoy, fils d’Antoine et de Marie Anne Buret, né le 6 juillet 1814, fusilier au 6e régiment d’infanterie de ligne, 3e bataillon, 6e compagnie, n° matricule 9702, entré à l’hôpital militaire de Metz le 27 septembre 1839 et décédé à 25 ans, le 13 octobre 1839, par suite de « gastro encéphalite typhoïde compliquée de gangrène ».
  • Jérôme Frédéric Clouet, fils de Jean Baptiste Jérôme et de Marie Louise Séjourné, né le 13 septembre 1825, fusilier au 1er bataillon, 4e compagnie, 25e de ligne, n° matricule 16141, entré à l’hôpital militaire du Gros-Caillou à Paris le 25 février 1848 et décédé à 22 ans, le 1er mars 1848, par suite d’encéphalite.
  • Louis Florentin Rabaudry, fils de Louis Jérôme et de Marie Sophie Fendant, né le 17 janvier 1821, brigadier à la 2e compagnie active du 2e escadron du train des équipages militaires, entré à l’hôpital militaire d’Oran le 29 janvier 1849 et décédé à 28 ans, le 5 février de phtisie pulmonaire.
  • Félix Emmanuel Thirion, fils de Charles et de Rose Frémy, né le 13 janvier 1828, sergent fourrier à la 6e compagnie du 2e bataillon du 22e de ligne, décédé à 24 ans à l’hôpital militaire au Palais à Belle-Ile-en-Mer le 26 avril 1852.
  • Louis François Poncelet, fils de Louis et de Marie Anne Rabot, né le 8 juillet 1793 à Saint-Hilaire, soldat à la 2e division des Invalides : il a donc 61 ans lorsqu’il entre à l’hôpital des Invalides le 26 avril 1854 et y décède le lendemain du choléra.
  • Adalbert Alodie Drouilleaux, fils de Etienne Benoît Babilas et de Marie Aimable Alodie Carteaux, né le 28 août 1824 à Gommerville, chasseur de 1ère classe au 2e escadron du 2e régiment de chasseurs d’Afrique, décédé à 36 ans, à l’ambulance sédentaire du kiss le 27 octobre 1859 du choléra.
  • Jean Baptiste Dargère, fils de Jean Baptiste et de Alphonsine Eugénie Hulot, né le 21 janvier 1850, soldat faisant partie du 46e de marche, 99e de ligne, entré à l’hôpital civil du Mans le 29 octobre 1870 et décédé le 6 novembre de fièvre typhoïde.
  • Alphée Thomin, né en 1845, mobile au 60e régiment, 1er bataillon, 7e compagnie, entré à l’hôpital militaire de Paris le 23 décembre 1870 et décédé trois jours plus tard par suite « d’érysipèle à la face pleuropneumonie ».
  • Grégoire Wilfrid Gastineau, né le 9 mai 1848 à Grandville Gaudreville, ouvrier en laine à Pussay, marié à Marcelline Troufleau 25 ans, soldat à la 1ère compagnie de dépôt du 113e régiment d’infanterie en garnison à Melun (éserviste de la classe 1868), décédé à l’hôtel-Dieu de Melun le 14 septembre 1876.
  • Eugène Emile Marchand, fils de Adolphe Emile et de Joséphine Eugénie Lasne, né le 12 février 1856, soldat au 25e régiment de ligne, décédé le 29 avril 1879 à l’hôpital de la marine à Cherbourg.
  • Eusèbe Paulin Peltier, fils de Louis Augustin et de Mouise Célestine Blin, né le 4 avril 1857 à Monnerville, 2e canonnier servant au 12e régiment d’artillerie, 3e batterie, n° matricule F108, entré le 25 juin 1879 à l’hôpital militaire de Vincennes et décédé le 11 juillet de fièvre typhoïde adynamique.

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Grâce à la loi de 1875, les mauvais numéros ne firent plus que quatre ans de service militaire. Enfin la loi de 1889 institua l’égalité du service à trois ans pour tous, puis à deux ans en 1905. Cependant à la veille de la guerre, en 1913, la période fut à nouveau de trois ans. Ensuite elle oscilla de trois à un an selon les époques jusqu’à sa suppression en 1996.

Tirage au sort du 16 janvier 1873

Classe 1872 :

Tirage au sort du 3 mai 1873

Classe 1873 :

Tirage au sort de janvier 1879 (entre parenthèse le numéro tiré par le conscrit)

Les conscrits de la classe 1878 :

  • Charles François Argant (23), Arcole Baranton (8), Désiré Ant. Félicien Coneggo(28), Désiré Arthur Dauvillier (15), Désiré Fessard (5), Octave Alexandre Fessard (37), Gustave Albéric Leclère (22), Charles François Leclère (25), Fleurizelle François Rou (51).

Tirage au sort de janvier 1881 (entre parenthèse le numéro tiré par le conscrit)

Les conscrits de la classe 1880 :

  • Louis Eugène Buret (24), Gustave Alfred Delorme (8), Albin Eugène Gastineau (56), Victor Félix Gautron (50), Jules Théophile Girault (50), Joseph Edmond Planson (18), Louis Adolphe Thomin (68), Octave Charles Thomin (69), Albert Désiré Tixier (9).

Classe 1881

Firon Adolphe Certificat

Firon Adolphe : Certificat de bonne conduite du 103 e régiment d’infanterie

Tirage au sort de janvier 1883 (entre parenthèse le numéro tiré par le conscrit)

Les conscrits de la classe 1882 :

  • Désiré Honoré Gustave Belzacq (70), Louis Albert Isidore Breton (32), Jules Ernest Caillet (25), René Joseph Chignon (20), Eugène Paulin Dauvillier (11), Ernest Jules Drouet (37), Paulin Henri Godeau (30), Paulin Alexandre Leclère (31), Georges Henri Lemaire (19), Arthur Valentin Peltier (5), Georges André Thomin (48).

Tirage au sort de janvier 1888 (entre parenthèse le numéro tiré par le conscrit)

Les conscrits de la classe 1887 :

  • Félix Victor Julien Bourdeau (34), Henri Jules Brosset (59), Gustave Étienne Henri Buret (30), Paul Marie Joseph Buret (76), Émile Chignon (41), Virgile Isidore Citron (44), Auguste Alfred Dargère (72), Charles Alphonse Dauvillier (18), Jules Firon (7), Émilien Louis Eu. Gastineau (66), Adrien Jules Grassin (22), Édouard Jules Pavard (10), Ernest Charles Pithois(69), Jules Émile Edou. Séjourné (52), Marcel Désiré Thomin (57).

Tirage au sort de janvier 1889 (entre parenthèse le numéro tiré par le conscrit)

Les conscrits de la classe 1888 :

  • Marie Pierre Émile Belzacq (36), Victor Félix Courtois (48), Albert Adrien Fauconnier (56), Louis Désiré Marin Liénard (35), Odile Albert Pannetier (22), Jules Alcime Troufleaux (55).

Tirage au sort du 7 février 1890

Les conscrits de la classe 1889 :

  • Émile Auguste Berthelot (38), Eugène Désiré Breton (39), Albert Victor Boulommier (37), Georges Césarie Cochery (68), Désiré Paul Drouet (11), Charles Venant Fessard (48), Gustave Léonce Levèque (10), Fernand Félix Mesny (36), Georges Henri Louis Robert (28), Alexandre Eug. Troufleau (56).

Tirage au sort du 9 février 1891

Les conscrits de la classe 1890 :

  • Joseph Barthélemy (14), Oscar Fernand Berthelot (58), Pierre Eusèbe Blin (12), Henri Émile Bourdeau (75), Henri Fernand Buret (3), Pierre Alphonse Corpéchot (17), Émile Achille Dargère (45), André Charles David (39), Paul Charles Fauconnier (9), Louis Jules Alex. Genty (8), Léon Charles Girault (11), Auguste Louis Mar. Lemaire (19), Jules Paul Albert Remené (2), Charles Albin Émile Richard (32), Alcide Léon Charles Thomin (21).

Les soldats de la classe 1890 mort pour la France :

  • néant

Les autres soldats de la classe 1890 :

  • Thomin Alcide Léon Charles, né le 4 mai 1870 à Pussay, charretier, maintenu service auxiliaire le 25 novembre 1914, démobilisé le 25 novembre 1918.

Tirage au sort du 13 février 1892

Les conscrits de la classe 1891 :

  • Pierre Buret (19), Léon Cochery (54), Gabriel Connego (9), Ferdinand Delanoue (13), Prudent Firon (52), Ferdinand Gâteau (24), Henri Lecompte (8), Albert Mignon (30), Léandre Peschard (58), Charles Plançon (46), Pommereau (14), Joseph Popot (42), Henri Rebiffé (47), Émile Renard (21), Louis Thomin (28), Charles Vassort (67).

Les soldats de la classe 1891 mort pour la France :

  • Lépine Louis, né le 23 juin 1871 à Allaines (Eure-et-Loir), charretier, classé service armé sur avis de la commission de réforme de Versailles du 1er décembre 1914, appelé au 30e R. I. territorial le 18 mars 1915, passé au 13e R. A. le 14 avril 1915 (service automobile), passé au 4e escadron du train des équipages militaires le 4 avril 1916, passé au 13e R. A. le 20 octobre 1916 (service automobile), passé au 20e escadron du train le 11 octobre 1916, détaché agricole catégorie 1 à Pussay le 17 septembre 1917, passé au 22e R. A. de campagne le 10 novembre 1917 comme détaché, décédé en son domicile à Pussay le 25 juillet 1918. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Mayer Jean Louis, né le 8 mai 1871 à Sliring Wendel (Meuse), ouvrier en laine, marié, rappelé le 3 mars 1915 soldat de 2e classe au 35e R. I. territorial, tué à l’ennemi le 25 août 1916 à Brabant-en-Argonne (Meuse), transcrit le 2 décembre 1919 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.

Les autres soldats de la classe 1891

  • Cochery Léon Henri, né le 25 janvier 1871 à Pussay, frère de Louis Marie (1873), maçon, rappelé le 31 juillet 1914 au service de garde des voies de communication, secteur B, section F, renvoyé provisoirement dans ses foyers le 10 avril 1915, convoqué le 24 avril 1915 au dépôt du 40e R. I. T., passé le 11 juillet 1916 au 1er régiment du génie, nommé sergent le 24 septembre 1916, détaché le 5 septembre 1917 comme agriculteur à Pussay et mobilisé agricole jusqu’au 7 décembre 1918.
Cochery Léon
  • Rebiffé Henri Edmond, né le 26 avril 1871 à Pussay, frère de Fernand René (1875) et de Léon Georges (1884), représentant de la maison Henri Brinon, rappelé le 31 juillet 1914 au service de garde des voies de communication, secteur B section F, renvoyé provisoirement dans ses foyers le 12 décembre 1914, convoqué le 30 mars 1915 au dépôt du 40e R. I. T., passé le 1er février 1917 au 28e R. I. T., nommé soldat de 1ère classe le 16 juillet 1917, passé le 1er octobre 1917 au 50e R. I. T., nommé caporal le 3 octobre 1918, , passé au 5e régiment du génie le 29 octobre 1918, cité le 30 mai 1917 à l’ordre du 28e R. I. T. : « Dans la nuit du 4 au 5 mai 1917, n’a pas hésité à se porter au secours d’un militaire d’un autre régiment qui venait d’être blessé grièvement, l’a transporté sous un violent bombardement accompagné d’obus à gaz, et en parcourant un terrain découvert au poste de secours de son régiment », croix de Guerre étoile de bronze.
Rebiffé Henri
Rebiffé Henri 1er rang – 1er à gauche

Tirage au sort du 13 février 1893

Les conscrits de la classe 1892 :

  • Clément Alphonse Belzacq (36), Jules Eugène Bourdeau (74), Auguste Louis Chapart (69), Léandre Théodore David (20), Louis Edouard Drouet (31), Désié Félicien Fraslon (87), Ange Victor Gautron (83), Charles Grossier (22), Albert Joseph Gry (76), Albert Désiré Hardy (2), Henri Désiré Lemoine (53), Georges Albert Mornas (40), Ernest Geoges Réméné (78), Eugène Daniel Vilain (55), Georges Gustave Villette (49), Henri Charles Villette (80).

Le soldat de la classe 1892 mort pour la France :

  • Lemoine Henri Désiré, né le 7 juillet 1872 à Pussay, horticulteur, classé service armée le 14 janvier 1915, rappelé à l’activité le 19 mars 1915 au 40e R. I. territorial, affecté au 240e R. I. territorial le 15 juillet 1915, tué à l’ennemi le 14 janvier 1916 à la Ferme de Saint-Claude commune de Mareuil (Oise), transcrit le 27 juin 1917 à Ermont (Seine-Oise). Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.

Tirage au sort du 22 janvier 1894

Les conscrits de la classe 1893 :

  • Alcide César Berthelot (37), Jules Marie Aug. Buret (37), Louis Marie Cochery (22), Charles Louis Dupart (30), Maurice Paulin Michau (21), Joseph And. Pommereau (25), René Eugène Vassort (31).

Les autres soldats de la classe 1893 :

  • Cochery Louis Marie , né le 24 mars 1873 à Pussay, frère de Léon Henri (1871), cuisinier, rappelé le 16 août 1914, réformé n° 2 le 3 octobre 1914 pour bronchite catarrhale et maintenu dans la réforme n° 2 le 10 juin 1915.
Cochery Louis

Tirage au sort du 21 janvier 1895

Les conscrits de la classe 1894 :

  • Paulin Louis Berthelot (89), François Arm. Boudan (86), Charles René Bourdeau (91), Henri Bourgeix (29), Elie Désiré Léon Bourgine (54), Jules Désiré Brossin (31), Henri Jules Buisson (68), Elie Chignon (48), Jules Marcel Dargère (18), Victorien Louis Desmard (22), Isidore Louis Drignon (6), Alfred Ambroise Gaget (20), Léon Philippe Guitton (93), Albert Alexandre Hardy (97), Paul Gustave Leclère (44), Jules Georges Masse (62), Fidèle Abel Peschard (36), Gaston Louis Pichard (67), Homère Auguste Hichard (15), Eugène Louis Pillet (30).

Les soldats de la classe 1894 morts pour la France :

  • Brut Jacques Henri, né le 19 mars 1874 à Rhilac-Xaintrie (Corrèze), rappelé le 7 août 1914 soldat de 2e classe au 35e R. I. territoriale, Cie de mitrailleuses n°1, mort au combat par fractures du bassin et du crâne par éclats de bombe d’avion le 2 octobre 1917 à Sivry-la-Perche (Meuse), cité le 6 octobre 1917 : « Excellent soldat. S’est notamment fait remarquer au cours d’attaques et de contre-attaques du 29 juin au 20 juillet 1917 où il s’est offert à de différentes reprises à transporter du matériel dans une zone dangereuse et par des chemins violemment bombardés », médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Albert Alphonse Gautier né le 7 juin 1894 à Pussay, soldat au 5e régiment d’infanterie coloniale, mort suite à des blessures de guerre le 27 mai 1915 à l’hôpital mixte de Bar-le-Duc dans la Meuse. Transcrit le 27 mai 1915 à Mauriac dans le Cantal. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Guitton Léon Philippe, né le 3 octobre 1874 à Donzy (Nièvre), charpentier, rappelé le 15 août 1914 au 5e bataillon territorial du génie à Orléans, sapeur au 1er régiment de génie, mort le 28 novembre 1914 à l’hôpital de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne) de la fièvre typhoïde et de congestion pulmonaire, transcrit à Pussay, son corps est ramené de Bourbonne-les-Bains à Pussay le 23 décembre 1922, le cercueil est porté à l’église et au cimetière par des camarades de la même classe, la compagnie de sapeurs-pompiers et tous les anciens combattants rendent les honneurs. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Pillet Eugène Louis, né le 16 mai 1874 à Pussay, frère de Denis Etienne Constantin (de 1875) et de Emile Adrien (de 1883), ouvrier en laine, marié, une fille mineure, rappelé le 17 août 1914 soldat de 2e classe au 35e R. I. territoriale, a disparu le 20 décembre 1914 à la Haute-Chevauchée (Meuse), déclaré « Mort pour la France » par jugement du tribunal d’Etampes du 24 septembre 1920. Avec la mort de ses trois enfants, la famille était profondément atteinte. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
courrier Pillet Eugène - Henri 1
courrier Pillet Eugène - Henri 2

Les autres soldats de la classe 1894 :

  • Boudan François Armand, né le 16 janvier 1874 à Pussay, charretier, rappelé le 17 août 1914 au 35e R. I. T., passé au 34e R. I. T. le 30 octobre 1914 aux armées, évacué blessé le 7 mars 1916 au bois des Corbeaux, il s’agit là de la terrible bataille de Verdun aux Mort-Homme, Bois-Bourrus, Charny, Chattancourt : « Les compagnies des Corbeaux, déjà présentes aux tranchées et dans les postes périlleux avant le début de l’action, ont subi un bombardement de deux semaines consécutives avant l’attaque : situation plus défavorable que celle des autres troupes… » et elles seront encerclées par les Allemands4, proposé pour une pension de retraite de 5e classe le 5 juillet 1916 pour perte complète de la vision de l’œil gauche et une vision de 1 à l’œil droit suite à blessure par éclats d’obus, admis à la pension de retraite par décret du 15 décembre 1916, cité le 24 mars 1917 : « Bon soldat dévoué et brave, au front depuis le début de la campagne, intoxiqué par les gaz en novembre 1915, a été grièvement blessé le 7 mars 1916 à son poste en première ligne », médaille militaire et croix de Guerre avec palme.
  • Bourdeau Charles Désiré, né le 12 avril 1874 à Pussay, bonnetier, rappelé le 17 août 1914 au 35e R. I. T., passé au 34e R. I. T. le 30 octobre 1914, intoxication par les gaz le 25 novembre 1915, passé le 5 janvier 1918 au 2e groupe d’aviation, mis en congé illimité de démobilisation le 22 janvier 1919.
  • Bourgeix Henri, né le 16 octobre 1874 à Chalvignac (Cantal), rappelé le 17 août 1914 au 35e R. I. T., passé au 34e R. I. T. le 30 octobre 1914, passé au 44e R. I. T. le 4 février 1916, détaché le 20 mai 1916 aux usines Werts à Pantin, passé le 1er juillet 1917 au 4e régiment de zouaves, mis en congé de démobilisation le 18 janvier 1919, se retire à Pantin.
  • Bourgine Elie Désiré Léon, né le 2 juillet 1874 à Pussay, bonnetier, rappelé 17 août 1914 au 35e R. I. T., disparu le 7 mars 1916 au bois des Corbeaux, comme François Boudan, sauf qu’il est fait prisonnier et interné à Meschede en Allemagne, rentré en France le 22 décembre 1918, permission de 30 jours.
  • Brossin Jules Désiré, né le 14 septembre 1874 à Pussay, frère d’Alphonse Charles (1877), bonnetier, rappelé le 17 août 1914 au 35e R. I. T., passé le 30 octobre 1914 au 34e R. I. T., détaché le 4 août 1917 au titre de la préfecture de Versailles, passé le 10 novembre 1917 au 22e R. A. C., démobilisé le 15 mai 1919, se retire à Pussay.
  • Chignon Eloi, né le 16 décembre 1874 à Pussay, frère d’Auguste Cantien (1878), employé à la compagnie des chemins de fer d’Orléans et y est resté.
  • Dargère Jules Marcel, né le 25 décembre 1874 à Pussay, charcutier, rappelé le 17 août 1914 au 35e R. I. T., passé le 30 mai 1916 au 276e R. I., passé le 17 juin 1916 au 66e R. I. T. aux armées, passé le 24 septembre 1917 à la 14e section de C. O. A., démobilisé le 2 janvier 1919, se retire à Saint-Brice (Seine-et-Oise) puis à Pussay.
  • Masse Jules Georges, né le 4 septembre 1874 à Pussay, frère d’Antoine Albert (1881), maréchal-ferrant, rappelé le 7 août 1914 au 4e R. A. à pied groupe territorial, maintenu service armé le 15 décembre 1914, passé au 3e R. A. à pied le 18 février 1916, puis au 9e le 1er avril 1916, au 49e R. A. le 23 août 1917, au 13e R. A. C. le 20 février 1918, démobilisé le 6 mai 1919, se retire à Pussay.
  • Peschard Fidèle Abel, né le 14 décembre 1874 à Pussay, clerc de notaire, rappelé à l’activité le 4 mars 1915, réformé n° 2 le 24 mars 1915 pour tuberculose pulmonaire, maintenu dans la réforme le 29 septembre 1915, décédé le 12 août 1919 à Pussay.
  • Pichard Gaston Louis, né le 14 juillet 1874 à Pussay, bonnetier, rappelé le 31 août 1914 au groupe territorial du 32e R. A., démobilisé le 6 février 1919, se retire à Pussay.

Tirage au sort du 20 janvier 1896

Les conscrits de la classe 1895 :

  • Louis Edouard Baranton (11), Joseph Henri Boudan (41), Alphonse Dés. Boudinet (27), Ernest Ed. Bracquemont (19), Louis Char. Geor. Brosset (52) – 46e régiment d’infanterie à Auxerre, Jean Cipierre (55), Edouard Cons. Corpéchot (44), Edouard Delangle (57), Emile Fernand Drouet (64), Alexand. Louis Gastineau (58), Emile Jules Girault (20), Eugène Ch. Eusèb. Leclère (73), Georges Auguste Méland (50), Arthur Désiré Morinet (71), Henri J. Bap. Perchereau (16), Denis Henri Constantin Pillet (10), Fernand René Rebiffé (68), Eugène Vict. Ed. Samson (75).

Le soldat de la classe 1895 mort pour la France :

  • Pillet Denis Etienne Constantin, né le 21 août 1875 à Pussay, frère de Emile Adrien (de 1883) et de Eugène Louis (de 1874), bonnetier, marié, trois filles mineures, rappelé le 6 août 1914 au 35e R. I. de Melun, tué à l’ennemi le 20 décembre 1914 au combat de la Haute-Chevauchée (Meuse), inhumé à la même date par ses deux frères présents à la Cie à laquelle il appartenait, déclaré « Mort pour la France » par jugement du tribunal d’Etampes du 1er juin 1920, transcrit le 19 août 1920 à Pussay. Secours de 150 francs accordé à sa veuve le 5 septembre 1915.Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.

Les autres soldats de la classe 1895 :

  • Brosset Louis Charles Georges, né le 14 juin 1875 à Pussay, bonnetier, rappelé le 6 août 1914 au 35e R. I. T., démobilisé le 30 janvier 1919, se retire à Pussay.
  • Cipierre Jean, né le 11 juin 1875 à Mauriac (Cantal), bonnetier, résidant à Pussay, rappelé le 6 août 1914 au 35e R. I. T., parti au front le 1er décembre 1914, passé au 1er bataillon de pionniers le 12 août 1918, évacué pour gaz de la cote Crécy le 26 octobre 1918, démobilisé le 7 février 1919, se retire à Gommerville (Eure-et-Loir).
  • Corpéchot Edouard Constant, né le 11 décembre 1875 à Méréville, frère de Charles Bertrand (1879), bonnetier, résidant à Pussay, rappelé le 6 août 1914 au 35e R. I. T., nommé caporal le 3 novembre 1915, passé le 1er septembre 1916 au 1er régiment du génie, détaché agricole catégorie B mis à la disposition de la préfecture de Seine-et-Oise du 8 août 1917 au 29 janvier 1919, démobilisé le 30 janvier 1919.
  • Gastineau Alexandre Louis, né le 11 mars 1875 à Pussay, bonnetier, rappelé le 6 août 1914 au 35e R. I. T. à Melun, nommé caporal au titre du 31e R. I. le 11 février 1917, démobilisé le 4 février 1919, se retire à Pussay.
  • Girault Emile Jules, né le 24 décembre 1875 à Pussay, boulanger, rappelé en août 1914 affecté à la 22e section de C. O. A., n’a pas rejoint étant en sursis boulanger, classé service auxiliaire le 21 avril 1917 et maintenu le 8 août 1917 pour atrophie incomplète des nerfs optiques, placé le 5 septembre 1918 en sursis d’appel jusqu’au 15 mai 1919 au titre de la boulangerie à Pantin, se retire à Paris.
  • Morinet Arthur Désiré, né le 27 janvier 1875 à Monnerville, boulanger, rappelé le 1er septembre 1914 à la 22e section de C. O. A., passé le 21 juin 1915 à la 24e section, placé en sursis d’appel à compter du 8 avril 1917 jusqu’au 30 juin 1917 à la disposition de la boulangerie Chardet au Parc Saint-Maur (Seine), sursis successivement prolongé jusqu’au 15 juin 1919, démobilisé le 18 mars 1919, se retire au Parc Saint-Maur.
  • Perchereau Henri Jean-Baptiste, né le 12 décembre 1875 à Pussay, instituteur, rappelé le 11 août 1914 au 35e R. I. T., classé service auxiliaire le 3 novembre 1915 pour « emphysème et entéro-colite », maintenu service auxiliaire le 7 février 1916, placé en sursis le 29 mai 1917jusqu’au 31 juillet 1917 au titre de l’école Varennes-Jarcy (Seine-et-Oise), sursis successivement prolongé jusqu’au 31 juillet 1919, démobilisé le 19 avril 1919, se retire à Varennes où il était auparavant.
  • Rebiffé Fernand René, né le 20 janvier 1875 à Pussay, frère d’Henri Edmond (1871) et de Léon Georges (1884), bonnetier, rappelé le 6 août 1914 au 35e R. I. T., passé le 28 juillet 1916 au 93e R. I. T., passé le 19 février 1917 à la 1ère section d’infirmiers, père de quatre enfants vivants dont le 4e est né le 26 septembre 1908 et donc rattaché à la classe 1893, démobilisé le 28 décembre 1918, se retire à Pussay.
Rebiffé Fernand en 1915
1899 – Certificat de bonne conduite de Rebiffé Fernand

Tirage au sort du 18 janvier 1897

Les conscrits de la classe 1896 :

  • Henri Eusèbe Baranton (61), Alexandre J. B. Boudon (11), Eusèbe Isid. A. Chapart (52), Henri Delangle (1), Alfred Eug. Gastineau (26), Léon Albert Gouache (34), Louis Ch. Méd. Lesage (47), Auguste Désiré Samson (43).

Tirage au sort du 17 janvier 1898

Les conscrits de la classe 1897 :

  • Victor Auguste Allais (34), Louis Ferdin. Bertrand (19), Michel Bourgeix (28) – 94e régiment d’infanterie à Bar-le-Duc, Alphonse Ch. Amable Brossin (50) – 89e régiment d’infanterie à Montargis, Alphonse Maurice Dauvilliers (17) – 106e régiment d’infanterie à Chalons, Georges Alb. Dauvilliers (13), Arsène Albert Gâtineau (6) – 156e régiment d’infanterie à Toul, Aimable Etienne Gautron (51), Jules Auguste Guitton (46) – 5e section d’ouvriers à Orléans, Adrien Eugène Leroy (41), Jules Victor Mazure (4), René Joseph Méland (53), Pierre Clovis Pannetier (62), Auguste Alexandre Pillet (58) – 4e de ligne dans l’infanterie à Fontainebleau, Fernand Maurice Poncelet (8) – 156e régiment d’infanterie à Toul, Oscar Gust. Al.  Poussard (52) – 87e régiment d’infanterie à Saint-Quentin, Landri Amb. Savouré (61) – 72e régiment d’infanterie à Amiens, Emile Ch. Jules  Sirou (43) – 8e section d’ouvriers à Orléans, Louis Georges Tixier (40) – 94e régiment d’infanterie à Bar-le-Duc, Eugène Ernest Poquet (29).

Les autres soldats de la classe 1897 :

  • Brossin Alphonse Charles Aimable, né le 10 juin 1877 à Pussay, frère de Jules Désiré (1874), bonnetier, rappelé le 12 août 1914 au 19e R. I. T., réformé n° 2 le 18 octobre 1915 pour bronchite bacillaire, réformé définitivement et proposé pour une pension temporaire invalidité 50 % le 4 février 1920 pour ulcère stomacal en février 1915, maintenu réformé définitivement n° 1 et proposé pour une pension permanente de 25 %, admis à une pension de 600 francs par arrêté ministériel du 27 novembre 1925 avec jouissance à compter du 4 février 1924.
  • Mazure Jules Victor, né le 18 septembre 1877 à Pussay, bonnetier, service auxiliaire lors du conseil de révision, rappelé le 29 avril 1915 à la 22e section de C. O. A., passé successivement à la 3e, 10e et 5e section, démobilisé le 15 janvier 1919, se retire à Pussay.
  • Méland René Joseph, né le 13 juillet 1877 à Pussay, bonnetier, service auxiliaire lors du conseil de révision, maintenu service auxiliaire le 19 novembre 1914, rappelé à l’activité le 30 avril 1915 à la 22e section de C. O. A., démobilisé le 13 août 1919, se retire à Pussay.
  • Pillet Auguste Alexandre, né le 12 avril 1877 à Pussay, frère de Denis Constantin (1875) mort pour la France, d’Emile Adrien (1883) mort pour la France, d’Eugène Louis (1874) mort pour la France, bonnetier, rappelé le 14 août 1914 au 49e R. I. T., passé le 20 novembre 1915 au 405e R. I. T., passé le 3 septembre 1916 au 46e R. I., passé le 16 juillet 1917 au 72e R. I. T., passé le 16 décembre 1917 au 9e R. I. T., passé le 5 novembre 1918 au 5e régiment du génie, démobilisé le 17 janvier 1919, se retire à Pussay.
  • Poncelet Fernand Maurice, né le 30 décembre 1977 à Pussay, bonnetier, rappelé le 14 août 1914 au 19e R. I. T., passé le 13 juillet 1915au 74e R. I., passé le 5 novembre 1915 au 329e R. I., blessé le 5 juillet 1916 à Verdun contusions multiples, cité à l’ordre de la division le 18 juillet 1916 « Les 4, 5 et 6 juillet 1916 au cours des attaques et sous les bombardements qui ont suivi, a assuré avec un mépris absolu du danger le service de liaison », croix de Guerre étoile de bronze, passé le 25 septembre 1916 au 13e R. A. (service auxiliaire), passé le 1er juillet 1917 au 19e escadron du train, démobilisé le 31 janvier 1919, se retire à Paris, réformé temporaire et proposé pour une pension temporaire invalidité 20 % le 19 juillet 1921, réformé définitif et proposé pour une pension temporaire invalidité 40 % le 5 avril 1923, proposé pour une pension permanente invalidité 40 % le 27 mars 1925.
  • Sirou Emile Charles Jules, né le 4 juillet 1877 à Voves (Eure-et-Loir), boulanger, mobilisé le 2 septembre 1914 à la 5e section de C. O. A., passé le 17 juillet 1916 à la 23e section, se retire à Pussay.

Tirage au sort du 27 janvier 1899

Les conscrits de la classe 1898 :

  • Pierre Emile Bouligné (20) – 5e escadron du train des équipages à Fontainebleau, Fernand Georges Brosset (35) – 76e régiment d’infanterie à Paris, Louis Marie Eugène Chapart (15), Auguste Cantien Chignon (59) – 87e régiment d’infanterie à Saint-Quentin, Gaston Eugène Gab. Conseil (25), Aventin Casimir Fauconnier (8) – 161e régiment d’infanterie à Saint-Mihiel, Paul Charles Lesage (60), Pierre Leymarie (34), Henri Louis Jules Petit (39) – 161e régiment d’infanterie à Saint-Mihiel, Henri Jules Plançon (42) – 164e régiment d’infanterie à Verdun, Joseph Jules Plançon (37) – 161e régiment d’infanterie à Saint-Mihiel, Cl. Dés. Octave Pointeau (11).

Les soldats de la classe 1898 morts pour la France :

  • Brosset Fernand Georges, né le 29 avril 1878 à Pussay, ouvrier bonnetier, incorporé le 3 août 1914 au 36e R. I. territoriale, parti aux armées le 3 septembre 1915, passé le 16 septembre 1917 au 12e R. I., passé le 14 mars 1918 au 7e R. A. à pied, tué à l’ennemi « Mort pour la France » suite à des éclats d’obus le 14 mars 1918 à la Forêt de Saint-Paul (Meurthe-et-Moselle), transcrit le 4 novembre 1918 à Paris. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Conseil Gaston Eugène, né le 24 février 1878 à Paris 18e, machiniste, incorporé le 6 août 1914 au 1er régiment de génie, passé au 11e régiment de génie le 26 novembre 1916, 2e sapeur du 11e régiment du génie, compagnie 21/64, décédé par suite de blessure accidentelle le 1er mai 1917 à l’ambulance 218 à Bessoncourt (Territoire-de-Belfort), transcrit le 11 août 1917 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Petit Henri Louis Jules, né le 31 mars 1878 à Paris, épicier, rappelé le 3 août 1914, nommé adjudant le 1er décembre 1914 au 36e R. I. territorial, décédé le 13 janvier 1915 à l’hôpital temporaire n° 18 de Châlons-sur-Marne pour embarras gastrique, fistules, transcrit à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.

Henri Petit en 1908

Les autres soldats de la classe 1898 :

  • Bouligné Pierre Emile, né le 18 octobre 1878 à Pussay, employé, rappelé le 7 août 1914 au 19e escadron du train, mis en congé illimité de démobilisation le 30 janvier 1919, se retire à Paris.
  • Chapart Louis Marie Eugène, né le 2 juin 1878 à Léthuin, résidant à Pussay, frère de André Aimé (1882), ouvrier bonnetier, classé service auxiliaire lors du conseil de révision, classé service armé le 18 novembre 1914, convoqué à rejoindre le dépôt du 36e R. I. T. le 21 janvier 1915 et arrivé ledit jour, passé le 4 octobre 1915 au 293e R. I., blessé le 22 juillet 1917 à Largny, plaie au cou-de-pied droit par éclat de grenade, arrivé au dépôt le 14 septembre 1917, passé le 29 juillet 1918 au 412e R. I., cité à l’ordre du régiment le 24 novembre 1918 : « Très bon grenadier, a fait preuve de courage et de sang-froid au cours des combats du 25 septembre au 11 novembre 1918 », croix de Guerre étoile de bronze, passé le 1er décembre 1918 au 64e R. I. T., démobilisé le 18 février 1919, se retire à Pussay.
  • Chignon Auguste Cantien, né le 13 mars 1878 à Pussay, frère d’Eloi (1874), bonnetier, classé service auxiliaire lors du conseil de révision, maintenu service auxiliaire le 28 novembre 1914, puis le 7 mai 1915 à la 22e section de C. O. A., passé le 7 août 1916 au service des G. V. C. secteur B section F, passé le 2 septembre 1918 à la 20e section de secrétaires d’état-major et de recrutement, démobilisé le 5 février 1919, se retire à Pussay.
  • Fauconnier Aventin Casimir, né le 2 septembre 1878 à Pussay, ouvrier bonnetier, rappelé le 3 août 1914, passé au 35e R. I. T. le 8 décembre 1914, nommé caporal le 4 octobre 1915, nommé sergent fourrier le 22 mai 1916, passé au 246e R. I. le 30 mai 1916, démobilisé le 11 février 1919.
Médaille de Fauconnier Aventin – guerre de 1914-1918
Fauconnier Aventin décoré de 2 citations
  • Lesage Paul Charles, né le 9 février 1878 à Pussay, frère d’Henri François (1883), boucher, rappelé le 21 août 1914 à la 22e section de C. O. A., passé successivement à la 6e et 8e section, démobilisé le 21 janvier 1919, se retire à Clichy.
  • Plançon Joseph Jules, né le 16 octobre 1878 à Pussay, frère de Fernand Eugène (1882), bonnetier, classé service auxiliaire le 28 novembre 1914, rappelé le 26 avril 1915 à la 22e section de C. O. A., classé service armé le 7 mai 1915 et passé à la 3e section de C. O. A., puis à la 22e, père de 4 enfants dont le quatrième est né en 1911, démobilisé le 16 janvier 1919, se retire à Pussay.

Tirage au sort du 26 janvier 1900

Les conscrits de la classe 1899 :

  • Albéric Moîse Bourgine (67) – 9e bataillon d’artillerie à pied à Belfort, Charles Bertrand Corpéchot (41) – 106e régiment d’infanterie à Châlons-sur-Marne, Emery Desmard (10), Octave Allyre Doret (59), Edmond Jean Alexandre Leroux (6) – 89e régiment d’infanterie de Sens dans l’Yonne, Michel Leymarie (16), Gustave Raymond (57) – 147e régiment d’infanterie à Sedan dans les Ardennes, Maurice Désiré Sevestre (35) – 131e régiment d’infanterie d’Orléans dans le Loiret.

Les soldats de la classe 1899 morts pour la France :

  • Goulas Marie Léonard, né 24 août 1879 à Rouvray-Saint-Florentin (Eure-et-Loir), jardinier, rappelé le 3 août 1914 au 30e R. I. territorial, affecté au 230e R. I. territoriale 21e Cie, passé au 324e R. I. le 10 mars 1916, tué à l’ennemi le 23 mai 1917 au Mont Haut près de Moronvilliers (Marne) par éclat d’obus, inhumé au cimetière du Bois du Puits à Auberive (Marne), tombe 5054, transféré au cimetière militaire du même lieu, tombe 3168, le 10 septembre 1923, transcrit le 15 décembre 1917 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Poncelet Alphonse Adrien, né le 17 avril 1879 à Ermont (Seine-et-Oise), bonnetier, rappelé le 14 août 1914 au 13e R. I. territorial, passé au 350e R. I. le 16 décembre 1914, soldat de 2e classe, tué à l’ennemi le 5 octobre 1915 au combat de Souain (Marne), transcrit le 25 juillet 1916 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Vaur Victor, mort en 1916. Il est né en 1879, mais nous ne savons pas où, si bien que nous n’avons pas pu retrouver sa fiche matricule, ni savoir où il est tombé. D’après l’inscription sur sa tombe il était marié et avait des enfants. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
Vaur Victor – médaillon sur sa tombe au cimetière

Les autres soldats de la classe 1899 :

  • Corpéchot Charles Bertrand, né le 20 décembre 1879 à Pussay, frère de Edmond Constant (1875), ouvrier bonnetier, rappelé le 6 août 1914 au 35e R. I. T., passé le 7 octobre 1914 au 313e R. I., passé le 7 décembre 1917 au 261e R. I., détaché à la section normale de la Cie télégraphique de l’armée le 20 janvier 1918, détaché à l’état-major du 31e C. A. le 27 avril 1918, parti en renfort au 261e R. I. le 8 juin 1918, gazé le 11 octobre 1918 dans la région de Saint-Quentin (Aisne), cité à l’ordre de la brigade du 17 septembre 1918 : « Mitrailleur d’élite d’excellent esprit et de grand courage, à la date du 25 août 1918, un vide s’étant produit dans la ligne, s’est porté résolument à hauteur des éléments de première vague et a contribué à la capture de trois prisonniers », croix de Guerre, insigne italien, fatigues de guerre, insigne de blessure, démobilisé le 19 février 1919, se retire à Amboise (Indre-et-Loire).
  • Doret Octave Ulysse, né le 19 juillet 1879 à Trancrainville (Eure-et-Loir), ouvriers bonnetier résidant à Pussay, exempté en 1902 par le conseil de révision, maintenu exempté le 28 novembre 1914, classé service armé le 4 avril 1917, affecté, convoqué et arrivé le 23 mai 1917 au 4e régiment de zouaves, passé le 4 janvier 1918 au 2e régiment de zouaves, passé le 10 avril 1918 au 59e R. I., démobilisé le 14 mars 1919, se retire à Pussay.
  • Leroux Edmond Jean Alexandre, né le 17 octobre 1879 à Chalou-Moulineux, frère d’Eugène Ernest (1891) mort pour la France, de Louis Romain (1886) mort pour la France, de Julien Octave Victor (1881) et de Maurice André (1891), charretier, résidant à Bourg-la-Reine, rappelé le 6 août au 35e R. I. T., passé au 313e R. I. le 7 octobre 1914, passé le 2 mai 1917 au 45e R. A. C., passé le 1er octobre 1917 au 247e R. A. C., passé le 1er avril 1918 au 176e R. A. de tranchées, démobilisé le 31 janvier 1919, se retire à Chevilly (Seine).
  • Leymarie Michel, né le 2 octobre 1879 à Laguenne (Corrèze), ouvrier bonnetier, maintenu service auxiliaire le 17 novembre 1914, rappelé le 21 janvier 1915 à la 22e section territoriale d’infirmiers, classé service armé le 6 juillet 1915, passé le 27 juillet 1915 au 4e régiment de zouaves, passé le 11 septembre 1915 au 311e R. I. T., passé le 1er février 1917 au 218e R. I., classé service auxiliaire le 4 octobre 1917 pour leucome central de la cornée, démobilisé le 10 février 1919, se retire à Pussay.
  • Sevestre Maurice Désiré, né le 7 juin 1879 à Gommerville (Eure-et-Loir), cultivateur, rappelé le 3 août 1914 au 35e R. I. T., passé le 14 juin 1917 au 335e R. I., passé le 8 août 1917 au 1er régiment du génie, placé le 12 novembre 1917 en sursis d’appel jusqu’au 31 mars 1918 au titre d’entrepreneur de battages à Pussay, rentré au dépôt à Melun le 4 avril 1918, placé le 15 novembre 1918 en sursis d’appel jusqu’au 15 février 1919 au titre de la préfecture de Seine-et-Oise à Pussay, sursis prolongé jusqu’au 15 mars 1919, démobilisé le 14 février 1919, se retire à Pussay.

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Tirage au sort du

Les conscrits de la classe 1900 :

  • Louis Firon – 6e bataillon du 3e régiment de génie à Verdun, Louis Eugène Gastineau – 147e régiment d’infanterie à Sedan dans les Ardennes, Arsène Désiré Gâtineau – 79e régiment d’infanterie à Nancy dans la Meurthe-et-Moselle, Gaston Auguste Gilles – 89e régiment d’infanterie à Sens dans l’Yonne, Maurice Henri Godeau – 18e dragons de cavalerie à Melun, René André Moreau – 7e section de commis et ouvriers à Gray, Jules Bénoni Mulard – 46e régiment d’infanterie à Coulommiers dans la Seine-et-Marne, Louis Eugène Pavard – 7e section de commis et ouvriers à Gray, Ephrem Isaïe Peschard – 79e régiment d’infanterie à Nancy dans la Meurthe-et-Moselle, Louis Charles Pillet – 1e chasseurs à cheval à Châteaudun, Georges Félix Plançon – 18e dragons de cavalerie à Melun, Abel Franck Poussard – 18e dragons de cavalerie à Melun, Fernand Gaston Rebiffé – 89e régiment d’infanterie à Sens dans l’Yonne, Albéric Louis Thomin – 7e section de commis et ouvriers à Gray.

Les soldats de la classe 1900 morts pour la France :

  • Gastineau Louis Eugène, né le 19 septembre 1880 à Pussay, ouvrier bonnetier, marié, trois enfants mineurs, rappelé le 12 août 1914 au 31e R. I., a disparu le 30 septembre 1915, à la suite du combat de la cote 140 près de Mont-Saint-Eloi (Pas-de-Calais), déclaré « tué à l’ennemi le 8 octobre 1915 à Mont-Saint-Eloi (Pas-de-Calais) et inhumé ce même jour au cimetière des Pylônes de Mont-Saint-Eloi » par jugement du tribunal d’Etampes du 24 septembre 1920, transcrit le 1e mars 1921 à Pussay, secours de 150 francs accordé à sa veuve le 5 janvier 1916. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Gille Gaston Auguste, né le 16 décembre 1880 à Oinville-Saint-Liphard (Eure-et-Loir), ouvrier bonnetier, rappelé le 12 août 1914 au 31e R. I., tué à l’ennemi le 9 janvier 1915 au combat du château de Bolante, forêt d’Argonne (Meuse), cité avec médaille militaire à titre posthume le 11 avril 1922 : « Soldat brave et dévoué, mort pour la France le 9 janvier 1915 sur le plateau de Bolante », croix de guerre avec étoile de bronze. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Isambert Wilfrid Zéphyrin, né le 18 octobre 1880 à Berchères-les-Pierres (Eure-et-Loir), entrepreneur de battages, maintenu services auxiliaires par la Commission de réforme de Versailles du 1er décembre 1914, mobilisé à la 4e section de C. O. A. le 17 juin 1915, placé en sursis jusqu’au 10 novembre 1915 comme entrepreneur de battages par décision du 21 septembre 1915, sursis successivement et régulièrement prolongé jusqu’au 31 mars 1918, rentré à la 4e section de C. O. A. le 2 avril 1918, placé en sursis jusqu’au 15 novembre 1918 au titre d’entrepreneur de battages à Gommerville (Eure-et-Loir) par décision du 31 juillet 1918, décédé le 29 octobre 1918. Il figure sur le monument aux morts de Berchères-les-Pierres.
  • Pannetier Césaire Edouard, né le 8 octobre 1880 à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), chapelier, rappelé le 12 août 1914 au 101e R. I., passé dans l’armée territoriale le 1er octobre 1914, a disparu le 26 février 1915 sur le champ de bataille de Perthes-lès-Hurlus (Marne), décès constaté le 1er octobre 1915 à Trou Bricot en Champagne : « A la date du 1er octobre 1915, l’officier d’administration Vacher dressait sur le champ de bataille de Champagne (Trou Bricot)en présence de témoins de la 14e section d’infirmiers, le procès-verbal de constatation du décès du soldat Pannetier Edouard classe 1900, n° 303 du contrôle spécial de Dreux , d’après les indications portées sur la plaque d’identité et autres effets dont ce militaire était détenteur. Le soldat Pannetier avait déjà fait l’objet, le 18 mai 1915, d’un acte de disparition du 101e R. I. comme n’ayant pas répondu à l’appel de son corps depuis le 26 février 1915… », déclaré « Mort pour la France » sur le champ de bataille de Perthes-lès-Hurlus le 26 février 1915, par jugement du tribunal d’Etampes du le 3 octobre 1917, transcrit le 16 octobre 1917 à Pussay. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Poussin René Albert, né le 5 mai 1880 à Grandville-Gaudreville (Eure-et-Loir), charretier, rappelé le 3 août 1914 au 102e R. I., tué à l’ennemi le 25 septembre 1915 à Aubérive (Marne), transcrit le 26 décembre 1915 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.

Les autres soldats de la classe 1900 :

  • Hardy Henri Edmond, né le 2 octobre 1880 à Pussay, frère de Louis Gaston (1889) et de René Joseph (1894), ouvrier bonnetier à Pussay est rappelé en août 1914 au 31e R. I., blessé le 2 mars 1915 à Vauquois par balle à l’avant-bras gauche, reparti sur le front le 8 août 1915, passé au 276e R. I. le 19 octobre 1915, fait prisonnier le 10 mars 1916 à la Ville-au-Bois et interné à Friedrichsfeld en Allemagne (avis officiel du 25 septembre 1916), rapatrié le 14 décembre 1918. « Le 8 mars des avions allemands survolent nos lignes et nos batteries… Le 10 mars à 6 heures du matin, commence un bombardement régulier et d’une intensité inouïe de tout le secteur jusqu’à l’heure de l’attaque, [l’ennemi attaque à 16 heures le secteur du bois des Buttes et du bois Franco-allemand] on estime à 20 ou 30 coups par minute les obus de gros calibres tombés sur le bois des Buttes. Le bombardement est coupé par des pauses de 10 minutes toutes les 2 heures… En résumé, les Allemands ont anéanti nos premières lignes… ». Après une tentative de contre-attaque, dans la nuit du 11 mars, le régiment reçoit l’ordre de se replier. Dans les journées du 10 et 11 mars, il a perdu 20 officiers, 80 sous-officiers et 786 soldats, dont 35 tués, 134 blessés et 717 disparus. (Extrait des JMO du 276e R. I.)
Hardy Edmond
Hardy Henri verso camp de prisonnier friedrichfeld 10 03 1916 - 14 12 1918

Tirage au sort du 15 janvier 1902

Les conscrits de la classe 1901 :

  • Aug. Clém. Baranton (14) – 132e régiment d’infanterie à Reims, Louis Eugène Paul Colas (2) – 29e régiment de dragons à Provins, Narcisse Eug. Dauvillier (10) – 132e régiment d’infanterie à Reims, Louis Ant. Dési. Deblois (62), Pierre Gautier (1) – 132e régiment d’infanterie à Reims, André Amable Gautron (64), Louis Emile Gry (69) – 153e régiment d’infanterie à Toul, Charles Eugène Jérôme (58), Antoine Juglard (38) – 154e régiment d’infanterie à Lérouville, Pierre Lascaux (46) – 153e régiment d’infanterie à Toul, Jules Octave Victor Leroux (43) – 82e régiment d’infanterie à Montargis, Antoine Albert Masse (25) – 3e cuirassiers à Vouziers dans les Ardennes, Alfred Louis Michau (48), Raoul Morchoisne (44) – 131e régiment d’infanterie à Orléans, Jacques Patr. Pannetier (26) – 30e régiment d’artillerie à Orléans, Arille Savouré (71) – 132e régiment d’infanterie à Reims.

Les soldats de la classe 1901 morts pour la France :

  • Bigot Louis Eugène Georges, né le 10 juillet 1881 à Gommerville (Eure-et-Loir), bonnetier, marié, deux enfants mineurs, mobilisé le 11 août 1914, soldat de 1e classe au 101e R. I., décédé le 8 octobre 1914 à l’hôpital complémentaire du Panthéon à Paris, suite à des blessures, transcrit le 11 octobre 1914 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Gry Louis Emile, né le 28 novembre 1881 à Pussay, cocher, rappelé le 12 août 1914, soldat de 2e classe au 31e R. I., décédé suite à des blessures de guerre le 9 février 1916 à Clermont-en-Argonne (Meuse), transcrit le 18 mars 1916 à Pussay, son corps est ramené au cimetière de Pussay le 9 avril 1922. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Jérôme Charles Eugène, né le 14 novembre 1881 à Orléans, ouvrier en chaussures, incorporé le 11 août 1914 au R. I. de Melun, tué à l’ennemi le 17 février 1915 à Vauquois (Meuse). Cependant il est inscrit sur le monument en 1916. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Morschoine Raoul, né le 8 octobre 1881 à Fresnay-l’Evêque (Eure-et-Loir), cultivateur, marié, un enfant mineur, soldat de 2e classe au 23e R. I. coloniale, mort au combat le 25 septembre 1915 à Massiges (Marne), transcrit à Pussay le 31 janvier 1916. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.

Les autres soldats de la classe 1901 :

  • Deblois Louis Antoine Désiré, né le 20 mars 1881 à Pussay, tisseur, rappelé le 20 août 1914 au 22e R. A., maintenu service auxiliaire le 25 mars 1915, détaché à l’atelier de construction de Puteaux le 15 septembre 1915, classé service armé le 25 novembre 1915, rentré au dépôt le 28 février 1916, passé au 103e R. A. L. le 23 avril 1916 aux armées, passé au 109e R A. L. le 15 juillet 1918 aux armées, démobilisé le 22 février 1919.
  • Leroux Julien Octave Victor, né le 9 juin 1881 à Chalou-Moulineux, frère d’Eugène Ernest (1891) mort pour la France, de Louis Romain (1886) mort pour la France, d’ Edmond Jean Alexandre (1879) et de Maurice André (1891), cordonnier, résidant à Pussay, rappelé le 11 août 1914, réformé n° 2 le 15 août 1914 pour emphysème pulmonaire, classé service auxiliaire le 10 juin 1915, démobilisé le 26 février 1919, se retire à Pussay.
  • Masse Antoine Albert, né le 5 septembre 1881 à Pussay, frère de Jules Georges (1874), maréchal-ferrant, rappelé le 3 août 1914 au 1er régiment du génie, nommé brigadier le 11 août 1914, démobilisé le 4 mars 1919, se retire à Pussay, campagne contre l’Allemagne du 3 août 1914 au 4 mars 1919.
  • Michau Alfred Louis, né le 3 mars 1881 à Pussay, frère de Benjamin Victor (1891), ajusteur mécanicien, rappelé le 4 août 1914 au 32e R. A., détaché le 24 mai 1915 à l’atelier de construction de Puteaux.

Tirage au sort du 7 février 1903

Les conscrits de la classe 1902 :

  • Henri Arcole Baranton (53), Georges Albert Blottin (55) – 40e régiment d’artillerie à Chalons, Louis Victorien Boudan (34), François Chancelier (65), André Aimé Chapart (39) – 28e dragons de cavalerie à Sedan, Alfred Cuissard (21), Maurice Louis Fanon (51), Jacques Louis Fessard (20) – 32e régiment d’artillerie à Orléans, Valéry Camille Fessard (81) – 147e régiment d’infanterie à Sedan, Gabriel Louis Imbault (16), André Joseph Lemaire (45), Louis Charles Peltier (60) – 46e régiment d’infanterie à Fontainebleau, Abel Fernand Pichard (72) – 9e bataillon d’artillerie à pied à Belfort, Fernand Eugène Plançon (82) – 29e dragons de cavalerie à Provins, Alexandre Vict. Pottin (47) – 9e bataillon d’artillerie à pied à Belfort, Maurice Camille Poussard (28) – 147e régiment d’infanterie à Sedan, Gaston Auguste Rebiffé (36).

Les soldats de la classe 1902 morts pour la France :

  • Pichard Abel Fernand, né le 3 décembre 1882 à Pussay, bonnetier, rappelé le 12 août 1914, évacué malade le 20 septembre 1914, rentré au dépôt le 21 janvier 1915, cité le 9 avril 1916 : « Pendant une attaque le 15 mars 1916 a assuré parfaitement une communication téléphonique dans des conditions extrêmement périlleuse sur un terrain en pleine vue de l’ennemi et balayé par des feux de mitrailleuse. Le soir sous le feu a rapporté des premières lignes au poste de secours un marocain blessé », croix de guerre étoile de bronze, évacué blessé le 23 avril 1916, entorse tibio-tarsienne, entré au dépôt le 8 juin 1916, passé au 222e R. A. le 1er avril 1917, 2e canonnier au 222e R. A., mort de maladie en service le 18 février 1918 à Gérardmer (Vosges), transcrit le 20 novembre 1918 à Lormaye (Eure-et-Loir). Son corps est rapatrié et réinhumé dans le cimetière de Pussay le 11 décembre 1921. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Poussard Maurice Camille, né le 14 juillet 1882 à Pussay, bonnetier, rappelé le 2 août 1914, maintenu dans ses fonctions au chemin de fer, décédé le 19 mars 1918 à l’hôpital Lariboisière à Paris « considéré comme appelé sous les drapeaux du 2 août 1914 au 19 mars 1918 ». Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie.
  • Rebiffé Gaston Auguste, né le 13 janvier 1882 à Pussay, comptable, rappelé le 6 août 1914 au 34e R. I. coloniale, sergent fourrier le 20 septembre 1914, entré à l’hôpital de Nancy le 14 mars 1915, sorti le 20 mars 1915, cité le 19 décembre 1915 : « Sous une vague de gaz asphyxiant et un violent bombardement, a assuré la liaison avec un remarquable dévouement. Tout en assurant son service, a ramené au poste de secours plusieurs hommes tombés dans la tranchée », passé le 10 juillet 1916 au 93e R. I. coloniale, sergent major le 15 juillet 1916, croix de guerre, blessé le 30 août 1916 à 23 h 45, au flanc droit, au cours d’une ronde en visitant les postes avancés au bord de l’Aisne, n’ayant pas entendu, ni lui ni ses hommes, le cri de « Halte-là », ce gradé fut atteint d’un coup de feu tiré par une de nos sentinelles alors qu’il s’avançait vers elle, décédé des suites de ses blessures le 23 septembre 1916 à l’ambulance Muret dans l’Aisne, transcrit le 27 mars 1917 à Paris. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.

Les autres soldats de la classe 1902 :

  • Baranton Henri Arcole, né le 24 janvier 1882 à Pussay, chauffeur automobile, rappelé le 4 août 1914 à la 22e section de C. O. A., passé au 102e R. I. le 1er juin 1915, passé le 27 novembre 1915 au 101e R. I., passé le 6 décembre 1915 au 317e R. I., passé le 15 avril 1916 au 1er régiment du génie, blessé le 14 mai 1917 à Mourmelon-le-Grand (Marne) petits éclats de bombe d’avion à la jambe droite, passé le 1er avril 1918 au 21e régiment du génie, démobilisé le 10 mars 1919, se retire à Levallois (Seine).
  • Chancelier François, né le 20 mai 1882 à Saint-Angel (Corrèze), débourreur de cardes, rappelé le 12 août 1914 au 31e R. I., fait prisonnier le 11 décembre 1914 au doigt du gant de Bas-Jardinet (Meuse), interné au Kriegslazaret 13 AK de Dun (Charleville), transféré le 11 août 1916 au camp de Heuberg en Allemagne, rapatrié le 18 décembre 1918, en permission de 60 jours, démobilisé le 11 mars 1919, se retire à Combressol (Corrèze).
  • Chapart André Aimé, né le 28 avril 1882 à Pussay, frère de Louis Marie Eugène (1878), charcutier, résidant à Pussay, rappelé le 3 août 1914 au 23e régiment de dragons, affecté le 10 août 1914 au 226e R. I., passé le 15 février 1919 au 128e R. I., démobilisé le 8 mars 1919, se retire à Rosny-sur-Seine, cité à l’ordre du régiment : « Brigadier éclaireur dévoué et courageux, au front depuis le début de la campagne, a toujours accompli son devoir », croix de Guerre, médaille interalliée le 29 novembre 1934.
  • Fessard Jacques Louis, né le 17 janvier 1882 à Pussay, frère d’Etienne Jean-Baptiste (1890), chaudronnier, rappelé le 3 août 1914 au 105e R. A. L., passé le 28 mai 1915 au 51e R. A., passé le 1er novembre 1915 au 111e R. A. L., passé le 15 février 1916 au 114e R. A. L., passé le 22 novembre 1917 au 105e R. A. L., rapatrié de l’armée d’Orient le 22 novembre 1917, passé le 1er janvier 1918 au 115e R. A. L., évacué pour paludisme vers différents hôpitaux du 1er mai 1918 au 9 novembre 1918, rentré au dépôt le 13 décembre 1918 après convalescence, démobilisé le 11 février 1919, se retire à Chilleurs-aux-Bois (Loiret).
  • Fessard Valéry Camille, né le 22 juillet 1882 à Pussay, manœuvre, rappelé le 3 août 1914 à la 24e section de C. O. A., passé le 20 avril 1916 au 1er régiment de zouaves, démobilisé le 6 mars 1919, se retire à Paris.
  • Lemaire André Joseph, né le 23 août 1882 à Pussay, fabricant de chaussures, rappelé le 12 août 1914 au 13e régiment de dragons, passé le 12 août 1915 au 13e escadron aux armées, démobilisé le 9 février 1919, se retire à Orléans.
  • Plançon Fernand Eugène, né le 4 août 1882 à Pussay, frère de Joseph Jules (1878), bonnetier puis machiniste automobile, rappelé le 3 août 1914 au 19e escadron du train, passé le 1er septembre 1914 au 13e R. A. service auto, passé le 10 décembre 1915 au 81e R. A. L., passé le 16 décembre 1918 au 85e R. A. L., démobilisé le 17 février 1919, se retire à Paris.

Tirage au sort du 13 février 1904

Les conscrits de la classe 1903 :

  • Herm. And. Baranton (43), Léonard Bouysset (39), René Emile Carré (7), Cyr. Hippolyte Citron (53), Paul Ernest Gille (62), Henri Albert Girault (72), Victor Paul Guyen (46), Maur. Marcel Jérôme (48), Henri François Lesage (55), Eugène Désiré Lhémelin (9), Gaston Louis Maraby (36), Emile Adrien Pillet (27), Georges Bénéd. Savouré (33), André Vergne (74), Antoine Vicilaneix (10), Abel André Vilain (30), Désiré Louis Vilette (2).

Les soldats de la classe 1903 morts pour la France :

  • Bouysset Léonard, né le 29 novembre 1883 à Tulle (Corrèze), bonnetier, marié, rappelé le 11 août 1914, soldat de 2e classe au 31e R. I. de Melun, décédé par suite de blessures en captivité : « A disparu le 11 décembre 1914, son nom figure sur un document allemand parvenu au Ministère des Affaires étrangères indiquant que ce militaire est décédé le 13 décembre 1914 à l’hôpital 3 de Châtel (Ardennes) », déclaré « Mort pour la France » par jugement du tribunal d’Etampes du 13 avril 1920, médaille militaire à titre posthume le 22 mars 1920, transcrit le 28 mai 1920 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Gibier Maurice Emile, né le 4 août 1883 à Châtenay (Eure-et-Loir), charron, marié, un fils mineur, rappelé le 11 août 1914 101e R. I., blessé le 7 septembre 1914, soldat de 1ère classe au 101e R. I., procès-verbal de constatation du 6 avril 1916 (décès paraissant remonter au 1er trimestre 1915) :« L’officier de détails Lerroy du 101e R. I. dressait aux armées un acte constatant que le 28 février précédent [1915] avait disparu sur le champ de bataille de Perthes-lès-Hurlus (Marne) au cours d’une attaque à la baïonnette effectuée sur les tranchées allemandes le soldat de 1ère classe Gibier. Le 6 avril 1916, l’officier d’administration gestionnaire adjoint au groupe des brancardiers divisionnaires de la 159e division d’infanterie en présence des sieurs Brice caporal à la 22e section d’infirmiers militaires et Rousseau soldat à la même section, découvrait sur le champ de bataille de Perthes-lès-Hurlus, aux entonnoirs du bois B 13 à deux cents mètres à l’est du poteau ayant servi pour l’artillerie, le cadavre d’un soldat de 1ère classe qui, pour la plaque d’identité et les papiers et effets dont il était porteur fut reconnu pour être celui du soldat Gibier Maurice Emile ». Le procureur de la République déclare que le soldat Gibier est « Mort pour la France » au combat de Perthes-lès-Hurlus, le 28 février 1915, par jugement déclaratif du 23 mai 1917, transcrit le 7 juin 1917 à Pussay. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Hardoin Louis Henri, né le 28 septembre 1883 à Dommerville, résidant à Paris, garçon fruitier, rappelé le 4 août 1914 au 117e R. I., disparu le 7 octobre 1914 à Andéchy (Somme), déclaré décédé à cette date par jugement du tribunal de la Seine du 25 février 1927, transcrit le 29 mars 1927 à la mairie du 13e arrondissement de Paris. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Lhémelin Eugène Désiré, né le 9 janvier 1883 à Sainte-Mesme (Seine-et-Oise), bonnetier, rappelé le 11 août 1914 soldat de 2e classe au 31e R. I., a disparu le 31 août 1914 au combat de Fossé (Ardennes), déclaré « Mort pour la France » le 31 août 1914 par jugement du tribunal civil de la Seine du 14 janvier 1921, médaille militaire à titre posthume le 24 juillet 1922 : « Mort glorieusement pour la France le 31 août 1914 à Fossé », croix de guerre avec étoile de bronze, transcrit le 26 février 1921 à Paris. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Pillet Emile Adrien, né le 26 novembre 1883 à Pussay, frère de Eugène Louis (de 1874) et de Denis Etienne Constantin (de 1875), bonnetier, rappelé le 11 août 1914 au 31e R. I., soldat de 2e classe au 31e R. I., a disparu le 20 décembre 1914 au plateau de Bolante, forêt d’Argonne (Meuse), déclaré « Mort pour la France » par jugement du tribunal civil d’Etampes du 1er juin 1920, transcrit le 20 novembre 1920 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.

Les autres soldats de la classe 1903 :

  • Carré René Emile, né le 16 avril 1883 à Louville-la-Chenard (Eure-et-Loir), frère d’André Edmond (1888), cordonnier, classé service auxiliaire lors du conseil de révision, classé service armé le 13 novembre 1914, arrivé au corps le 20 décembre 1914 au 46e R. I., reclassé service auxiliaire le 3 septembre 1915 pour faiblesse musculaire, puis passé au 4e R. I. à Auxerre le 20 novembre 1915, passé au 46e R. I. le 24 mars 1916, placé le 5 octobre 1916 en sursis d’appel jusqu’au 30 novembre 1916 au titre de contremaître à la maison Guilbert fabricant de chaussures à Fontainebleau, sursis successivement prolongé jusqu’au 31 mai 1919, démobilisé le 11 mars 1919, se retire à Fontainebleau quelques jours, puis à Pussay.
  • Gille Paul Ernest, né le 25 janvier 1883 à Oinville-Saint-Liphard (Eure-et-Loir), frère de Gaston Auguste (1880) mort pour la France, d’Albert Eugène (1893), de bijoutier, réformé n° 2 en 1906, classé service armée le 24 janvier 1915, a rejoint le dépôt du 1er régiment du génie le 6 juin 1916, dirigé le 5 août 1916 sur le dépôt des métallurgistes à Paris, détaché à la Société française des munitions de chasse et de guerre à Issy-les-Moulineaux le 10 août 1916, démobilisé le 20 mars 1919, se retire à Paris.
  • Guyen Victor Paul, né le 13 février 1883 à Allonnes (Eure-et-Loir), magasinier, rappelé le 3 août 1914 au 19e escadron du train, passé le 30 janvier 1917 au 121e R. A. L., passé le 20 avril 1917 au 83e R. A. L., puis au 83e, démobilisé le 5 mars 1919, se retire à Alfortville (Seine).
  • Lesage Henri François, né le 29 janvier 1883 à Pussay, frère de Paul Charles 1878), boulanger, rappelé le 3 août 1914 à la 9e section de C. O. A., passé successivement à la 3e et 5e section, passé le 19 mai 1916 au 119e R. I., parti en renfort aux armées le 5 septembre 1916, cité à l’ordre du régiment le 9 novembre 1918 : « Soldat très énergique et courageux. S’est offert comme patrouilleur pour situer l’ennemi. Le 19 octobre 1918, s’est particulièrement fait remarquer à la prise d’un bois fortement organisé en attaquant vigoureusement les groupes qui résistaient », croix de Guerre, se retire à Montlouis (Indre-et-Loire).
  • Maraby Gaston Louis Arthur, né le 20 novembre 1883 à Pussay, ouvrier agricole, rappelé le 4 août 1914 au 13e R. A., campagne contre l’Allemagne du 4 août 1914 au 7 mars 1919, démobilisé le 8 mars 1919, se retire à Chalou-Moulineux.
  • Vergne André, né le 6 juillet 1883 à Tulle (Corrèze), bonnetier puis opérateur monteur en chaussures, de retire à Paris.
  • Vialanet Antoine, né le 26 mars 1883 à Tulle (Corrèze), bonnetier puis ouvrier en chaussures, rappelé le 4 août 1914 au 13e R. A. C., passé le 1er août 1915 au 5e R. A., évacué malade le 11 août 1915 à l’hôpital de Villers-Cotterets (Aisne) jusqu’au 31 août, hôpital de Redon du 2 au 7 septembre1915, dépôt de convalescent le 8 septembre 1915, rentré au dépôt le 23 octobre 1915, parti aux armées le 17 juin 1917, démobilisé le 8 mars 1919, se retire à Liancourt (Oise).
  • Vilain Abel André Philippe, né le 15 février 1883 à Pussay, boulanger, rappelé le 3 août 1914 à la 24e section d’infirmiers, passé le 24 janvier 1917 au 5e bataillon de chasseurs à pied, cité à l’ordre de la division le 8 août 1917 : « Très brave chasseur, a assuré son service de coureur d’une manière parfaite pendant la période du 27 juillet au 3 août dans un secteur violemment battu par l’artillerie ennemie », cité à l’ordre de la 66e division d’infanterie le 26 novembre 1917 : « A pris une part active aux combats du 23 au 27 octobre 1917. A fait tout son devoir », croix de Guerre étoile d’argent, démobilisé le 16 mars 1919, se retire à Rosny-sur-Seine.
  • Villette Désiré Louis, né le 29 avril 1883 à Pussay, frère d’André Georges ( 1884) et de Serge René ( 1889), bonnetier, rappelé le 11 août 1914 au 31e R. I., passé le 22 janvier 1916 au 35e R. I. pour l’armée d’Orient, passé le 27 avril 1916 au 153e R. I., blessé le 10 juillet 1916 au combat de la Somme, plaie à la face et au cuir chevelu, a fait partie d’un groupe qui a été cité en ces termes le 2 août 1916 à l’ordre du régiment : « Se sont portés spontanément et sous un violent bombardement au secours de camarades ensevelis qu’ils ont pu dégager »2, passé le 9 juillet 1917 au 176e R. I. puis au 372e R. I., démobilisé le 13 mars 1919, se retire à Pussay, proposé pour une pension temporaire invalidité 10 % le 7 janvier 1920 pour perforation du tympan droit, diminution de l’audition et vertiges constatés, décédé à Pussay le 16 octobre 1921.

Tirage au sort du 12 janvier 1905

Les conscrits de la classe 1904 :

  • René Elysée Citron (1), Louis Alexandre Delangle (48), Gaston Maurice Gâtineau (41), Auguste Emile Elie. Hardy (4), Georges Jean Hospital (60), Fernand Elie André Poussard (20), Paul Preiss (10), Ernest Alexandre Ramolet (9), André Adolphe Raoult (33), Léon Georges Rebiffé (52), Albert Marcel Rémond (8), André Georges Villette (38), Etienne André Villette (13).
conscrits classe 1904 ?

Les soldats de la classe 1904 morts pour la France :

  • Fanon Henri Joseph Valentin, né le 10 mars 1894 à Gommerville (Eure-Loir), journalier, rappelé le 2 novembre 1914, services auxiliaires, soldat de 2e classe au 102e R. I., a disparu le 25 février 1915 à Perthes-lès-Hurlus (Meuse), déclaré décédé le 25 février 1915 par jugement du tribunal de Chartres du 1er mars 1921, transcrit le 27 avril 1921 à Gommerville (Eure-et-Loir). Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Fendant Henri Joseph, né le 7 octobre 1884 à Mérouville (Eure-et-Loir), soldat de 1ère classe au 414e R. I., charretier, marié, un fils mineur, mobilisé le 2 août 1914 au service de la mobilisation des chevaux et voitures, passé au 102e R. I. sa mission terminée, parti aux armées le 8 août 1914, passé au 312e R. I. le 1er juin 1916 sur le front, passé sur le front au 414e R. I. le 21 janvier 1917, nommé soldat de 1ère classe le 3 août 1917, cité à l’ordre du 302e R. I. le 1er mai 1916 : « Depuis le début de la guerre a toujours été un exemple d’énergie et de dévouement ; a fait preuve aux combats des 24 août, et 7 septembre 1914 et aux Eparges, d’un remarquable courage et d’un absolu mépris du danger », croix de guerre avec étoile de bronze, tué à l’ennemi le 29 avril 1918 au combat de Locre (Belgique), inhumé au cimetière national de Lorette, transcrit le 9 août 1918 à Pussay. Il est inscrit sur les monuments de Congerville et de Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Rousseau Paul Adrien, né le 15 août 1884 à Baule (Loiret), coiffeur, marié, une fille mineure, rappelé le 4 août 1914, blessé par balle de fusil à une main une première fois le 11 septembre1914 (Abeille du 03/10/1914), soigné à Orléans, versé dans la 5e section des C. O. A. à Acq (Pas-de-Calais), le 10 juillet 1915, blessé à la jambe gauche et décédé à l’ambulance 14/17 à Acq le 30 octobre 1915, transcrit le 3 janvier 1916 à Pussay, son corps est rapatrié et enterré au cimetière de Pussay le 20 mars 1922. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.

Les autres soldats de la classe 1904 :

  • Delangle Louis Alexandre, né le 21 mars 1884 à Pussay, charron, rappelé le 3 août 1914 au 82e R. A. L., nommé maréchal des logis le 15 décembre 1915, passé le 17 décembre 1915 au 83e R. A. L. Il a probablement dû être blessé mais sa fiche ne le précise pas, puisqu’il est réformé définitif et proposé pour une pension permanente invalidité de 80 % le 4 septembre 1920 pour ankylose de la hanche, marche très difficile et impossible de s’habiller.
  • Gatineau Gaston Maurice, né le 23 juin 1884 à Pussay, représentant de commerce, arrivé au 31e R. I. ayant obtenu un ajournement de six mois pour sciatique rebelle, classé service auxiliaire le 5 juin 1916 pour sciatique droite, maintenu service auxiliaire le 30 novembre 1916 pour sciatique chronique, nommé caporal le 1er janvier 1917, déclaré inapte définitif à servir aux armées le 17 décembre 1917 pour « sciatique rebelle atrophie du membre inférieur droit », affecté dans la réserve au 89e R. I., démobilisé le 25 mars 1919.
  • Hardy Auguste Emile Elie, né le 17 février 1884 à Pussay, crémier, résidant à Paris, rappelé le 3 août 1914 au 131e R. I., parti en campagne le 21 septembre 1914, évacué malade le 24 octobre 1914, reparti sur le front le 17 novembre 1914, évacué malade le 7 juin 1915, nommé caporal le 2 juin 1916, nommé sergent le 21 février 1917, passé le 6 septembre 1917 au 8e bataillon de chasseurs, puis au 16e, blessé le 10 mai 1918 par éclat d’obus à la cuisse gauche, démobilisé le 21 mars 1919, se retire à Vincennes.
  • Poussard Fernand Elie André, né le 23 mai 1884 à Pussay, frère de Fernand Pierre (1893) mort pour la France, réside à Berck-Plage, boulanger, rappelé le 3 août 1914 à la 14e section de C. O. A., passé le 17 août 1916 au 54e R. A. C., passé le 22 août 1916 au 6e R. A. à pied, passé le 27 juillet 1918 au 153e R. A. à pied, démobilisé le 27 février 1919, se retire à Levallois-Perret (Seine).
  • Preiss Paul, né le 17 décembre 1884 à Paris, bonnetier puis cordonnier, rappelé le 4 août 1914 au 31e R. I., passé le 4 novembre 1915 au 105e R. A., démobilisé le 1er mars 1919, se retire à Paris.
  • Ramolet Ernest Alexandre, né le 20 juin 1884 à Pussay, frère de Gustave Eugène (1885), bonnetier puis rabatteur en chaussons, réformé n° 2 le 23 décembre 1909 pour perte d’un œil, maintenu dans la réforme le 25 octobre 1914, classé service auxiliaire le 4 avril 1917 pour acuité visuelle insuffisante, affecté et arrivé le 17 mai 1917 au 1er régiment du génie, passé le 7 juillet 1917 à la 20e section de secrétaires d’état-major, passé le 16 mars 1918 au 22e R. A. C., démobilisé le 22 mars 1919, se retire à Pussay.
  • Rebiffé Léon Georges, né le 23 mars 1884 à Pussay, frère de Fernand René (1875), d’Henri Edmond (1871), employé de bureau, rappelé le 4 août 1914 au 31e R. I., blessé le 11 janvier 1915 à Crouy (Aisne), nommé caporal le 4 octobre 1915, passé le 30 mai 1916 au 246e R. I., passé le 7 septembre 1918 au 167e R. I., tombé au main de l’ennemi le 25 octobre 1918 à Zult en Belgique, rentré en France le 18 décembre 1918, en permission de 30 jours jusqu’au 24 janvier 1919, démobilisé le 11 mars 1919, se retire à Pussay.
  • Villette André Georges, né le 18 août 1884 à Pussay, frère de Serge René (1889) et de Désiré Louis (1883), bonnetier puis magasinier à l’usine à gaz, rappelé le 4 août 1914 au 13e R. A., nommé brigadier le 16 décembre 1915, passé le 6 juillet 1918 au 19e escadron du train, démobilisé le 7 mars 1919, se retire à Paris (habitait Etampes en février 1914).
  • Villette Etienne André, né le 13 juin 1884 à Pussay, frère d’André Alfred (1888), bonnetier puis comptable, rappelé le 3 août 1914 au 19e escadron du train, passé le 20 octobre 1915 au 10e escadron du train, passé le 1er mai 1916 au 8e escadron du train, nommé brigadier le 24 août 1916, passé le 29 janvier 1917 au 25e R. A. C., passé le 1er octobre 1917 au 45e R. A., démobilisé le 17 mars 1919, se retire à Paris (habitait déjà Paris en 1919).

Conseil de révision de janvier 1906

Les conscrits de la classe 1905 :

  • Antoine Bouysset, Albert Clément Boulommier, René Georges Jérôme – engagé volontaire au 10e bataillon de chasseurs à pieds, René Désiré Lhémelin, Armand Meillet, Gustave Eugène Ramolet, Henri Eugène Renard, Alexandre Paul Richon, Sem. Louis Robert, Jean Rousarie – engagé volontaire au 21e régiment d’infanterie coloniale, Eugène Théodet – engagé volontaire au 1er régiment de zouaves, Jean Vergne.

Les soldats de la classe 1905 morts pour la France :

  • Boulommier Albert Clément, né le 2 mai 1885 à Pussay, serrurier mécanicien, passé des subdivisions complémentaires territoriales dans le personnel énuméré au tableau A le 21 septembre 1917, soldat à la 3e section de chemin de fer, décédé suite à des blessures de guerre le 17 août 1918 à Orléans, transcrit le 18 août 1918 à Orléans. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Gidel Francisque, né le 25 novembre 1885 à Montaigut (Puy-de-Dôme), marié, soldat de 2e classe au 55e R. I., a disparu au cours de la bataille d’Hangest-en-Santerre (Somme), son corps a été identifié sur le champ de bataille à la date du 17 août 1918, d’après les indications portées sur la plaque d’identité et autres effets dont il était détenteur. Déclaré « Mort pour la France à cette date par jugement du tribunal d’Etampes du 9 décembre 1919, transcrit le 28 janvier 1920 à Pussay Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon..

Les autres soldats de la classe 1905 :

  • Bouysset Antoine, né le 3 octobre 1885 à La Guenne (Corrèze), frère de Léonard (1883) mort pour la France et d’ Albert (1897), ouvrier en chaussures puis chef machiniste tramway, rappelé le 4 août 1914 au 31e R. I., prisonnier le 11 décembre 1914 au Bas-Jardinet (Meuse), interné à Quedlinburg en Allemagne, rapatrié le 5 janvier 1919, démobilisé le 22 mars 1919, se retire à Tulle (Corrèze).
  • Jérôme René Georges, né le 14 octobre 1885 à Orléans, frère d’Edgard (1896), de Charles Eugène (1881) mort pour la France et de Paul André (1892), peintre, rappelé le 11 août 1914, au 26e bataillon de chasseurs à pied, parti aux armées le 6 septembre 1914, prisonnier de guerre le 28 mai 1918 au combat de Condé Missy (Aisne), interné à Lamsdorf, rapatrié d’Allemagne le 12 janvier 1919, passé le 17 février 1919 au 35e R. I. T., démobilisé le 9 mars 1919, se retire à Courbevoie.
  • Ramolet Gustave Eugène, né le 30 octobre 1885 à Pussay, frère d’Ernest Alexandre (1884), ouvrier en chaussures, rappelé le 4 août 1914 au 26e bataillon de chasseurs à pied groupe cycliste, nommé sergent le 29 septembre 1914, passé le 29 janvier 1915 au 1er régiment de tirailleurs algériens, fait prisonnier en Champagne le 15 juillet 1918, interné à Giessen, rentré en France le 6 décembre 1918, démobilisé le 3 avril 1919, se retire à Pussay.
Correspondance du 11 novembre 1914
Correspondance du 11 novembre 1914

Gustave Ramolet marqué d’une croix

  • Renard Henri Eugène, né le 3 février 1885 à Pussay, maçon, rappelé le 4 août 1914 au 31e R. I., passé le 30 mai 1916 au 246e R. I., fait prisonnier le 2 juin 1918 à Autrêches (Oise), rapatrié le 7 décembre 1918, cité à l’ordre du jour du régiment le 22 mars 1915 : « A quitté Melun le 10 août 1914 avec le 231e R. I., a assisté à la bataille de Friauville le 25 août , au combat d’Iverny-Monthyon le 5 septembre, à la bataille de la Marne le 6 septembre devant Barcy, entré à Soissons le 12 septembre, a participé aux opérations du nord de cette ville du 13 septembre au 7 janvier 1915. A soutenu énergiquement la lutte dans les tranchées allemandes de la cote 132 devant Crouy du 8 au 12 janvier. A fait bravement son devoir et a bien mérité de la Patrie », cité à l’ordre du régiment le 5 août 1915 : « Le 10 janvier, son lieutenant venant d’être grièvement blessé dans les tranchées allemandes, se trouvait dans l’impossibilité de se relever, l’a transporté sous les balles et les obus, jusqu’à un léger abri pratiqué dans la tranchée ; est revenu au combat ; puis à la nuit, plaçant son lieutenant sur une couverture, en dehors de la tranchée, l’a traîné ainsi jusqu’au poste de secours, est revenu prendre sa place dans les rangs de sa compagnie », croix de Guerre, démobilisé le 14 mars 1919, se retire à Pussay, médaille militaire en 1933.
  • Richon Alexandre Paul, né le 18 mars 1885 à Etampes, frère de Charles Fernand (1895), ouvrier bonnetier, rappelé le 4 août 1914 au 31e R. I., passé le 30 mai 1916 au 246e R. I., passé le 22 juin 1917 au 2e régiment de zouaves, passé le 5 août 1917 au 2e bis de zouaves à Oran en Algérie, passé le 31 mars 1919 au 31e R. I., démobilisé le 2 avril 1919, se retire à Pussay.
  • Vergne Joseph, né le 8 juillet 1885 à Tulle (Corrèze), ajusteur mécanicien puis réparateur de magnéto, se retire à Amboise (Indre-et-Loire).

Conseil de révision du 2 mai 1907

Le conscrit ajourné de la classe 1904 :

  • Jean Hospital (B).

Le conscrit ajourné de la classe 1905 :

  • Armand Meillet (Service auxiliaire).

Les conscrits de la classe 1906 :

  • Jules J. Ch. Bailly (E), Edmond Henri Bouthemy (B), Lucien G. A. Chenu (E), Dieudonné Deyhayes (B), Clodomir Paul Dorard (B), Maurice Gaston Fagnou (B), Georges Franchet (B), Albert Eugène Haquet (B), Henri Aug. Hervieux (B), Maurice Ch. Imbault (Bon pour le service), Désiré Arsène Germain Leloup (Ajourné), Louis Romain Leroux (B), Raymond L. G. Mérault (B), Abel Désiré Pillet (A), Auguste Preiss (B), André Gustave Puis (B), Paul Maurice Robert (B), Pierre Henri Savouré (Exempté), André louis Thomin (B), Louis Gustave Villette (B).

Les soldats de la classe 1906 morts pour la France :

  • Bourlange Benoit, né le 26 août 1886 à Brageac (Cantal), instituteur, caporal au 231e R. I., envoyé en patrouille, il tombe mortellement blessé à Cuffies (Aisne) le 19 septembre 1914 et décède le lendemain à Vauxrot (Aisne) où il est enterré, transcrit le 4 octobre 1915 à Brageac. Croix de guerre et médaille militaire. Une plaque commémorative est apposée par ses collègues sur les murs de l’école de garçons qui est aujourd’hui l’école maternelle Pauline Kergomard à Pussay. Elle est inaugurée en même temps que le monument du Souvenir de Pussay, le 25 septembre 1921. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie.
  • Bouthemy Edmond Henri, né le 8 mars 1886 à Pussay, cultivateur, rappelé le 4 août 1914 soldat de 2e classe au 89e R. I. de réserve, 17e Cie, tué à l’ennemi le 6 septembre 1914 à Barcy (Seine-et-Marne), transcrit le 4 février 1915 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Corsin Charles Antoine, né le 23 septembre 1886 à Gommerville (Eure-et-Loir), employé de commerce, classé pour le service armé le 28 novembre 1914, soldat de 2e classe au 23e R. I. coloniale, tué à l’ennemi le 20 juillet 1918 devant Courmas (Marne), cité à l’ordre du régiment le 7 février 1918 : « Sur le front depuis août 1915, a pris part à tous les combats du régiment et a toujours été pour ses camarades un exemple de sang-froid et de bravoure, notamment au chemin des Dames », transcrit le 15 avril 1919 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Leroux Louis Romain, né le 20 juillet 1886 à Monnerville, frère de Eugène Ernest (de 1891), journalier, rappelé le 7 septembre 1914 au 132e R. I. de Fontainebleau, tué à l’ennemi le 14 mars 1915 aux Bois des Eparges (Meuse), transcrit le 12 juillet 1916 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Savouré Pierre Henri, né le 6 mars 1886 à Pussay, garçon de café, exempté en 1907, incorporé le 19 mars 1915 à la 22e section C. O. A., passé le 19 avril 1915 à la 8e section C. O. A., passé le 1er février 1916 à la 3e section C. O. A., passé au 127e R. I., 7e Cie, le 11 septembre 1916, tué à l’ennemi par balle à la tête le 16 août 1917 près de la ferme du cimetière de Bixschoote en Belgique, inhumé au cimetière militaire allemand situé près de la ferme du cimetière de Bixschoote en Belgique, transcrit le 19 novembre 1917 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.

Les autres soldats de la classe 1906 :

  • Deshayes Dieudonné François, né le 7 mars 1886 à Garancières-en-Beauce (Eure-et-Loir), frère de Bénoni Constant (1891) mort pour la France, de Gédéon Germain (1888) mort pour la France, de Arthur Louis (1895) et de Emile Constantin (1898), bonnetier, rappelé le 4 août 1914 au 46e R. I., parti aux armées le 9 août 1914, passé le 15 mars 1916 au 276e R. I., passé le 16 septembre 1917 au 12e R. I., démobilisé le 11 mars 1919.
  • Franchet Georges, né le 15 avril 1886 à Vierzon (Cher), frère de clément (1888) et de Robert Gaston (1894), ouvrier en chaussures, rappelé le 4 août 1914 au 32e R. A. C., passé le 21 juillet 1915 au 54e R. A., passé le 1er octobre 1917 au 52e R. A. C., passé le 1er avril 1918 au 178e R. A. C., démobilisé le 24 mars 1919, se retire à Pussay, réformé temporaire pension 10 % le 12 mai 1921 pour « séquelles légères de contusion grave du thorax », séquelles qui vont se transformer au fil des années en emphysème pulmonaire compliqué de bronchite localisée du poumon droit avec pension permanente de 10 % en 1925.
  • Leloup Désiré Arsène Germain, né le 20 mai 1886 à Baudreville (Eure-et-Loir), frère de Fernand François (1889) mort pour la France, de François Pierre (1897) et de Henri Jules (1894), expert-comptable, rappelé le 3 août 1914 au 82e R. I., nommé sergent le 21 mars 1915, nommé sergent-major le 20 mai 1915, passé le 1er juin 1916 au 289e R. I., passé le 8 septembre 1918 au 6e R. I., cité le 15 septembre 1918 à l’ordre du régiment : « Dévoué et courageux, a participé aux combats livrés par le régiment de mars à août 1918 », croix de Guerre étoile de bronze, démobilisé le 28 mars 1919, se retire à Paris.
  • Pillet Abel Désiré, né le 22 août 1886 à Pussay, boucher, rappelé le 11 août 1914, réformé n° 2 le 26 août1914 pour tuberculose pulmonaire, maintenu dans la réforme le 7 juin 1915.
  • Preiss Auguste, né le 27 juin 1886 à Paris, ouvrier bonnetier, rappelé le 4 août 1914 au 46e R. I., parti aux armées le 6 septembre 1914, passé le 21 avril 1915 au 67e R. I. T., passé le 13 mai 1915 au 8e escadron du train, classé service auxiliaire inapte au service auto pour myopie le 6 juillet 1917, maintenu service auxiliaire le 9 novembre 1917, passé le 25 juillet 1917 au 20e escadron de train puis au 17e, démobilisé le 17 mars 1919, se retire à Pussay.
  • Puis André Gustave, né le 13 avril 1886 à Angerville, camionneur, réformé n° 2 le 24 juillet 1911 pour fracture de la jambe gauche, rappelé le 11 mars 1915 à la 22e section de C. O. A., nommé caporal le 13 juillet 1915, affecté le 16 octobre 1916 au service de garde des voies de communication, section E secteur B, passé le 21 novembre 1916 au 20e escadron de train, déclaré inapte définitif le 13 novembre 1917 pour fracture du tibia et du péroné, placé le 24 octobre 1917 en sursis d’appel au titre de lui-même : entrepreneur de transports à Pussay sursis successivement prolongé jusqu’au 31 juillet 1919, démobilisé le 3 mai 1919, se retire à Pussay.
  • Robert Paul Maurice, né le 31 juillet 1886 à Saint-Mesme (Seine-et-Oise), frère de Charles René (1890) mort pour la France et de et Albert Louis (1897) mort pour la France, boucher, rappelé le 4 août au 32e R. A. C., parti aux armées le 4 août, évacué malade le 24 juillet 1917, proposé pour la réforme n° 1 avec gratification de 4e catégorie le 15 février 1919 pour tuberculose pulmonaire, démobilisé le 20 février 1919, proposé pour pension temporaire 50 % le 23 juillet 1920, proposé pour pension permanente 100 % plus surpension 40 % le 26 août 1921 pour bacillose pulmonaire, décédé le 22 novembre 1921 à Souain (Marne).
  • Thomin André Louis, né le 19 novembre 1886 à Pussay, épicier puis courtier-receveur, rappelé le 3 août 1914 au 346e R. I., démobilisé le 12 mars 1919, se retire à Paris
  • Villette Louis Gustave, né le 2 juin 1886 à Pussay, monteur en chaussures, rappelé le 4 août 1914 au 31e R. I., passé le 30 mai 1916 au 246e R. I., cité à l’ordre de la brigade le 30 août 1918 : « Coureur, a pendant 8 jours de combats consécutifs assuré avec le plus grand dévouement la transmission des ordres et comptes rendus dans les plus violents bombardements », croix de Guerre, passé le 1er septembre 1918 au 167e R. I., démobilisé le 29 mars 1919, se retire à Pussay.

Conseil de révision du 19 mars 1908

Les conscrits ajournés de la classe 1906 :

  • Désiré A. G. Leloup (B), Abel Désiré Pillet (B).

Les conscrits de la classe 1907 :

  • François Félix Brancharel (Bon pour le service), Brinon (Ajourné), Maurice Auguste Bourdeau (B), Fernand Eugène Dargère (B), Marino Charles Dargère (Exempté), Maurice Alexandre David (A), Paul Florentin Delatouche (B), Louis Paulin Drouet (B), Auguste Désiré Fournier (B), Joseph Adrien Grassin (A), Edouard Ernest Laurent (B), René Adolphe Rémond (Engagé volontaire), Gaston Louis Vanneau (A).

Les soldats de la classe 1907 morts pour la France :

  • Brancharel Félix François, né le 8 octobre 1887 à Orches (Cantal), comptable, rappelé le 3 août 1914, caporal fourrier au 146e R. I., 18e Cie, décédé entre le 30 mars et le 2 avril 1915 au Bois-le-Prêtre (Meurtre-et-Moselle), cité à l’ordre du régiment le 23 septembre 1915 « une superbe attitude au feu, est allé volontairement, pendant la nuit, reconnaître les tranchées ennemies », la croix de guerre est remise par le maire Gustave Brinon en février 1916 à sa veuve. (Abeille du 04/03/1916), transcrit le 3 juin 1915 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Dauvergne Louis Marie Charles, né le 23 novembre 1887 à Dourdan (Seine-et-Oise), charretier, rappelé le 3 août 1914 au 13e R. A. de campagne, 2e canonnier à la 3e batterie, mort par accident en service commandé le 18 juin 1917 à 800 mètres au nord de la commune de Roucy (Aisne), transcrit le 18 décembre 1917 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Delatouche Paul Florentin, né le 21 mai 1887 à Chalou-Moulineux, perruquier, rappelé le 4 août 1914 au 168e R. I., soldat de 2e classe au 168e R. I., tué à l’ennemi le 9 janvier 1915 dans les tranchées de Limey (Meuse), transcrit le 27 septembre 1915 à Pussay. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Michau Julien Albert, né le 31 décembre 1887 à Levesville-la-Chenard (Eure-et-Loir), charretier, marié, rappelé le 4 août 1914 au 131e R. I., disparu et blessé le 31 août 1914 à Fossé (Ardennes), « Il résulte de renseignements que ce militaire est décédé le 9 septembre 1914 au lazaret de Limburg (Allemagne) », déclaré « Mort pour la France » par jugement du tribunal d’Etampes du 1er juin 1920, transcrit le 12 juillet 1920 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Vanneau Gaston Louis, né le 31 août 1887 à Pussay, ouvrier agricole, rappelé le 4 août 1914 au 82e R. I. de Montargis, tué à l’ennemi le 25 janvier 1915 à Vauxbuin-Villeneuve-Saint-Germain (Aisne), transcrit le 11 septembre 1915 à Pussay. Son corps est rapatrié et réinhumé dans le cimetière de Pussay le 8 juin 1922. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.

Les autres soldats de la classe 1907 :

  • Bourdeau Maurice Auguste, né le 5 mars 1887 à Pussay, cultivateur, rappelé le 12 août 1914 au 17e régiment de chasseurs, parti aux armées le 25 mai 1915, mis en congé de démobilisation le 23 mars 1919.
  • David Maurice Alexandre, né le 2 septembre 1887 à Pussay, épicier résidant à Paris, rappelé le 3 août 1914 au 131e R. I., parti aux armées le 9 août 1914, cité le 8 novembre 1916 : « A fait preuve d’un grand courage et d’un dévouement absolu en réparant sans souci de la fatigue et du danger les lignes téléphoniques sans cesse coupées par le bombardement », croix de Guerre avec étoile de bronze, cité le 25 mai 1917 : « Soldat téléphoniste, a maintenu les liaisons avec une activité et un courage exceptionnels dans des circonstances souvent périlleuses durant la période du 16 au 22 avril 1917 », croix de Guerre avec étoile de bronze, passé le 18 août 1917 au 234e R. I., démobilisé le 28 mars 1919.
  • Drouet Louis Paulin, né le 28 juin 1887 à Pussay, gérant d’épicerie, rappelé le 3 août 1914 au 23e R. I., parti aux armées le 8 août 1914, évacué blessé le 12 décembre 1914 pour fièvre typhoïde, reparti aux armées le 28 septembre 1915, cité à l’ordre du régiment le 15 juillet 1918 : « Très bon soldat courageux et dévoué. Au front depuis plus de trente mois. A toujours fait bravement son devoir. S’est particulièrement distingué à l’attaque du 9 juin 1918 », nommé soldat de 1ère classe le 15 septembre 1918, cité à l’ordre de la division le 20 novembre 1918 : « Soldat d’un courage et d’une endurance exemplaires. A été d’un bel exemple pour ses camarades pendant toute la poursuite de l’ennemi. S’est particulièrement distingué au cours d’une reconnaissance dans les lignes ennemies. A contribué à la capture de 7 prisonniers », croix de Guerre avec étoile de bronze, passé le 24 janvier 1919 au 21e R. I. C., démobilisé le 25 mars 1919.
  • Fournier Auguste Désiré, né le 15 août 1887 à Pussay, rabatteur en chaussures, rappelé le 3 août 1914 au 168e R. I., classé service auxiliaire le 4 octobre 1915 pour blessure du pied droit par shrapnell, maintenu service auxiliaire le 18 janvier 1916 pour « déformation du talon par fracture », déclaré inapte définitif le 3 septembre 1917, médaille interalliée le 22 février 1935.
  • Grassin Joseph Adrien, né le 12 avril 1887 à Pussay, fileur, rappelé le 3 août 1914 au 27e régiment de dragons, maintenu service auxiliaire le 28 octobre 1914, déclaré inapte définitivement à faire campagne le 29 septembre 1917 pour faiblesse générale, démobilisé le 2 août 1919, se retire à Pussay.

Conseil de révision du 22 mars 1909

Les conscrits ajournés de la classe 1907 :

  • Joseph Grassin (Service Auxiliaire), Gaston Vanneau (B), Maurice David (B).

Les conscrits de la classe 1908 :

  • Maurice Benoit (Bon pour le service), Jacques Brinon (B), André Carré (B), Paul Corsin (B), Gédéon Deshayes (B), Clément Franchet (B), Pierre Gautron (B), Julien Gesse (B), Edouard Hatton, André Hervieux (B), E. Loiseau (B), Georges Albert Petit (A), Ambroise Plançon (Service Auxiliaire), Louis Preiss (Bon Absent), René Richon (B), Léonard Védrenne (B), André Vilette.

Les soldats de la classe 1908 morts pour la France :

  • Aubert Victor Léon, né le 5 avril 1888 à Méry-sur-Oise Seine-et-Oise, cultivateur, incorporé le 2 août 1914 au R. I. de Compiègne, passé au 211e R. I. le 22 mars 1916 puis au 214e R. I. le 15 avril 1916, tué à l’ennemi le 1 septembre 1916 à Bréveaux commune de Verdun-sur-Marne, transcrit le 16 janvier 1917 à Méry-sur-Oise. Inhumé à la nécropole Nationale de Houdainville tombe 116.
  • Benoit Maurice Léopold, né le 16 février 1888 à Mérouville (Eure-et-Loir), charretier, rappelé le 3 août 1914 au 131e R. I., disparu vers le 19 septembre 1914 dans la région de Véry (Meuse), déclaré « Mort pour la France » le 19 septembre 1914 par jugement déclaratif du tribunal de Corbeil du 24 septembre 1920, transcrit le 15 octobre 1920 à Juvisy. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Deshayes Gédéon Germain, frère du précédent, né le 30 juillet 1888 à Garancières-en-Beauce (Eure-et-Loir), frère de Benoni Constant (de 1891), bonnetier, marié, deux enfants mineurs, rappelé le 3 août 1914 au R. I. de Blois, a disparu le 9 septembre 1914 aux bois du Champ-Midi et de Charpentière près de Louppy-le-Petit (Meuse) « ainsi qu’en fait foi un acte de disparition dressé aux armées le 20 novembre 1916 disant qu’il a disparu au cours du combat et qu’il est présumé tué », déclaré « Mort pour la France » par jugement du tribunal d’Etampes du 4 novembre 1919, transcrit le 31 décembre 1919 à Pussay. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Gautron Pierre Edmond, né le 1er novembre 1888 à Paris, journalier, rappelé le 3 août 1914 au 4e R. I. 12e Cie, décédé par suite de blessures de guerre le 9 janvier 1915 au bois de Lachalade (Meuse), transcrit le 8 mars 1915 à Pussay, cité le 4 avril 1920 : « Bon soldat tué le 9 janvier 1915 à l’attaque au ravin des Meurissons en Argonne », médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Gesse Julien Armand Alexandre, né le 17 décembre 1888 à Pussay, garçon de café, rappelé le 3 août 1914 au 82e R. I., évacué blessé, commotion par explosion d’obus, le 19 septembre 1914 à Varennes-en-Argonne (Meuse), rentré au dépôt le 18 octobre 1914, nommé sergent le 1er septembre 1915, cité à l’ordre de la division d’infanterie le 27 septembre 1918 : « A fait preuve de courage et de sang-froid, d’initiative et de dévouement. Traversant un village bombardé et ayant des pertes parmi ses bombardiers s’est occupé de mettre à l’abri les hommes qu’il commandait puis n’a pas hésité à retourner au milieu du village, malgré la violence du feu, pour donner aux blessés les premiers soins », croix de guerre avec étoile de bronze, nommé adjudant le 3 mai 1919, mis en congé illimité de démobilisation le 18 juillet 1919 par le 46e R. I., réformé définitivement n° 1 pension temporaire d’invalidité 60 % le 19 novembre 1931, sclérose pulmonaire très accentuée, puis invalidité 100 % le 20 août 1932. La date de son décès ne nous est pas connue et pourtant il figure sur le monument aux morts à l’année 1918. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay et dans l’église.
  • Marcault Abel Etienne Emile, né le 26 décembre 1888 à Sougy (Loiret), soldat au 131e R. I., « Le 15 juillet 1915 était adressé à M. le Ministre de la Guerre, par l’Officier des détails du 131e R. I., sur le front des troupes, un acte de disparition concernant le soldat Marcault Abel Emile Etienne… D’après les renseignements fournis par l’autorité militaire, il est à présumer que le soldat Marcault a été tué par la commotion causée par l’éclatement d’un obus. Aucun témoignage cependant n’a pu être recueilli pour certifier ce décès. Le nom du soldat Marcault ne figurant sur aucune des listes de prisonniers français internés en Allemagne communiquées par la voie diplomatique, en exécution de la convention de La Haye,, il y a tout lieu de penser que le susnommé est mort pour la France au combat de Cheppy (Meuse) le 15 septembre 1914 », déclaré « Mort pour la France » par jugement du tribunal d’Etampes du 15 novembre 1916. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Petit Georges Albert, né le 3 juillet 1888 à Paris, pâtissier, rappelé le 2 août 1914 au 131e R. I., passé le 1er juin 1915 au 1er régiment de zouaves, passé au 3e régiment de zouaves le 13 novembre 1915, disparu le 27 février 1916 à Verdun, avis de disparition du 15 juin 1916, décédé antérieurement au 22 septembre 1916 ? déclaré décédé le 25 février 1916 par jugement du tribunal de la Seine du 2 juin 1922. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    Georges Albert Petit le 1er juillet 1915
  • Preiss Louis, né le 14 mars 1888 à Paris, journalier, célibataire, rappelé le 6 août 1914 au 5e groupe spécial, passé le 26 juin 1915 au 82e R. I., passé le 25 mars 1915 au 80e R. I., évacué malade le 18 mai 1915, rentré au dépôt le 11 juillet 1915, passé au 416e R. I. le 23 juillet 1915, disparu aux tranchées de la Vistule à Tahure (Marne) le 26 septembre 1915, déclaré « Mort pour la France » le 26 septembre 1915 par jugement du tribunal d’Etampes du 31 mai 1921, transcrit le 12 juillet 1921 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Villette Georges Emile né le 30 juillet 1888 à Charenton-le-Pont (Seine), ne figure sur aucun monument ni plaque. Pourtant, ce soldat du 226e R. I., disparu devant Carency (Pas-de-Calais) le 6 décembre 1914, transcrit le 31 janvier 1921 à Paris 4e, est enterré dans le cimetière de Pussay.

Les autres soldats de la classe 1908 :

  • Brinon Jacques Adrien Gustave, né le 16 novembre 1888 à Pussay, directeur d’usine de chaussures, rappelé le 11 août 1917 au 7e régiment de dragons, blessé le 9 octobre 1914 par balle shrapnell au tiers inférieur de la cuisse gauche à Sailly-sur-la-Lys (Pas-de-Calais), en traitement à l’hôpital 33, à Vannes (Morbihan), affecté dans la réserve (plan P) au 16e régiment de dragons.
  • Carré André Edmond, né le 16 juillet 1888 à Louville-la-Chenard (Eure-et-Loir), frère de René Emile (1883), coupeur en chaussures, résidant à Pussay, rappelé le 4 août 1914 au 5e escadron du train, passé le 11 octobre 1915 au 30e R. A., passé le 21 octobre 1915 au 85e R. A. L., passé le 29 juillet 1918 au 90e R. A. L., démobilisé le 11 juillet 1919, se retire à Pussay.
  • Franchet Clément, né le 30 août 1888 à Romorantin (Loir-et-Cher), frère de Georges (1886) et de Robert Gaston (1894), chauffeur automobile, rappelé le 3 août 1914 au 5e escadron du train, passé le 1er janvier 1915 au 20e escadron, passé le 1er juillet 1917 au 4e escadron, passé le 28 septembre 1918 au 8e escadron, démobilisé le 29 mars 1919, se retire à Poissy.
  • Hatton Edouard Henri, né le 10 novembre 1888 à Mérouville (Eure-et-Loir), frère d’Abel Jules (1894), coupeur en chaussures, exempté lors du conseil de révision en 1910, rappelé le 24 février 1915 au 168e R. I., blessé le 14 juillet 1915 par éclat de grenade, plaie à la fesse gauche, passé le 18 septembre 1915 au 89e R. I., cité à l’ordre du régiment le 24 avril 1917 : « A fait preuve de courage et d’entrain pendant la durée du combat le 16 avril 1917 donnant à tous le plus bel exemple du devoir », croix de Guerre étoile de bronze, nommé soldat 1ère classe le 22 juillet 1917, démobilisé le 11 juillet 1919, se retire à Pussay.
  • Plançon Ambroise Joseph, né le 12 octobre 1888 à Pussay, charron, rappelé le 4 août 1914 au 13e R. A. C., renvoyé dans ses foyers le 11 août 1914, rappelé le 22 juin 1915 à la 24e section de C. O. A., passé successivement à la 7e et 14e, passé le 3 février 1917 au 128e R. I., cité à l’ordre du bataillon le 3 août 1918 : « Soldat d’élite, s’est particulièrement distingué au cours des combats du 24 au 27 juillet 1918, a participé comme volontaire à plusieurs patrouilles hardies rapportant des renseignements précieux », croix de Guerre étoile d’argent, cité à l’ordre de la division par le général Riberpray : « Soldat très dévoué et courageux, s’est toujours spontanément offert pour assurer des ravitaillements jusqu’aux premières lignes et dans des conditions souvent critiques, s’est notamment distingué en juillet et décembre 1916 dans des secteurs particulièrement bombardés », cité à l’ordre du régiment le 18 novembre 1918 : « S’est offert comme volontaire pour aller chercher en avant de sa Cie et dans un terrain constamment battu par les mitrailleuses ennemies deux gradés et un homme blessés », démobilisé le 27 mars 1919, se retire à Pussay, classé affecté spécial employé permanent de l’administration des chemins de fer de l’Etat comme charron le 23 mars 1919, médaille militaire en 1932.
  • Vedrenne Léonard, né le 1er septembre 1888 à Tulle (Corrèze), bonnetier puis facteur compagnie Paris-Orléans, classé le 2 mai 1912 dans l’affectation spéciale 3e section de chemin de fer de campagne comme homme d’équipe à la compagnie d’Orléans.
  • Villette André Alfred, né le 13 octobre 1888 à Pussay, se retire à Vincennes.

Quand les conscrits sont assez nombreux au village, ils se cotisent pour acheter un drapeau, engagent des musiciens et accompagnés de leurs parents et amis, partent au chef-lieu de canton pour le tirage au sort. Des flots de rubans multicolores sont attachés derrière leurs casquettes et une cocarde est fixée sur leurs poitrines. Après quoi, tous les conscrits rentrent au village, musique en tête et la fête commence.

Conscrits classe 1908
27 juin 1910 – classe 1907/1908 – atelier des bottiers du 13ème Dragon

Conseil de révision du 21 mars 1910

Le conscrit ajourné de la classe 1908 :

  • Georges Albert Petit (B).

Les conscrits de la classe 1909 :

  • Pierre Alphonse Bouillon (B), Georges René Bourdeau (B), Maurice Charles Bourdon (B), François Jean Marie Brinon (Bon pour le service), Gustave Émile Collignon (Exempté), André Élie Dauvillier (B), Jules Camille David (B), Ernest Florentin Fessard (A), André Maxime Fouassier (B), Georges louis Alexandre Gontard (B), Gaston René Guyen (B), Joseph Lucien André Hardouin (Services Auxiliaires), Louis Gaston Hardy (B), Fernand François Leloup (B), Jean Baptiste Michau (B), Abel Adolphe Pannetier (B), Gaston Henri Richon (B), Jean Tersou (B), Baptiste Vergue (S A ), Serge René Vilette (B) .

Les soldats de la classe 1909 morts pour la France :

  • Bouillon Pierre Alphonse, né le 4 octobre 1889 à Chalou-Moulineux, chauffeur, mobilisé le 4 août 1914, soldat de 2e classe au 4e régiment de zouaves de marche, cité à l’ordre du régiment le 29 janvier 1916. « Agent de liaison du 21 au 24 janvier 1916. S’est montré d’un courage à toute épreuve en assurant sous un violent bombardement la liaison entre sa section et son commandant de compagnie le 29 janvier 1916 », décédé de ses blessures le 9 juin 1916 à l’ambulance 3/5 de Froidos (Meuse), transcrit le 4 octobre 1916 à Congerville, médaille militaire le 12 décembre 1920, « zouave courageux et dévoué, blessé mortellement à la cote 304 le 9 juin 1916 en faisant vaillamment son devoir », croix de guerre avec étoile de vermeil. Il est inscrit sur les monuments aux morts de Pussay, Congerville, Angerville, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
Bouillon Pierre
  • Dubois Aman Désiré Gilbert, né le 9 janvier 1889 à Grandville Gaudreville (Eure-et-Loir), cultivateur, rappelé le 3 août 1914 au 23e R. I. coloniale, parti aux armées le 7 août 1914, évacué pour maladie le 1er mars 1915, rentré au dépôt le 6 juillet 1915, reparti aux armées le 13 octobre 1915, disparu le 20 juillet 1916 entre Assevillers et Barleux (Somme), déclaré décédé à cette date par jugement du tribunal de la Seine le 2 septembre 1920. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie.
  • Fessard Ernest Florentin, né le 22 mars 1889 à Richarville (Seine-et-Oise), maçon, célibataire, rappelé le 3 août 1914 au 23e R. I. coloniale, a disparu le 22 août 1914 à Neufchâteau (Belgique), acte de disparition du 20 février 1916, avis de disparition du 9 mars 1916, déclaré décédé le 22 août 1914 par jugement du tribunal d’Etampes du 24 septembre 1920, transcrit le 1er mars 1921 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Fouassier André Maxime, né le 20 août 1889 à Chaingy (Loiret), ouvrier en cuir, rappelé le 3 août 1914 au R. I. coloniale, décédé le 13 septembre 1914 à l’hôpital de Vitry-le-François, (Marne), suite à ses blessures, transcrit le 6 mars 1916 à Pussay, médaille militaire le 31 octobre 1919 : « Excellent soldat qui s’est vaillamment conduit sur le champ de bataille, grièvement blessé le 6 septembre 1914 à Ecriennes (Marne), Mort pour la France des suites de ses blessures ». Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Leloup Fernand François, né le 14 août 1889 à Pussay, employé de bureau, marié, rappelé le 3 août 1914 au 11e régiment de zouaves, sergent major le 4 octobre 1914, a disparu le 9 novembre 1914 à Luyghem (Belgique), déclaré « Mort pour la France » à cette date par jugement du tribunal d’Etampes du 24 septembre 1920, transcrit le 10 février 1921 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Michau Jean Baptiste, né le 11 décembre 1889 à Janville (Eure-et-Loir), ouvrier en cuir, célibataire, rappelé le 3 août 1914 au 82e R. I., rentré au dépôt le 18 septembre 1914, reparti aux armées le 2 octobre 1914, caporal au 82e R. I. le 25 mai 1915, a disparu le 18 avril 1917 à Juvincourt (Aisne), déclaré « Mort pour la France » le 18 avril 1917 par jugement du tribunal d’Etampes du 21 octobre 1921, transcrit le 11 novembre 1921 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.

Les autres soldats de la classe 1909 :

  • Bourdeau Georges René, né le 4 juin 1889 à Pussay, frère de Charles Désiré (1874), ouvrier en chaussures, rappelé le 4 août 1914 au 32e R. A. C., rentré au dépôt le 25 juillet 1916, réformé temporaire 1ère catégorie le 6 décembre 1916 pour « sycosis de la barbe rebelle au traitement » et classé service auxiliaire le 12 mars 1917, affecté le 26 avril 1917 à la 20e section de secrétaires d’état-major et de recrutement, passé le 26 avril 1918 au 19e escadron du train puis au 18e le 19 septembre 1918, mis en congé de démobilisation le 20 avril 1919.
  • Brinon François Jean Marie, né le 28 janvier 1889 à Pussay, frère d’Etienne Paul (1890) et de Paul Henri (1892), industriel en bonneterie, rappelé le 3 août 1914 au 30e R. A. C., blessé et fait prisonnier le 22 août 1914 à Ville-Houdlémont (Meurthe-et-Moselle) par balle aux cuisses, interné à Regensburg (Ratisbonne) en Allemagne, rapatrié le 26 décembre 1918, démobilisé le 30 juillet 1919, se retire à Pussay.
  • Dauvillier André Elie, né le 2 mai 1889 à Pussay, maçon, réformé n° 2 le 10 juin 1911, classé service armé le 28 novembre 1914, n’a pas rejoint étant en sursis au titre de la maison Mettetal à Paris, passé le 1er juillet 1917 au 23e régiment de dragons militaire détaché sous le régime de l’article 6 de la loi du 17 août 1915, relevé d’usine le 28 février 1918, passé le 5 mars 1918 au 124e R. I., réformé n° 2 le 16 mars 1918, se retire à Paris où il décède le 27 mai 1929.
  • Gontard Georges Louis Alexandre, né le 3 avril 1889 à Pussay, ajusteur mécanicien, rappelé le 3 août 1914 au 82e R. A. L., passé le 1er novembre 1915 au 111e R. A. L., détaché le 21 février 1916 à la disposition des Ateliers de construction de Bourges, démobilisé le 11 juillet 1919, se retire à Pussay.
Georges Gontard
Georges Gontard
1914 - 1915 hiver Gontard Georges

Le 111e Régiment d’Artillerie Lourde en batterie dans les bois de Perthes-lès-Hurlus, avec un canon de 155 CTR. Georges Gontard tient l’obus.

  • Guyen Gaston René, né le 13 mars 1889 à Allonnes (Eure-et-Loir), charretier, rappelé le 3 août 1914 au 21e R. I. C., blessé le 3 février 1915 à Massiges (Marne) par balle index droit, rentré au dépôt le 7 avril 1915, médaille militaire, passé le 5 mai 1915 au 5e régiment de marche d’infanterie coloniale, passé le 14 juin 1915 au 42e R. I. C., nommé caporal le 9 octobre 1915, blessé une seconde fois le 11 octobre 1916, classé service auxiliaire apte à faire campagne le 4 novembre 1918 pour blessure de guerre à l’avant-bras gauche, démobilisé le 18 mars 1919, se retire à Pussay, croix de Guerre avec palme, lettres de félicitations, proposé pour une pension temporaire invalidité 15 % le 17 octobre 1924 suite de plaie par éclat d’obus le 11 octobre 1916 ayant lésé le nerf radial, classé affecté spécial comme manœuvre spécialisé sur machine au titre des établissements Lorraine Dietrich à Argenteuil en 1926.
  • Hardoin Joseph Lucien André, né le 25 février 1889 à Fresnay-l’Evêque (Eure-et-Loir), boulanger, rappelé le 3 août 1914 à la 22e section de C. O. A., maintenu service auxiliaire le 14 janvier 1915, démobilisé le 22 juillet 1919, se retire à Pussay.
  • Hardy Louis Gaston, né le 24 février 1889 à Pussay, frère d’Henri Edmond (1880) et de René Joseph (1894), comptable, rappelé le 5 août 1914 au 6e régiment d’artillerie à pied, passé le 1er mars 1916 au 3e régiment d’artillerie à pied et nommé maître-pointeur, nommé brigadier le 12 mars 1917, passé le 16 novembre 1918 au 156e régiment d’artillerie à pied, démobilisé le 1er août 1919, se retire à Etampes.
  • Pannetier Abel Adolphe, né le 14 octobre 1889 à Pussay, boulanger, rappelé le 3 août 1914 à la section coloniale de C. O. A., parti aux armées le 6 août 1914, passé le 6 mai 1916 au 34e R. I., passé le 6 octobre 1916 au 151e R. I., cité à l’ordre du régiment le 16 octobre 1918 : « Très bon soldat qui a toujours fait preuve de beaucoup de dévouement dans toutes les affaires auxquelles il a pris part. A été blessé deux fois dans l’accomplissement de son devoir : 1° pieds gelés à Rancourt le 1er novembre 1916 ; 2° blessé par éclat à l’œil gauche à Sapigneul (Aisne) », croix de Guerre étoile de bronze, démobilisé le 7 août 1919, se retire à Boiscommun (Loiret).
  • Tersou Jean, né le 31 août1889 à Tulle (Corrèze), chef d’atelier cordonnerie, rappelé le 3 août 1914 au 113e R. I., nommé caporal le 12 avril 1915, nommé sergent le 27 juillet 1915, cité à l’ordre de la division le 28 novembre 1917 : « Sous-officier mitrailleur d’un courage et d’un sang-froid à toute épreuve. A fait preuve des plus brillantes qualités au cours des opérations du 21 novembre 1917, contribuant à la capture de 30 prisonniers et de trois mitrailleuses », croix de Guerre étoile d’argent, démobilisé le 1er août 1919, se retire à Pussay.
  • Villette Serge René, né le 14 avril 1889 à Pussay, frère d’André Georges (1884) et de Désiré Louis (1883), ouvrier fileur, puis débitant, puis cultivateur, rappelé le 3 août 1914 au 1er régiment de cuirassiers, classé service auxiliaire le 19 août 1916 pour phlébite de la jambe gauche, maintenu service auxiliaire le 13 janvier 1917, passé le 6 août 1917 à la 20e section de secrétaires d’état-major, placé en sursis d’appel le 4 octobre 1917 jusqu’au 31 octobre 1917 au titre de conducteur de battages à Ballainvilliers, sursis successivement prolongé jusqu’au 31 mars 1918, rentré au dépôt le 4 avril 1918, placé le 23 juillet 1918 en sursis d’appel jusqu’au 31 octobre 1918 au titre d’entrepreneur de battages à Ballainviliers, sursis prolongé jusqu’au 30 juin 1919, démobilisé le 11 décembre 1919, se retire à Ballainvilliers.
Conscrits classe 1909

De gauche à droite, 1er rang :    X   , Corpéchot,   X   ,   X   ,   X   ,   X   ,

conscrits classe 1909
conscrits classe 1909

1er rang, 2ème à partir de la droite Georges Gontard.

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Conseil de révision du 11 avril 1911

Les conscrits de la classe 1910 :

  • Etienne-Paul Brinon (Bon pour le service), Etienne-Parfait David (B), Etienne-Jean Fessard (Ajourné), Léon Francheterre (B), René-Gaston Gauron (Services Auxiliaires), Maurice-Jules Gesse (B), Maxime-Am. Hatton (A), Pierre-G. Lamazure (B), René-Jean Menault (SA), Maurice-Désiré Péan (B), Marius-Jules Rebiffé (B), André-Albert Renard (B), Charles-René Robert (B), Georges-Joseph Thomin (B).

Les soldats de la classe 1910 morts pour la France :

  • Franchet Léon, né le 8 novembre 1890 à Pussay, cordonnier, célibataire, rappelé le 3 août 1914 au 82e R. I. de Montargis, a disparu le 6 septembre 1914 au combat de Vaubécourt (Meuse). « Son nom figure sur une liste d’inhumation indiquant que ce militaire a été inhumé sur le territoire de la commune d’Evres (Meuse) dans la tombe collective n° 61 », déclaré « Mort pour la France » le 6 septembre 1914, par jugement du tribunal d’Etampes du 17 février 1920, transcrit le 7 mai 1920 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Gesse Maurice Jules, frère du précédent, né le 15 août 1890 à Pussay, ajusteur mécanicien, rappelé le 3 août 1914 au 13e R. A. de campagne, passé le 1er juin 1915 au 5e R. A., détaché le 10 mars 1917 maison Kellner à Billancourt, passé le 1er juillet 1917 au 21e R. I. coloniale, réformé n° 2 le 4 décembre 1917 pour sarcome de la cuisse droite, maintenu dans la réforme n° 2 le 12 mars 1918, décédé le 21 juin 1918 à Paris. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Lamazure Pierre Georges, né le 6 janvier 1890 à Pussay, frère de Georges Louis (de 1893), garçon de café, rappelé le 3 août 1914, au 4e régiment de zouaves, évacué blessé à Ypres le 25 septembre 1914, plaie cuisse droite, a rejoint le dépôt le 31 octobre 1914, reparti aux armées le 24 décembre 1914, cité à l’ordre du régiment le 6 mai 1915 : « Ayant été surpris et capturé au cours d’une patrouille de combat le 23 avril 1915 devant Steenstratt, a réussi à s’échapper et à rentrer dans les lignes françaises pour y reprendre le combat », disparu à Nieuport le 24 janvier 1916, prisonnier au camp de Darmstadt en Allemagne, décédé en captivité le 28 octobre 1918 à Lorch, Klostergasse, n° 5 (Allemagne), croix de guerre avec étoile de bronze, inhumé à Lorch en Allemagne, transféré au cimetière militaire de Sarrebourg (Lorraine), tombe 2623, transcrit le 12 octobre 1921 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Robert Charles René, né le 12 août 1890 à Sainte-Mesme (Seine-et-Oise), frère de Albert Louis (de 1897), cordonnier, rappelé le 3 août 1914 au 76e R. I., tué à l’ennemi le 5 janvier 1915 en un lieu inconnu, transcrit le 1er avril 1915 à Pussay, inhumé au cimetière de Lachalade, transféré au cimetière militaire de la Forestière, Lachalade, le 18 mars 1924, tombe n° 1321. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Robin René Félix Bernard, né le 15 juin 1890 à Orléans, employé de bureau, rappelé le 3 août 1914 caporal au 65e R. I., 5e Cie, mort des suites de blessures de guerre le 16 septembre 1915 au combat du camp de Chalons-sur-Marne (Marne). Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Thomin Georges Joseph, né le 24 juillet 1890 à Pussay, ouvrier bonnetier, rappelé le 3 août 1914 au 11e régiment de zouaves, blessé le 30 octobre 1914 à Nortchootte par éclat d’obus à l’épaule, décédé le 18 octobre 1916 au bois de Chaulnes (Somme) des suites de blessures de guerre, transcrit le 27 janvier 1917 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Titeux Léon, né le 27 juin 1890 à Reims, réfugié à Pussay avec ses parents, mort en 1914. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.

Les autres soldats de la classe 1910 :

  • Brinon Etienne Paul, né le 23 novembre 1890 à Pussay, frère de François Jean Marie (1889) et de Paul Henri (1892), fabricant de chaussons et pantoufles, rappelé le 3 août 1914 au 30e R. A. C., promu sous-lieutenant à titre temporaire le 15 juillet 1917, affecté le 7 septembre 1917 au 103e R. A. L., cité à l’ordre du 133e R. A. L. le 12 mai 1918 : « Jeune officier actif et dévoué prêt en tout temps à accomplir les missions périlleuses. A toujours donné au personnel, sous les bombardements ennemis, l’exemple du sang froid et de l’énergie », croix de Guerre étoile de bronze, nommé sous-lieutenant à titre définitif le 29 mai 1919, nommé lieutenant à titre temporaire le 26 janvier 1920.
  • Fessard Etienne Jean-Baptiste, né le 6 juillet 1890 à Pussay, frère de Jacques Louis (1882), marchand bonnetier, appelé le 9 octobre 1912 au 26e R. I., blessé en octobre 1914 plaie par éclat d’obus à la fesse gauche, nommé caporal le 23 août 1915, cité à l’ordre du régiment le 19 octobre 1916 : « Excellent caporal brave et dévoué, s’est remarquablement conduit à l’attaque du 4 août 1916 », croix de Guerre étoile de bronze, démobilisé le 9 août 1919.
  • Péan Maurice Désiré, né le 5 décembre 1890 à Rouvray-Saint-Denis (Eure-et-Loir), frère d’Arthur François (1895), garçon de café, rappelé le 3 août 1914 au 82e R. I., disparu le 20 juillet 1915 à la cote 285 « Argonne », prisonnier à Giessen, rapatrié le 15 février 1919, affecté le 19 mars 1919 au 101e R. I., démobilisé le 13 août 1919, se retire à Paris.
  • Renard André Albert, né le 15 février 1890 à Pussay, ouvrier bonnetier puis tisseur, rappelé le 3 août 1914 au 2e R. A. L., passé le 1er novembre 1915 au 105e R. A. L., cité à l’ordre du régiment : « Canonnier énergique et brave. Le 18 avril 1917, la corvée dont il faisait partie ayant été prise sous un violent bombardement, s’est porté spontanément sous le feu au secours des blessés », passé le 21 juillet 1918 au 452e R. A. L., démobilisé le 8 août 1919, se retire à Pussay.
  • Rebiffé Marius Jules, né le 24 novembre 1890, réserviste au 1er régiment de zouaves, est légèrement blessé en octobre 1914, soigné à Angoulême, convalescent à Pussay, puis il retourne sur le front. Il est alors grièvement blessé et décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre avec palmes qui lui sont remises lors d’une prise d’armes le jeudi 7 décembre 1916 à l’hôtel de ville d’Etampes, avec cette citation : « caporal au 9e régiment de zouaves, gradé brave et plein d’entrain. A été très grièvement blessé, le 27 février 1916, en participant à une contre-attaque. Amputé du bras droit ». Dans cette guerre, il perd aussi ses deux frères , André Paul (1892) et Jules Henri (1894). Il sera fait chevalier de la Légion d’honneur le 11 novembre 1932, par le député de Seine-et-Oise, Maurice Dormann.
Carte postale postée en novembre 1914 – Marius Rebiffé en zouave 4ème rang, 2ème à partir de la droite
vers 1916 – Zouaves – 1e debout à gauche Marius Rebiffé
Médaille militaire de Marius Jules Rebiffé caporal au 9ème régiment de marche de zouaves – classe 1910

La croix de la légion d’honneur est remise, le 11 novembre 1932, par le député de la Seine-et-Oise Maurice Dormann à Marius Rebiffé, grand mutilé de guerre.

11 juillet 1932 – Diplôme de Chevalier de la légion d’Honneur de Marius Jules Rebiffé – classe 1910

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Conscrits classe 191x

Conseil de révision du 20 mars 1912

Les conscrits ajournés de la classe 1910 :

  • Etienne-Jean Fessard (B), Maxime Hatton (Exempté)

Les conscrits de la classe 1911 :

  • Aristide Paulin Besnard (Bon pour le service), Pierre Maurice Corpéchot (B), Etienne Marcel Dargère (B), Henri Désiré David (B), Bénoni Constant Deshayes (B), Louis Eugène Foiret (B), André Paul Goussard (B), André Désiré Guillot (B), René Henri Lamazure (B), Eugène Ernest Leroux (B), Maurice André Leroux (Ajourné), Marius Maisse (B), Benjamin Michau (B), Pierre Antoine Maudoux (B), Valentin Xavier Môlard (A), René André Perdrigé (B), Louis Eusèbe Poussineau (B), Sosthène Poussineau (B).

Les soldats de la classe 1911 morts pour la France :

  • Christy Auguste Georges, né le 23 mai 1891, à Gennevilliers (Seine), employé de bureau, soldat de 2e classe au 26e R. I., tué à l’ennemi le 11 octobre 1914à Foncquevillers (Pas-de-Calais). Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Deshayes Bénoni Constant, né le 21 avril 1891 à Garancières-en-Beauce (Eure-et-Loir), frère de Gédéon Germain (de 1888), ouvrier en chaussures, incorporé le 8 octobre 1912, au 20e bataillon de chasseurs à pied, blessé le 24 août 1914 au col de la Chipotte (Aisne), plaie région du thorax droite et jambe gauche, blessé le 3 octobre 1916 à Berny (Aisne), plaie transversale nuque par éclats d’obus, cité à l’ordre du bataillon le 5 septembre 1916 : « Très bon chasseur, les 21 et 22 août 1916 a assuré d’une manière parfaite malgré un violent feu de barrage le ravitaillement en munitions de la compagnie », médaille militaire, décédé des suites de blessures à l’ambulance 1/21, le 4 octobre 1916, à Harbonnières (Somme), transcrit le 15 novembre 1916 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Leroux Eugène Ernest, né le 2 juin 1891 à Monnerville, frère de Louis Romain (de 1886), journalier, incorporé le 10 octobre 1912, soldat de 2e classe au 82e R. I., caporal le 11 avril 1913, sergent le 9 novembre 1913, rengagé pour un an le 9 mars 1914 à compter du 1er octobre, adjudant le 5 octobre 1914, 82e R. I. 11e compagnie, tué à l’ennemi le 30 mai 1915 au combat de la cote 263 à Boureuilles (Meuse), transcrit le 31 août 1915 à Pussay, médaille militaire, croix de guerre avec étoile de bronze : « Excellent sous-officier d’un entrain et d’une bravoure remarquable jouissant d’un grand ascendant sur ses hommes, mort glorieusement le 30 mai 1915 en Argonne au cours d’un bombardement », inhumé au cimetière de la Forestière, transféré au cimetière militaire de Lachalade (Meuse), tombe 190, le 4 mars 1924. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Môlard Valentin Xavier, né le 22 février 1891 à Garancières-en-Beauce (Eure-et-Loir), bonnetier, incorporé le 8 octobre 1913, soldat de 2e classe au 169e R. I., « A la date du 4 avril 1915, le lieutenant Jeansin du 169e R. I. dressait, sur la déclaration du soldat Meunier, un procès-verbal relatant le décès au Bois-le-Prêtre, le 1er avril 1915, du soldat Môlard Valentin Xavier appartenant au même régiment… En outre, le 28 avril 1915, le cadavre du soldat Môlard était identifié sur le champ de bataille de Bois-le-Prêtre et inhumé au cimetière de la ferme du Pétant, commune de Montauville », déclaré « Mort pour la France » le 1er avril 1915, par jugement du tribunal d’Etampes du 22 mai 1918, transcrit le 10 juin 1918 à Pussay. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Pinçon Lucien Henri, né le 25 septembre 1891 à Pussay, incorporé le 10 octobre 1912 au 82e R. I., soldat de 2e classe, 3e Cie, tué à l’ennemi le 28 septembre 1915 à la cote de la « Fille Morte » dans la forêt d’Argonne (Meuse), cité le 12 décembre 1920 : « Bon soldat brave et dévoué montrant toujours un parfait mépris du danger. Tué glorieusement le 28 septembre 1915 à la Fille Morte en repoussant énergiquement une contre attaque ennemi », médaille militaire, croix de guerre avec étoile de bronze, transcrit le 27 décembre 1915 à Pussay, inhumé au cimetière de la Forestière, transféré au cimetière militaire de Lachalade (Meuse), tombe n° 331, le 7 mars 1924. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Poussineau Louis Eusèbe, né le 8 octobre 1891 à Fresnay-l’Evêque (Eure-et-Loir), ouvrier bonnetier, réformé le 28 septembre 1914 pour imminence de tuberculose, incorporé le 10 septembre 1915 au 29e R. I., passé le 15 décembre 1915 au 56e R. I., 1ère Cie, tué à l’ennemi le 5 août 1916 au fort de Souville devant Verdun (Meuse), cité à l’ordre de la division le 14 août 1916 : « Après avoir tenu pendant 3 jours sous un bombardement intense d’obus de gros calibre s’est conduit d’une façon admirable et digne d’éloge en arrêtant par un feu violent une attaque ennemi dans des conditions très difficile », croix de guerre avec étoile d’argent à titre posthume remise à ses parents à Noël 1917, transcrit le 2 novembre 1916 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.

Les autres soldats de la classe 1911 :

  • Besnard Aristide Paulin Maurice, né le 24 août 1891 à Saint-Hilaire-les-Andrésis (Loiret), chauffeur mécanicien, appelé au 45e R. A. C. le 10 octobre 1912, évacué le 3 septembre 1916 sur l’hôpital de Bar-le-Duc, passé le 1er avril 1917 au 230e R. A., a fait partie du groupe cité à l’ordre de l’A. D. 55 le 20 mai 1915 : « Le 3e groupe du 230e R. A. est mis à la disposition de l’armée anglaise (région de Béthune – La Bassée). Il prend une part brillante aux attaques couronnées de succès dirigées contre Festubert, Richebourg-l’Avoué. En raison de sa brillante conduite, le groupe reçoit les félicitations du général commandant le 5e corps britannique et est cité à l’ordre de l’A. D. 55 »3, a fait partie du régiment cité à l’ordre du 30e corps d’armée le 21 juin 1918 et du régiment cité à l’ordre général du 7e corps d’armée le 29 octobre 1918.
  • Foiret Louis Eugène, né le 17 février 1891 à Pussay, frère de Jacques Clément Julien (1899) et de Eugène Jules Désiré (1895), ouvrier cordonnier, appelé le 1er octobre 1912 au 8e régiment de hussards, passé successivement entre le 1er juin 1916 et le 29 novembre 1918 par les régiments suivants : 9e de cuirassiers, 21e de dragons, 9e de cuirassiers, 3e de hussards, 8e de hussards, 5e de dragons, démobilisé le 18 août 1919.
  • Goussard André Paul, né le 2 juillet 1891 à Boisseaux (Loiret), chauffeur mécanicien, appelé le 10 octobre 1912 au 82e R. I., passé le 26 août 1912 au 282e R. I., blessé le 2 décembre 1914, blessé le 28 septembre 1915 à Souchez par éclat d’obus à l’épaule droite, cité à l’ordre du régiment le 28 août 1917 : « Bon soldat ayant toujours accompli son devoir, a été blessé deux fois », croix de Guerre étoile de bronze, passé le 21 avril 1916 au 51e R. I., démobilisé le 18 août 1919, se retire à Pussay.
  • Guillot André Désiré Noël, né le 29 décembre 1891 à Poinville (Eure-et-Loir), cordonnier.  André fait partie des blessés proposés pour une pension temporaire puis permanente invalidité 20 % en 1922, puis 60 % en 1931 pour pleurésie purulente due à des corps étrangers, éclats d’obus, puis pension définitive 100 % en 1936 pour abcès du poumon gauche. La guerre continuait son œuvre destructive.
  • Lamazure René Henri, né le 25 septembre 1891 à Pussay, frère de Georges Louis (1893) mort pour la France, de Pierre Georges (1890) mort pour la France et de André Eugène (1895), cordonnier, appelé à l’activité le 10 octobre 1912 au 82e R. I., passé le 1er juin 1916 au 289e R. I., passé le 8 septembre 1918 au 6e R. I. et nommé soldat de 1ère classe, cité à l’ordre du régiment le 10 février 1919 : « Longs services aux tranchées de première ligne, belle conduite à Souchez 1915 et Verdun 1916. A eu les pieds gelés le 25 décembre 1914 à Vauquois », croix de Guerre étoile de bronze, démobilisé le 8 août 1919, se retire à Pussay, médaille interalliée en 1936, classé affectation spéciale mobilisation industrielle en 1939 en tant que fileur aux établissements « A. Brinon Fils ».
  • Leroux Maurice André, né le 2 juin 1891 à Monnerville, frère d’Eugène Ernest (1891) mort pour la France, de Louis Romain (1886) mort pour la France, d’ Edmond Jean Alexandre (1879) et de Julien Octave Victor (1881), coupeur en chaussures, résidant à Pussay, réformé temporaire en 1913 puis reconnu apte au service et classé dans le service auxiliaire, rappelé à l’activité le 8 mars 1914 au 82e R. I., blessé le 23 août 1914 à Flabeuville (Meurthe-et-Moselle) par balle au bras gauche, blessé le 30 janvier 1915, cote 263, aux deux jambes par éclat de bombe, maintenu service auxiliaire le 25 février 1916, déclaré inapte définitivement à faire campagne le 26 septembre 1917, cité à l’ordre du régiment le 2 décembre 1917 : « Très bon soldat qui, malgré une santé précaire, fit toujours preuve d’une grande énergie et d’un dévouement absolu. Blessé une première fois le 23 août 1914 au cours d’une attaque allemande, a été de nouveau sous un violent bombardement le 30 janvier 1915 à la cote 263 en Argonne », croix de Guerre étoile de bronze, passé le 3 mai 1918 à la 5e section de C. O. A., démobilisé le 18 mars 1919, se retire à Arpajon.
  • Maisse Marius, né le 10 janvier 1891 à Morigny-Champigny (Seine-et-Oise), fils de l’instituteur de Pussay Ernest Maisse, frère de René (1896), charcutier, appelé à l’activité le 9 octobre 1912 au 70e R. I., démobilisé le 18 août 1919, campagne contre l’Allemagne du 2 août 1914 au 17 août 1919, se retire à La Ferté-Alais, cité à l’ordre du régiment le 15 février 1919 : « Au front depuis le début sans interruption, en toutes circonstances a fait preuve de dévouement, d’intelligence et de conscience », croix de Guerre étoile de bronze.
  • Michau Benjamin Victor, né le 5 janvier 1891 à Pussay, frère d’Alfred Louis (1881), cultivateur, appelé à l’activité le 8 octobre 1912 au 4e R. I., passé au 82e R. I., grièvement blessé le 30 août 1914, soigné à Reims et revenu à Pussay le 14 octobre 19142, réformé n° 1 le 29 mars 1915 pour amputation avant-bras gauche à la partie supérieure, admis à la pension de retraite par décret du 12 août 1915, médaille militaire, croix de Guerre.
  • Modoux Pierre Antoine, né le 27 septembre 1891 à Jaleyrac (Cantal), bonnetier, appelé à l’activité le 1er octobre 1912 au 29e régiment de dragons, nommé brigadier le 6 novembre 1913, cité le 5 octobre 1914 : « Participant à une charge en fourrageurs de son escadron, a montré beaucoup d’allant et de courage. Restant seul gradé de son peloton, a fait preuve de sang-froid et d’initiative en ralliant plusieurs cavaliers et les ramenant à travers les lignes de tirailleurs ennemis. Le 22 octobre, chargé d’une patrouille périlleuse, s’est acquitté de sa mission avec intelligence et bravoure. A été grièvement blessé », croix de Guerre étoile de bronze, nommé maréchal des logis le 1er mars 1915, maréchal des logis chef le 29 mars 1919, démobilisé le 6 août 1919, se retire à Pussay.
  • Maisse Marius, fils de l’instituteur de Pussay Ernest Maisse, né le 10 janvier 1891 à Morigny-Champigny (Seine-et-Oise), charcutier, appelé à l’activité le 9 octobre 1912 au 70e R. I., cité à l’ordre du régiment le 15 février 1919 : « Au front depuis le début sans interruption, en toutes circonstances a fait preuve de dévouement, d’intelligence et de conscience », croix de Guerre étoile de bronze.
  • Perdrigé René André, né le 31 octobre 1891 à Pussay, cultivateur, appelé le 1er octobre 1912 au 29e régiment de dragons, passé le 25 octobre 1917 au 20e régiment de chasseurs, passé le 31 juillet 1919 au 17e régiment de chasseurs, démobilisé le 19 août 1919, décédé le 7 juin 1921 à Pussay.
  • Poussineau Sosthène Désiré, né le 25 septembre 1891 à Fresnay-l’Evêque (Eure-et-Loir), frère de Maurice Clovis (1896), foulonnier textile, appelé le 10 octobre 1912 cavalier de 2e classe à la 5e Cie de cuirassiers de remonte, démobilisé le 18 août 1919, se retire à Pussay.

Conseil de révision du 9 avril 1913

Le conscrit ajourné de la classe 1911 :

  • Valentin Xavier Môlard (B).

Les conscrits de la classe 1912 :

  • Marcel Bodin (Bon pour le service), Maurice Bourdeau (B), Paul Brinon (B), Marcel Colas (B), Charles Firon (Services Auxiliaires), Marcel Fouché (B), André Gauron (B), Théodore Gauron (B), Paul Jérôme (Ajourné), Abel Maraby (B), Michel Meunier (B), Georges Michau (Bon Absent), Georges Paris (Engagé Volontaire), Marius Pavard (A), André Paul Rebiffé (B), César Venon (B), René Vilette (B).

Les soldats de la classe 1912 morts pour la France :

  • Pavard Marius François, né le 1er octobre 1892 à Pussay, boulanger, incorporé le 24 novembre 1914 au 113e R. I., passé le 12 octobre 1915 à la 5e section de commis et ouvriers d’administration, passé le 19 mars 1916 au 131e R. I., blessé le 7 mai 1915 à la Haute Chevauchée, passé le 24 mai 1916 au 163e R. I., passé le 9 juin 1916 au 227e R. I. 15e Cie, soldat de 2e classe, Mort pour la France, tué à l’ennemi le 18 mars 1917 à Leskovets en Serbie, inhumé au ravin de Leskovets, transcrit le 3 août 1917 à Pussay, médaille militaire le 1er octobre 1918 : « soldat brave et courageux modeste de devoir, est tombé glorieusement en s’élançant à l’assaut des positions ennemies le 18 mars 1917 à Leskovets (Serbie) ». Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Rebiffé André Paul, né le 16 octobre 1892 à Pussay, frère de Jules Henri (de 1894) et de Marius Jules (1890), employé de bureau, incorporé le 9 octobre 1913 soldat de 2e classe au 89e R. I., 12e Cie, 3e bataillon, tué à l’ennemi entre le 28 février et le 2 mars 1915 à Vauquois (Meuse), à côté de son frère Jules, du même régiment, qui n’a reçu que quelques éraflures, cité à l’ordre du régiment : « Bon soldat brave et dévoué, a pris part aux durs combats du début de la campagne où il s’est vaillamment comporté. A été tué à son poste de combat aux attaques de Vauquois », croix de guerre avec étoile de bronze, transcrit le 11 juin 1915 à Pussay. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
Rebiffé André avant 1914
  • Trouvé Léon Charles Henri, né le 13 mars 1892 à Epehy (Somme), toute sa famille, domiciliée à Epehy, est réfugiée à Pussay, soldat au 87e R. I., tué à l’ennemi le 22 août 1914 à Meix-devant-Virton (Belgique). Il figure également sur le monument aux morts d’Epehy. Sa sœur, Henriette Charlotte, se marie le 20 août 1917 à Pussay avec Alfred Arthur Auguste Verdy, également réfugié de Foucaucourt (Somme), caporal au 355e R. I., décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre. Elle décédera à Pussay en 1952. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Les autres soldats de la classe 1912 :

    • Bourdeau Maurice Fernand, né le 29 novembre 1892 à Pussay, peintre décorateur, incorporé le 8 octobre 1913 au 3e régiment du génie, nommé caporal le 2 mai 1914, nommé sergent le 29 mai 1915, nommé adjudant le 11 octobre 1918, cité à l’ordre de la brigade le 9 septembre 1918 : « Très bon sous-officier, a montré autant de sang-froid que de bravoure dans la conduite des chantiers exposés au feu de l’ennemi lors des attaques des 8 au 11 août 1918 », croix de Guerre étoile de bronze.
    • Brinon Paul Henri, né le 20 avril 1892 à Pussay, frère d’Etienne Paul (1890) et de François Jean Marie (1889), industriel en chaussures, incorporé le 10 octobre 1913 2e canonnier conducteur au 30e R. A. C., réformé temporaire le 25 octobre 1913, réformé n° 2 le 29 janvier 1914, engagé volontaire pour la durée de la guerre le 16 août 1914 à la mairie d’Orléans, entré à l’hôpital de Saint-Aubin-sur-Mer le 9 janvier 1918, la fiche ne dit pas où ni comment il a été blessé, réformé temporaire et proposé pour un congé de réforme temporaire n° 1 avec gratification de 8e catégorie le 25 juillet 1918, admis à ladite réforme le 14 janvier 1919, invalidité 10 %.
    • Firon Charles Alexandre, né le 20 mars 1892 à Pussay, mécanicien, incorporé soldat 2e classe à compter du 1er octobre 1913, réformé n° 2 le 9 décembre 1913 pour bronchite chronique et emphysème pulmonaire, maintenu dans la réforme n° 2 le 8 octobre 1914 et le 4 avril 1917.
    • Fouché Marcel Charles, né le 22 juillet 1892 à Pussay, chauffeur sur machine à vapeur, incorporé à compter du 8 octobre 1913 au 32e R. A. C., passé le 1er mai 1914 au 3e R. A. L., nommé brigadier le 1er janvier 1915, passé le 1er octobre 1915 au 105e R. A. L., puis au 114e, au 107e et au 108e, cité à l’ordre de la division en janvier 1916 : « Employé depuis 6 mois comme brigadier téléphoniste, a toujours payé de sa personne et montré sa plus grande bravoure ; s’est en particulier distingué lors des combats du 21 au 28 décembre 1915 en réparant sous un violent bombardement les lignes téléphoniques coupées par les obus », nommé maréchal des logis au 138e R. A. L. le 21 novembre 1918, démobilisé le 23 août 1919.
    • Gautron Théodore Jean, né le 5 septembre 1892 à Pussay, journalier, incorporé soldat 2e classe à compter du 8 octobre 1913 au 169e R. I., nommé caporal le 11 janvier 1915, cassé de son grade et remis soldat 2e classe le 3 août 1915 pour cause grave contre la discipline, reparti aux armées le 4 janvier 1916, blessé le 25 juillet 1916 au fort de Souville, cité à l’ordre du régiment : « Avec 9 de ses camarades ses ont courageusement et sous un feu des plus violents, élancés les premiers à l’assaut d’une tranchée ennemie, garnie en outre de mitrailleuses, entraînant par leur exemple, tous leurs camarades à leur suite », croix de Guerre étoile de bronze, réformé temporaire 2e catégorie et proposé pour gratification de 7e catégorie le 1er août 1917 pour « perte de substance osseuse crânienne, troubles subjectifs, perte de 5 dents, ouverture du sous-maxillaire droit », blessure de guerre par éclat d’obus, admis le 2 mars 1918, proposé pour la réforme n° 1 avec pension définitive invalidité 20 % le 20 août 1919, admis à une pension de 480 francs par arrêté ministériel du 6 août 1923 avec jouissance du 1er août 1921. Médaille interalliée en 1934.
    • Jérôme Paul André, né le 7 janvier 1892 à Pussay, frère d’Edgard (1896), de Charles Eugène (1881) mort pour la France et de René Georges (1885), cordonnier, classé service armé le 6 novembre 1914, incorporé le 25 novembre 1914 au 146e R. I., blessé le 6 mai 1915 à Neuville-Saint-Waast (Pas-de-Calais) par éclats d’obus à la main droite, blessé le 25 septembre 1915 à la ferme de Champagne par balle au rein, passé le 30 mai 1916 au 26e R. I., cité à l’ordre du régiment du 16 janvier 1918 : « Bon soldat ayant toujours eu une belle conduite au feu. A été blessé deux fois dans l’accomplissement de son devoir », croix de Guerre étoile de bronze, blessé le 18 juillet 1918 à Soissons par balle à l’épaule gauche, cité à l’ordre du régiment le 20 juillet 1918 : « Soldat très courageux, s’est particulièrement distingué au cours de l’attaque du … A contribué à rejeter l’ennemi sur sa position de départ », croix de Guerre étoile de bronze, démobilisé le 5 août 1919, se retire à Pussay, proposé pour une pension temporaire invalidité 10 % le 30 avril 1929 suite à blessure à l’épaule gauche et extraction de balle dans la région lombaire, « accuse des douleurs lombaires et fatigue à la station debout », invalidité 15 % en novembre 1930 pour séquelle par balle à l’épaule gauche, séquelle de plaie thoracique et lombaire multiples, séquelle de plaie superficielle de la région occipitale par éclats d’obus, éclats inclus, mais son invalidité sera reconnue inférieure à 10 %. Il est finalement classé dans l’affectation spéciale au titre du tableau n° 3 et de la Région comme spécialiste à la manufacture de chaussures des fils de Gustave Brinon à Pussay en 1938.
    • Maraby Abel Georges Désiré, né le 6 octobre 1892 à Ymonville (Eure-et-Loir), frère de Lionel Désiré (1899) et de Yvon Eugène (1896), incorporé le 10 octobre 1913 au 31e R. I., passé le 25 décembre 1915 au 315e R. I., blessé par balle au combat de Thiaumont (Meuse) le 8 septembre 1916, passé le 22 décembre 1917 au 22e R. I. C., passé le 13 avril 1918 au 4e R. I. C., cité à l’ordre du régiment le 14 juillet 1918 : « S’est offert spontanément pour aller assurer la liaison entre deux sections voisines et le P. C. du capitaine et a accompli sa mission malgré un bombardement violent », croix de Guerre étoile de bronze, démobilisé le 26 août 1919, se retire à Paris, placé en sursis d’appel pour une durée indéterminée au titre de la police municipale de la Seine, sergent de ville le 12 avril 1922 à Levallois-Perret.
    • Paris Georges Emile, né le 17 février 1892 à Grandville-Gaudreville (Eure-et-Loir), frère de René Louis (1896), ouvrier en laine, engagé volontaire pour trois ans le 29 mars 1913 à la mairie de Versailles au titre du 27e régiment de dragons, passé à l’escadron à pied du 27e dragons le 17 octobre 1914, au 32e dragons le 17 janvier 1916, passé le 21 février 1916 au 131e R. I., cité à l’ordre du régiment le 1er octobre 1916 : « Soldat très courageux, a assuré la liaison constante avec les unités voisines sous un violent bombardement et s’est toujours acquitté de sa mission avec courage », croix de Guerre étoile de bronze, nommé caporal le 16 octobre 1916, cassé de son grade le 24 mai 1917, passé le 18 juillet 1917 au 2e régiment de zouaves, passé le 30 août 1917 au 40e R. I., passé le 11 février 1919 au 46e R. I., démobilisé le 23 août 1919, se retire à Pussay.
    • Vénon César Jules, né le 15 novembre 1892 à Sainville (Eure-et-Loir), ajusteur mécanicien puis chef d’équipe vérificateur chez Citroën, se retire à Paris.
    • Vilette René Louis Paul, né le 23 mars 1892 à Ardelu (Eure-et-Loir), charretier puis livreur chauffeur, incorporé le 8 octobre 1913 au 82e R. I., coup de feu au bras droit le 13 juillet 1915 au ravin de Cheppes en Argonne, passé le 1er juin 1916 au 204e R. I., cité à l’ordre du régiment le 4 juillet 1917 : « Grenadier d’élite, s’est conduit d’une façon très remarquable dans l’accomplissement de sa mission de nettoyeur », cité à l’ordre du régiment le 20 décembre 1917 : « Grenadier courageux et plein d’entrain, a montré une belle endurance sous les gaz asphyxiants dans la période du 13 au 20 novembre 1917. A été blessé le 13 juillet 1915, 32 mois de front », blessé le 24 mars 1918 à Chauny (Oise) à l’épaule gauche par balle, passé le 6 septembre 1918 au 127e R. I., puis au 43e R. I., démobilisé le 2 août 1919, se retire à Pussay, médaille militaire le 7 octobre 1933, médaille interalliée le 30 janvier 1936.
    Conscrits classe 1912

    1er rang de gauche à droite : à coté du tambour Charles Firon, Maurice Bourdeau

    Dernier rang, le drapeau André Paul Rebiffé,    X   ,  X  , Paul Rebiffé

    Défilé dans les rues de Pussay de la classe 1912

    Conseil de révision du 9 septembre 1913

    Les conscrits de la 1913 :

    • Fernand Désiré Alleaume (Bon pour le service), Paul Emile Bourdeau (B), René Antoine Brancharel (B), Félix Jules Drouet (Ajourné), Valentin Firon (B), André Alexandre Foiret (B), Clément Adolphe Gesse (B), Albert Eugène Gille (B), Georges Aimé Godeau (B), Louis Lucien Godeau (B), André Grassin (A), Georges Louis Lamazure (B), Paulin Albert Lebé (B), Marius Gustave Leloup (B), Paul Henri Michau (B), Emile Aimé Mignon (A), Auguste Louis Modoux (Service Auxiliaire), Henri Mary Pfeiffer (B), Henri Gustave Pillet (B), Fernand Pierre Poussard (A), André Jules Poussineau (B), Félix Albert Samson (B).

    Les soldats de la classe 1913 morts pour la France :

    • Alleaume Fernand Désiré Albert Emile, né le 12 décembre 1893 à Tigy (Loiret), garçon de café, incorporé du 10 décembre 1913 au 1er août 1914 au 3e régiment de zouaves en Algérie, caporal le 11 août 1914, caporal au 3e régiment de marche de tirailleurs indigènes, mort au combat par balle le 15 juillet 1916 à Fleury (Meuse), transcrit le 9 novembre 1916 à Pussay. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    • Foiret André Alexandre Joseph, né le 19 février 1893 à Pussay, maçon, célibataire, incorporé le 28 novembre 1913, soldat de 2e classe au 28e R. I., a disparu le 15 septembre 1914 à Loivre (Marne), déclaré « Mort pour la France » à cette date par jugement du tribunal d’Etampes du 15 juin 1920, transcrit le 6 février 1921 à Pussay Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    • Lamazure Georges Louis, né le 31 juillet 1893 à Pussay, frère de Pierre Georges (de 1890),ouvrier en laine, célibataire, engagé volontaire le 10 novembre 1913 pour 3 ans à Paris, incorporé le 14 novembre 1913 au 31e R. I., disparu le 1er mars 1915 à Vauquois (Meuse), nommé caporal le 11 mars 1915, déclaré « Mort pour la France » le 1er mars 1915 par jugement du tribunal d’Etampes du 12 avril 1921, transcrit le 13 mai 1921 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
    • Lebé Paulin Albert, né le 31 mars 1893 à Pussay, chauffeur, célibataire, incorporé le 27 novembre 1913, soldat de 2e classe au 151e R. I. 2e Cie, a disparu le 4 novembre 1914 à Dixmude (Belgique), déclaré « Mort pour la France » par jugement du tribunal d’Etampes du 11 janvier 1921, transcrit le 23 avril 1921 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    Lebé Paulin
  • Leloup Marius Gustave, né le 17 janvier 1893 à Pussay, épicier cultivateur, incorporé le 28 novembre 1913 au 151e R. I., caporal le 1er juin 1914, a disparu le 8 septembre 1914 à Villeneuve-lès-Charleville (Marne), blessé le 8 septembre 1914 et fait prisonnier, décédé en Allemagne le 15 septembre 1914, transcrit le 8 juillet 1921 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Pfeiffer Henri Mary, né le 14 août 1893 à Arpajon (Seine-et-Oise), cordonnier, célibataire, incorporé le 28 novembre 1913, soldat de 2e classe au 131e R. I., a disparu le 22 août 1914 devant Cussigny (Meurthe-et-Moselle). « Sa plaque d’identité a été transmise de la kommandantur d’étapes mobiles de Longwy par le bureau de déclaration du Bureau Central des Successions le 3 mai 1917 ce qui laisse présumer que ce militaire a été tué dans la bataille du 22 août 1914 et inhumé à Ville-Houdlémont », déclaré « Mort pour la France » par jugement du tribunal d’Etampes du 30 avril 1919, transcrit le 28 mai 1919 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
  • Pillet Henri Gustave, né le 11 janvier 1893 à Pussay, maçon, engagé volontaire pour 3 ans à Paris le 10 novembre 1913, soldat de 2e classe au 31e R. I., blessé le 19 septembre 1914, décédé des suites de blessures contractées sur le champ de bataille à Clermont-en-Argonne (Meuse), ambulance n° 5, le 21 septembre 1914, transcrit le 26 avril 1916 à Pussay, inhumé au cimetière communal de Clermont-en-Argonne, transféré au cimetière militaire de Vauquois (Meuse), tombe n° 2245, le 30 mai 1923. Un secours de 150 francs a été alloué à la famille le 5 septembre 1915. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Poussard Fernand Pierre, né le 31 mars 1893 à Pussay, boucher, incorporé le 4 septembre 1914, soldat de 2e classe 113e R. I., passé le 7 juillet 1916 au 5e R. I., passé le 22 novembre 1916 au 35e R. I., blessé le 16 juillet 1917 au Bois du Paradis en face de Cerny, « commotion et ensevelissement par éclat d’obus », passé le 16 mai 1918 au 371e R. I., affecté dans la réserve du 31e R. A. de campagne, Mort pour la France, par maladie contractée en service, à l’ambulance 6/17 le 12 novembre 1918 à Monastir (Serbie), transcrit le 23 septembre 1919 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
  • Les autres soldats de la classe 1913 :

    • Bourdeau Paul Emile, né le 15 février 1893 à Pussay, employé de commerce, résidant à Pussay, incorporé à compter du 26 novembre 1913, passé le 16 août 1918 au 154e régiment d’artillerie à pied, passé le 1er août 1919 au 157e régiment d’artillerie à pied, mis en congé de démobilisation le 1er septembre 1919, se retire à Mantes.
    • Drouet Félix Jules, né le 2 janvier 1893 à Pussay, ouvrier en laine, incorporé à compter du 19 décembre 1914 au 168e R. I., fait prisonnier le 11 juillet 1916 à Fleury (Meuse), interné à Wahn en Allemagne, rapatrié en France le 19 décembre 1918, passé le 11 février 1919 au 131e R. I., maintenu service armé le 16 mai 1919, démobilisé le 25 août 1919, se retire à Wissous (Seine-et-Oise).
    • Firon Valentin Jules, né le 13 février 1893 à Pussay, mécanicien, incorporé soldat 2e classe à compter du 28 novembre 1913 au 76e R. I., détaché le 4 février 1915 au titre des établissements Guillerme à Bayonne, relevé d’usine et rentré au dépôt le 22 janvier 1918, passé le 28 janvier 1918 au 155e R. I., passé le 10 mars 1918 au 2e groupe d’aviation, démobilisé le 1er juillet 1919.
    • Gesse Clément, il est né le 27 juin 1893 à Pussay, frère de Maurice Jules(1890) mort pour la France et de Julien Armand Alexandre (1888), inscrit sur le monument aux morts mais encore vivant en 1932, carrier, incorporé chasseur 2e classe le 26 novembre 1913 au 26e bataillon de chasseurs à pied, blessé le 23 septembre 1914 par éclat d’obus à l’épaule gauche ayant occasionné l’engorgement du poumon, réformé n° 2 le 17 décembre 1914 pour tuberculose pulmonaire, classé service armé le 10 juin 1915, arrivé au 60e R. I. le 10 septembre 1915, passé le 25 décembre 1916 au 242e R. I., intoxiqué par gaz le 20 mai 1918, soigné à l’hôpital de Bordeaux puis de Villenave-d’Ornon (Gironde), disparu le 18 septembre 1918, interné en Allemagne, rapatrié le 27 décembre 1918, passé au 44e R. I. le 22 janvier 1919, démobilisé le 3 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Gille Albert Eugène, né le 2 janvier 1893 à Angerville, frère de Gaston Auguste (1880) mort pour la France et de Paul Ernest (1883), journalier, incorporé le 27 novembre 1913 au 150e R. I., passé au 12e régiment de chasseurs à cheval le 27 décembre 1913, parti aux armées le 2 août 1914, cité à l’ordre du régiment : « Détaché du 5 octobre 1918 près du colonel commandant le 258e R. A. C. P. pour assurer la liaison avec l’infanterie, a fait preuve d’énergie et de grand dévouement dans l’accomplissement de sa mission », « ypérité » le 30 septembre 1918 étant agent de liaison au 258e R. A. C. P. aux carrières Montparnasse région de Chavignon (Aisne), démobilisé le 25 août 1919, se retire à Pussay, classé affecté spécial comme employé de l’administration des Postes de la Seine le 1er juin 1920. Maintenu service armé invalidité inférieure à 10 % en 1921, il sera réformé définitivement et proposé pour une pension temporaire invalidité 100 % le 9 août 1922 pour « tuberculose pulmonaire, laryngite bacillaire, aphonie complète, dysphagie », alors qu’il décède le 3 août 1922 à Paris.
    • Godeau Louis Lucien, né le 21 juin 1893 à Pussay, maçon, incorporé soldat 2e classe à compter du 27 novembre 1913 au 150e R. I., blessé le 24 septembre 1914, plaie en séton région tibia tarsienne à Lacroix-sur-Meuse, réformé temporaire 2e catégorie le 11 janvier 1916 pour blessure du pied droit par balle et proposé pour une gratification de 8e catégorie, se retire à Pussay, réformé temporaire n° 1 avec gratification 8e catégorie pour raideur des articulations le 11 mai 1918.
    • Grassin André Julien, né le 21 juillet 1893 à Pussay, employé de commerce résidant à Etampes, incorporé à compter du 5 septembre 1914 au 4e R. I., prisonnier à Giessen le 13 juillet 1915, rapatrié d’Allemagne le 18 décembre 1918, passé le 25 janvier 1919 au 102e R. I., démobilisé le 4 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Michau Paul Henri, né le 22 septembre 1893 à Monnerville, frère de Paulin (1894), mort pour la France charretier, incorporé le 26 novembre 1913, cité à l’ordre du régiment le 31 décembre 1918 : « Modèle de courage et de dévouement. Sous des bombardements violents notamment les 27 mai et 15 juillet 1918 en Champagne, a par son bel exemple maintenu l’entrain et la confiance parmi les camarades de sa pièce », démobilisé le 1er septembre 1919, se retire à Pussay, affecté spécial au titre du tableau n° 3 et de la Région au titre de brocheur usines de chaussures à Pussay en 1938.
    • Samson Félix Albert, né le 24 juillet 1893 à Pussay, forgeron mécanicien puis serrurier mécanicien, incorporé le 26 novembre 1913 au 32e R. A. C., 1er canonnier servant le 1er juin 1918, cité le 10 août 1918 : « Servant modèle au front depuis le début de la campagne a toujours fait son devoir quelques soient les difficultés à surmonter très dévoué, dans le service de sa pièce », passé le 9 mai 1919 au 10e R. A. C., démobilisé le 25 octobre 1919, se retire à Pussay.
    Conscrits classe 1913

    Conseil de révision du 1 avril 1914

    Les conscrits ajournés de la classe 1913 :

    • Félix Jules Drouet (A), André Grassin (B), Fernand Pierre Poussard (B).

    Les conscrits de la classe 1914 :

    • Pierre Aboulin (Bon pour le service), Robert Allaire (B), Maurice Baroy (B), Clotaire Charpentier (B), Louis Eyrolles (Ajourné), Henri Fessard (B), Georges Fouassier (B), Robert Franchet (B), Flavien Fruitier (Bon Absent), Julien Emmanuel Gauron (B), René Hardy (A), Abel Hatton (A), Louis Leblanc (B A), Henri Leloup (B), Louis Meunier (A), Paulin Michau (B), Olivier Nicolas (B), Charles Pithois (B), Jules Henri Rebiffé (A), Martial Saint-Etienne (A), Marc Savouré (B), Philippe Sevestre (A).

    Les soldats de la classe 1914 morts pour la France :

    • Allaire Robert Louis Constant, né le 26 juin 1894 à Orléans (Loiret), cordonnier, incorporé le 5 septembre 1914, soldat de 2e classe au 168e R. I., caporal le 11 décembre 1914, cité en mai 1915 à l’ordre de la brigade n° 29 de la 10e Cie : « Blessé au cours de l’attaque du 1er mai à la cuisse droite par éclat d’obus, a continué à montrer un entrain admirable et n’a quitté son escouade qu’après la fin du combat. En se rendant au poste de secours a encouragé ses camarades à faire leur devoir et a fait preuve du plus bel esprit militaire », passé le 4 septembre 1915 au 368e R. I., sergent le 8 mars 1916, croix de guerre avec palme, mort des suites de blessures le 18 avril 1916 à l’ambulance 3/64 de Belleville (Meurthe-et-Moselle), transcrit le 24 mai 1916 à Pussay. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
    • Aubrun Jean, né le 12 mai 1894 à Bénayes (Corrèze), garçon d’hôtel, célibataire, incorporé le 5 septembre 1914, 2e classe au 168e R. I., a disparu le 25 septembre 1915, à Saint-Thomas-en-Argonne (Marne), déclaré « Mort pour la France » le 25 septembre 1915 à Saint-Thomas-en-Argonne (Marne) par jugement du tribunal d’Etampes du 21 décembre 1920, transcrit le 23 avril 1921 à Pussay.
    • Barroy Félicien Maurice, né le 17 octobre 1894 à Pussay, cordonnier, incorporé le 5 septembre 1914 soldat de 2e classe au 168e R. I., passé le 30 janvier 1915 au 82e R. I., passé le 25 mars 1915 au 80e R. I., « tué à l’ennemi le 12 juillet 1915 au combat de la Maison Forestière » près de Perthes (Marne) sur sa fiche matricule. Cependant, l’officier de détails du 80e R. I. a dressé un acte constatant qu’il avait disparu le 23 juillet 1915 à Perthes-lès-Hurlus : « A la date du 31 juillet 1915, le nom du soldat Barroy Maurice a été porté sur un état de pertes du 80e R. I. auquel il appartenait comme ayant été enseveli par une explosion de mine au cours des combats qui ont eu lieu du 12 au 30 juillet 1915 » et le tribunal d’Etampes le déclare « Mort pour la France » le 23 juillet 1915, par jugement du 16 janvier 1918, transcrit le 8 février 1918 à Pussay. Un secours de 150 francs est alloué le 30 décembre 1915 à son père. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    • Fanon Henri Joseph Valentin, né le 10 mars 1894 à Gommerville (Eure-Loir), journalier, rappelé le 2 novembre 1914, services auxiliaires, soldat de 2e classe au 102e R. I., a disparu le 25 février 1915 à Perthes-lès-Hurlus (Meuse), déclaré décédé le 25 février 1915 par jugement du tribunal de Chartres du 1er mars 1921, transcrit le 27 avril 1921 à Gommerville (Eure-et-Loir). Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    • Fessard Henri Paul, né le 16 février 1894 à Pussay, cultivateur, incorporé le 11 septembre 1914, 2e sapeur mineur au 9e régiment de génie, passé au 108e R. I. le 20 octobre 1914, blessure superficielle à la cuisse gauche et fracture de la cuisse, passé au 162e R. I. le 23 février 1915, caporal au 162e R. I., décédé le 15 octobre 1915 à l’hôpital temporaire n° 17 à Châlons-sur-Marne des suites de blessures, transcrit le 15 octobre 1915 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    • Gauron Julien Emmanuel, né le 17 août 1894 à Pussay, épicier, incorporé le 6 septembre 1914, chasseur de 2e classe au 17e bataillon de chasseurs à pied, caporal le 19 décembre 1914, sergent le 3 juillet 1915, tué à l’ennemi le 4 juin 1916 au secteur de Mort Mare, dans la tranchée au nord-ouest de Flirey (Meurthe-et-Moselle), d’un éclat de torpille reçu sur le champ de bataille, inhumé au cimetière d’Ansauville (Meurthe-et-Moselle), cité à l’ordre du bataillon le 30 juin 1916 : « Officier de toute valeur, s’est particulièrement distingué à Verdun dans des missions dangereuses, blessé mortellement le 4 juin 1916 en passant ses consignes au sous-officier qui venait le relever, a continué jusqu’au dernier soupir à passer ses consignes, est mort sans avoir eu d’autre préoccupation que celle de son devoir », croix de guerre, transcrit le 11 juillet 1916 à Pussay, son corps est ramené le 23 janvier 1922 au cimetière de Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    • Gauthier Albert Alphonse, né le 7 juin 1894 à Pussay, soldat au 5e R. I. coloniale, décédé par suite de blessures de guerre le 27 mai 1915 à l’hôpital mixte de Bar-le-Duc (Meuse), transcrit le 27 mai 1915 à Mauriac (Cantal). Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    • Michau Paulin, né le 9 décembre 1894 à Monnerville, charretier, incorporé le 5 septembre 1914, soldat de 2e classe au 3e R. A. lourde, passé le 27 septembre 1914 au 49e R. A. de campagne, passé le 1er avril 1917 au 53e R. A. de campagne, évacué malade le 1er février 1918, réformé définitivement et proposé pour une pension permanente, invalidité 100%, le 16 juillet 1920 pour tuberculose pulmonaire, puis par décision de la 4e Commission de Réforme de la Seine du 12 août 1922 pour infiltration des sommets, admis à une pension de 2 400 francs par arrêté ministériel du 16 avril 1923, décédé le 4 décembre 1928 à Pussay, inscrit sur le monument aux morts de Pussay.
    • Rebiffé Jules Henri, né le 6 avril 1894 à Pussay, frère de André Paul (de 1892), bonnetier, incorporé le 5 septembre 1914 au 89e R. I., soldat de 1ère classe le 3 juillet 1915, évacué le 6 juillet 1916 pour entorse tibio-tarsienne, reparti aux armées le 16 août 1916, cité à l’ordre du régiment le 14 octobre 1916 : « Agent de liaison modèle, très courageux, n’a cessé de transmettre les ordres dans les circonstances les plus périlleuses pendant les opérations auxquelles le régiment a participé du 25 septembre au 4 octobre 1916 », évacué le 20 décembre 1916, rentré au dépôt le 20 janvier 1917, intoxication par gaz le 6 août 1918 à Moulin-sous-Touvent (Oise), croix de guerre avec étoile de bronze, tué à l’ennemi le 30 septembre 1918 au nord de Jonchery (Marne), transcrit le 24 février 1919 à Pussay, son corps a été transféré au cimetière militaire de Maison Bleue à Cormicy (Marne), tombe n° 4648, le 22 novembre 1922. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
    Rebiffé Jules à gauche

    Jules Rebiffé à gauche

    Les autres soldats de la classe 1914 :

    • Aboulin Pierre Paul Henri, né le 10 juillet 1894 à Monistrol d’Allier (Haute-Loire), surnuméraire des postes, incorporé dragon de 2e classe le 7 septembre 1914, passé le 19 mai 1915 au 30e régiment de dragons, passé le 4 juin 1916 au 5e régiment de cuirassiers, nommé brigadier le 12 février 1916, nommé maréchal des logis le 30 avril 1918, démobilisé le 5 septembre 1919, se retire à Beaune (Côte d’Or), cité à l’ordre de la 2e D.C.P. : « Pendant les combats du … a assuré les liaisons télégraphiques du régiment avec une énergie et une compétence remarquables, particulièrement le … 1918 a réussi à conserver toutes les liaisons T.S.F. avec l’I.O. et l’artillerie permettant à son commandement de pouvoir agir en temps utile », croix de Guerre.
    • Fouassier Georges Henri, né le 16 juin 1894 à Pussay, journalier agricole, incorporé chasseur 2e classe à compter du 6 septembre 1914 au 17e bataillon de chasseurs à pied, cité à l’ordre de la division le 1er avril 1915 : « Ordre général n° 12 – Le général commandant la division cite à l’ordre du jour de la division, les caporaux Kempf et Hutteau, les chasseurs Fouassier Georges Henri et Jacquet René – A l’attaque du 21 mars, se sont jetés dans une tranchée ennemie malgré un violent feu de grenades et ont tenu ensuite avec le plus grand courage pour donner le temps de faire le barrage. Signé Cadoudal »2, évacué blessé le 10 mai 1915 à Notre-Dame-de-Lorette jusqu’au 8 juin 1915, rentré au dépôt le du 9 juin au 30 juillet 1915, passé le 31 juillet 1915 au 3e régiment de zouaves, décoré le 15 septembre 1915 de la croix de Guerre, passé le 24 septembre 1917 au 1er régiment de zouaves, passé le 13 novembre 1917 au 4e régiment de zouaves, classé affecté spécial chemins de fer de campagne comme employé permanent de la compagnie des chemins de fer d’Orléans, se retire à Brétigny.
    • Franchet Robert Gaston, né le 18 septembre 1894 à Pussay, frère de Clément (1888) et de Georges (1886), ouvrier en chaussures, incorporé soldat 2e classe à compter du 5 septembre 1914 au 4e R. I., blessé le 19 février 1915 au ravin des Mûrissons en Argonne par balle, plaie au poignet droit, classé service auxiliaire le 5 octobre 1915, réformé temporaire 2e catégorie et proposé pour une gratification renouvelable de 7e catégorie le 18 août 1916 pour « impotence partielle du membre supérieur droit », admis à la gratification, se retire à Pussay, réformé n° 1, invalidité et pension permanente 25 % le 17 octobre 1919 pour « paralysie du nerf médian suite de fracture du cubitus » blessure de guerre, croix de Guerre avec palme, médaille interalliée le 29 novembre 1934, médaille militaire le 16 novembre 1964.
    • Fruitier Flavien François, né le 20 février 1894 à Nantes, charpentier en fer, résidant à Pussay, incorporé soldat 2e classe à compter du 4 septembre 1914 au 4e R. I., passé au 10e bataillon de chasseurs à pied le 27 décembre 1914, parti aux armées le 5 janvier 1915, évacué pour maladie le 4 février 1915, reparti aux armées le 23 avril 1915, évacué blessé le 26 mai 1915 au combat de Noulette (Pas-de-Calais) coup de feu, plaie au bras gauche, reparti aux armées le 22 octobre 1915, évacué pour maladie le 6 février 1916, reparti aux armées le 23 février 1916, évacué pour blessure le 30 décembre 1916 aux avant-poste du bois des Chevaliers au nord-est de Lacroix-sur-Meuse plaie au bras gauche par éclat de torpille, se retire à Lailly (Loiret), proposé pour une pension de retraire de 5e classe le 28 décembre 1917 pour « avant-bras gauche ballant », admis à la pension le 10 août 1918, décoré de la médaille militaire le 29 avril 1918 : « Bon et brave chasseur, a été blessé grièvement le 30 décembre 1916 au bois des Chevaliers à son poste de sentinelle, une blessure antérieure », croix de Guerre avec palme.
    • Hardy René Joseph, né le 19 mars 1894 à Pussay, frère d’Henri Edmond (1880) et de Louis Gaston (1889), clerc de notaire, incorporé soldat 2e classe le 11 août 1916 au 89e R. I., passé le 3 janvier 1917 au 46e R. I., blessé le 16 avril 1917 au Plessier-Huleu (Aisne) par éclat de grenade à la cuisse, blessé le 14 novembre 1917 à Soissons par gaz asphyxiant, blessé le 6 janvier 1918 dans les tranchées du secteur de Pontavert (Aisne) par gaz asphyxiant, blessé le 20 février 1918 dans les mêmes tranchées par éclat d’obus au bras gauche, blessé le 8 avril 1918 à Bourguignon (Aisne) par gaz asphyxiant, cité à l’ordre du jour du régiment le 4 septembre 1918 : « A dans les journées du 17 au 25 août 1918, assuré avec beaucoup de dévouement la liaison par T.S.F. du P.G. du bataillon à l’arrière, s’installant dans des endroits souvent bombardés par l’artillerie, fournissant un grand effort pour suivre le chef de bataillon malgré le poids des appareils qu’il avait à transporter », passé le 7 septembre 1918 au 167e R. I., passé le 3 avril 1919 au 10e escadron du train, démobilisé le 11 septembre 1919, se retire à Paris, médaille militaire en 1937, légion d’Honneur par décret du 25 mai 1960.
    • Hatton Abel Jules, né le 28 avril 1894 à Pussay, frère de Edouard Henri (1888), chef de magasin, incorporé soldat 2e classe le 11 août 1916 au 89e R. I., nommé soldat 1ère classe le 6 décembre 1916, passé le 10 février 1917 au 46e R. I., parti aux armées le 15 février 1917, passé le 4 juin 1917 au 414e R. I., blessé le 22 juin 1917 au plateau de Californie (Aisne), grande plaie face externe mollet par éclat de torpille, cité à l’ordre du régiment le 4 juillet 1917 : « Excellent agent de liaison dévoué et brave. A été blessé en portant des ordres sous un violent tir d’artillerie et des rafales de mitrailleuses. A rendu compte de sa mission avant de se laisser évacuer », croix de Guerre étoile de bronze, réformé temporaire et proposé pour un congé de réforme temporaire n° 1 avec gratification de 7e catégorie le 11 juin 1919 pour « gêne membre inférieur droit suite fracture du péroné, blessure de guerre par éclat de bombe », renvoyé dans ses foyers, classé service auxiliaire et proposé pour une pension temporaire 20 % le 23 août 1920, démobilisé le 29 octobre 1920, se retire à Pussay, pension permanente invalidité 20 % acquise le 3 mai 1933.
    • Leblanc Louis Marcel, né le 9 janvier 1894 à Boulogne-sur-Seine, journalier, incorporé le 3 septembre 1914 au 4e R. I., passé le 31 décembre 1914 au 131e R. I., réformé temporaire 2e catégorie et proposé pour une gratification renouvelable de 4e catégorie le 4 mars 1916 pour « impotence fonctionnelle du membre supérieur droit », se retire à Pussay, rappelé le 28 août 1916 au 131e R. I., n’a pas rejoint, proposé pour la réforme n° 1 avec gratification le 3 janvier 1917 pour fracture du radius droit, paralysie radiale, impotence complète de la main droite, blessure de guerre par balle, admis à la réforme le 19 avril 1917, pension permanente invalidité 50 % en 1936, puis 60 % en 1938.
    • Leloup Henri Jules, né le 17 septembre 1894 à Pussay, frère de Fernand François (1889) mort pour la France, de Désiré Arsène Germain (1886) et de François Pierre (1897), coupeur en chaussures, incorporé le 5 septembre 1914 au 4e R. I., évacué pieds gelés le 25 décembre 1914, rentré au dépôt le 24 mai 1915, nommé caporal le 27 septembre 1915, disparu le 16 avril 1917, interné à Limburg, rapatrié le 12 décembre 1918, passé au 31e R. I. le 12 janvier 1919, démobilisé le 1er septembre 1919, pension temporaire invalidité 10 % le 3 juin 1931 pour perte des dernières phalanges des trois derniers orteils à droite suite de gelure des pieds en captivité aux dires de l’intéressé, sensation douloureuse par temps froids, gêne de la marche surtout en hiver, pension permanente 10 % incurable en 1935.
    • Meunier Louis Jacques, né le 30 mai 1894 à Tours, administrateur d’immeubles, incorporé le 22 août 1916, réformé n° 2 le 28 août 1916, se retire à Pussay.
    • Nicolas Olivier Jean, né le 21 mai 1894 à Eysines (Gironde), cultivateur, incorporé le 5 septembre 1914 au 3e régiment de cuirassiers, passé le 29 septembre 1914 au 1er R. I., nommé caporal le 10 septembre 1916, évacué blessé le 16 avril 1917 à Craonne, large plaie de la région sacrée, plaie pénétrante de la fesse par balle, rentré au dépôt le 20 septembre 1917, dirigé le 2 janvier 1919 sur le G. M. P., classé affecté spécial comme employé permanent dans la compagnie des chemins de fer de campagne 3e section dans la compagnie des chemins de fer d’Orléans homme d’équipe le 29 mars 1919.
    • Pithois Charles Ernest, né le 28 janvier 1894 à Pussay, boucher, incorporé le 5 septembre 1914 au 3e R. A. L., passé le 10 octobre 1914 au 114e R. I., passé le 31 décembre 1914 au 32e R. I., classé service auxiliaire le 10 septembre 1915 par la commission de Châtellerault pour obésité, emphysème et pieds gelés, maintenu service auxiliaire le 19 janvier 1916 par la commission de Tours, démobilisé le 15 mars 1919, se retire à Rivarennes (Indre-et-Loire) passé par changement de domicile dans la subdivision de Châtellerault le 25 mars 1923 ayant fixé son domicile à Rivarennes.
    • Saint-Etienne Martial Emile, né le 29 juillet 1894 à Pussay, cordonnier, incorporé le 19 décembre 1914 au 153e R. I., réformé temporaire le 23 janvier 1915 pour faiblesse générale, classé service auxiliaire le 17 septembre 1915, incorporé le 4 octobre 1915 au 13e R. A. C., passé le 21 janvier 1916 à la 22e section de C. O. A. détaché à l’établissement Mouton aciéries et laminoirs à Paris, passé aux établissements Decauville à Corbeil, muté le 18 janvier 1918 à la fonderie l’Horne et de la Buire à Saint-Chamond (Loire), muté à la société métallurgique de Senelle-Maubeuge à Fécamp (Seine-Maritime) le 6 mars 1918, relevé d’usine le 15 mars 1918 pour inaptitude physique, passé le 27 mars 1918 à la 3e section de C. O. A., placé le 16 août 1918 en sursis d’appel jusqu’au 15 septembre 1918 au titre de la maison Gounin, industriel dans la chaussure, à Amboise, sursis prolongé jusqu’au 31 août 1919, démobilisé le 17 septembre 1919, se retire à Amboise.
    • Savouré Marc Louis, né le 29 octobre 1894 à Pussay, frère de Maurice François (1896), cultivateur, incorporé le 4 septembre 1914 au 5e escadron du train, passé le 21 octobre 1915 au 45e R. A. C., passé le 18 novembre 1915 au 1er régiment d’artillerie de montagne, passé le 2 juillet 1916 au 48e R. A. C., passé le 12 septembre 1916 au 38e R. A. C., passé le 9 octobre 1916 au 5e R. A. C., passé le 1er avril 1917 au 204e R. A. C., passé le 24 mai 1918 au 22e R. A. C., passé le 28 mai au 30e R. A. C., passé le 5 octobre 1918 au 116e R. A. L., démobilisé le 11 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Sevestre Philippe Auguste, né le 1er mars 1894 à Pussay, ouvrier agricole, incorporé le 1er septembre 1916 au 46e R. I., passé le 17 juillet 1917 au 44e bataillon de chasseurs à pied, passé le 11 septembre 1917 au 10e R. I., passé le 20 octobre 1917 au 58e bataillon de chasseurs à pied, passé le 13 mai 1919 au 26e bataillon de chasseurs à pied, démobilisé le 10 septembre 1919, se retire à Pussay.
    Conscrits classe 1914

    De gauche à droite, 1er rang :    X   , Gaston Franchet,   X   ,   X   ,   X   ,   X   ,

    2ème rang :    X   ,    X   , Charles Pithois,   X   ,   X   ,

    3ème rang :    X   ,    X   , Jules  Henri Rebiffé,   X   ,   X   ,   X   ,   X   ,

    Conscrits classe 1914

    Conseil de révision du 8 octobre 1914

    Le conscrit ajourné de la classe 1913 :

    • Felix Jules Drouet (B) – 168e régiment d’infanterie de Sens.

    Les conscrits ajournés de la classe 1914 :

    • Louis Eyrolles (A), René Joseph Hardy (A), Abel Jules Haton (A), Louis Jacques Meunier (A), Martial Saint-Etienne (A), Philippe Sevestre (A).

    Les conscrits de la classe 1915 :

    • Maurice Bourassé (Engagé Volontaire), Gaston Victor Cocheteau (Bon pour le service) – 10e régiment de chasseurs à pied de Langres, Maurice Désiré Cocheteau (B) – 10e régiment de chasseurs à pied de Langres, Gustave Delafoy (B), Pierre Auguste Delanoue (B), Arthur Louis Deshayes (B) – 168e régiment d’infanterie de Sens, Marcel Aimé Drouet (B) – 168e régiment d’infanterie de Sens, Eugène Jules Désiré Foiret (B), Emile Froger (B), Georges Gateau (B), Théophile Alphonse Guy (B) – 10e régiment de chasseurs à pied de Langres, André Eugène Lamazure (B) – 82e régiment d’infanterie de Montargis, Arthur François Péan (B), Augustin Raymond (B) – 82e régiment d’infanterie de Montargis, Alfred Eugène Rebuffé (B) – 153e régiment d’infanterie de Béziers, Charles Fernand Richon (A), Georges Elie Vanneau (B).

    Les soldats de la classe 1915 morts pour la France :

    • Bourassé Maurice Victor, né le 7 mars 1895 à Pussay, cordonnier, engagé volontaire pour 4 ans le 4 avril 1913, soldat de 2e classe au 65e R. I., « A la date du 14 février 1918, le lieutenant Bénaud dressait un acte constatant la disparition du soldat Bourassé Maurice Victor le 9 septembre 1914 au combat de Fère-Champenoise. Le nom de ce militaire était d’autre part porté sur une liste de pertes, comme ayant été inhumé par les soins du 137e R. I. territoriale », décès fixé au combat de Fère-Champenoise (Marne) le 9 septembre 1914 par jugement du tribunal d’Etampes du 24 avril 1918, transcrit le 15 mai 1918 à Pussay. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
    • Cocheteau Maurice Désiré Eugène, frère du précédent, né le 5 janvier 1895 à Sainte-Mesme (Seine-et-Oise), charretier, incorporé le 19 décembre 1914, chasseur de 2e classe au 10e bataillon de chasseurs à pied, évacué le 14 juin 1915 pour maladie, rentré le 21 août 1915 au dépôt, passé le 23 octobre 1915 au 50e bataillon de chasseurs à pied, tué à l’ennemi le 28 octobre 1916, à 1,5 km du fort de Vaux, tranchée Seydlitz au sud du petit dépôt à Vaux-en-Meuse : « Vu les circonstances du combat, il nous a été impossible de constater nous même le décès, dressé par nous Chaudelle, lieutenant chargé des détails au 50e bataillon de chasseurs à pied, officier de l’état civil, sur la déclaration de deux chasseurs à pied », (Registre d’état civil), transcrit le 8 janvier 1917 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    • Cocheteau Gaston Victor Clément, né le 5 janvier 1895 à Sainte-Mesme (Seine-et-Oise), frère de Maurice Désiré Eugène ci-dessus, charretier, célibataire, incorporé le 19 décembre 1914, chasseur de 2e classe au 10e bataillon de chasseurs à pied, a disparu le 26 mai 1915, à Noulette (Pas-de-Calais), déclaré « Mort pour la France » à cette date, par jugement du tribunal d’Etampes du 7 décembre 1920, transcrit le 23 avril 1921 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    • Drouet Marcel Aimé, né le 11 décembre 1895 à Pussay, fileur en laine, incorporé le 20 décembre 1914, soldat de 2e classe au 168e R. I., mort au combat le 1er mai 1915 au Bois-le-Prêtre (Meurthe-et-Moselle), décès constaté le 28 mai 1915 : « Le 15 mai 1915, le lieutenant Simonnot du 168e R. I. dressait un acte de disparition concernant le soldat Drouet Marcel Aimé appartenant à cette unité, disparu le 1er mai 1915 au Bois-le-Prêtre (Meurthe-et-Moselle). Le 28 mai 1915, le corps de ce militaire était retrouvé sur le champ de bataille du Bois-le-Prêtre par l’officier d’administration Robert qui, en présence du sergent Kohler et de l’aide-major Tartois, établissait un procès-verbal de constatation de décès d’après les indications portées sur la plaque d’identité et autres effets dont était détenteur le défunt… », déclaré « Mort pour la France » par jugement du tribunal d’Etampes du 7 novembre 1917, transcrit le 8 décembre 1917 à Pussay. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
    • Gateau Georges Fernand Alfred, né le 25 septembre 1895 à Pussay, charretier agricole, incorporé le 19 décembre 1914, soldat de 2e classe au 168e R. I., passé au 46e R. I.le 25 avril 1915, passé au 276e R. I. 23e Cie le 27 mai 1915, tué à l’ennemi le 20 juin 1915 au combat de Givenchy (Pas-de-Calais), médaille militaire le 29 octobre 1919, croix de guerre avec étoile de bronze : « Bon soldat courageux et téméraire qui s’est fait remarquer par sa belle conduite au feu, mort glorieusement pour la France le 20 juin 1915 à Givenchy », transcrit le 23 août 1915 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    • Guy Théophile Alphonse, né le 18 mars 1895 à Saint-Aubin-des-Coudrais (Sarthe), terrassier, célibataire, incorporé le 20 décembre 1914, chasseur de 2e classe au 10e bataillon de chasseurs à pied, a disparu le 19 juin 1915 au combat de Noulette (Pas-de-Calais) à la suite de l’attaque d’une tranchée. « Son nom figure sur la liste d’un groupe divisionnaire de brancardiers indiquant que ce militaire a été inhumé le 24 juin 1915 sans autre indication », déclaré « Mort pour la France » le 19 juin 1915, par jugement du tribunal d’Etampes du 15 janvier 1919, transcrit le 16 février 1919 à Pussay. Il est inscrit sur aucun monument.
    • Raymond Augustin, né le 2 mai 1895 à Pussay, ouvrier bonnetier, marié, incorporé le 19 décembre 1914 soldat de 2e classe au 82e R. I., passé au 169e R. I. le 21 mai 1915, soldat de 1ère classe le 16 janvier 1916, cité à l’ordre de la division le 19 février 1916 : « Soldat énergique et brave. Avec un camarade, le 25 septembre 1915, se sont portés résolument en avant à l’assaut des tranchées ennemies. Arrêtés devant un réseau de fil de fer insuffisamment détruit se sont placés dans un trou d’obus et ont réussi à tenir tête à une violente contre-attaque », cité à l’ordre du 169e R. I. le 11 février 1917 : « Agent de liaison très courageux et dévoué, s’est toujours acquitté d’une façon parfaite des missions qui lui ont été confiées malgré les difficultés du terrain et les violents bombardements », croix de guerre avec étoiles d’argent, tué à l’ennemi au combat des Caurières le 8 septembre 1917, au Bois-le-Chaume commune d’Ornes (Meuse), jugement du tribunal d’Etampes du 8 octobre 1919, transcrit le 31 décembre 1919 à Pussay. Secours de 150 francs alloué à sa veuve le 3 novembre 1917. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
    • Rebuffé Alfred Eugène, né le 4 août 1895 à Pussay, monteur en chaussures, célibataire, incorporé le 19 décembre 1914, soldat de 2e classe au 153e R. I., disparu le 25 septembre 1915 à Maisons-en-Champagne (Marne), déclaré « Mort pour la France » à cette date par jugement du tribunal d’Etampes du 7 décembre 1920, transcrit le 23 avril 1921 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
    Rebuffé Alfred

    Les autres soldats de la classe 1915 :

    • Delafoy Philis Gustave, né le 19 mai 1895 à Pussay, palefrenier, incorporé à compter du 19 décembre 1914, passé au 20e régiment de chasseurs le 20 janvier 1915, passé au 11e régiment de chasseurs le 1er août 1919, démobilisé le 13 septembre 1919.
    • Delanoue Pierre Auguste, né le 29 janvier 1895 à Pussay, frère d’Auguste Lucien (1897) et de Gilbert Amédé (1899),machiniste, incorporé soldat 2e classe à compter du 19 décembre 1914, passé le 8 juin 1915 au 46e R. I., passé le 22 mai 1916 au 116e R. I., cité à l’ordre du régiment le 10 décembre 1916 : : « Est allé sous un violent bombardement chercher un camarade blessé en avant des lignes le 21 novembre 1916 », intoxiqué grotte du Caïd (Aisne) le 22 octobre 1917, croix de Guerre étoile de bronze, passé le 13 avril 1917 au 118e R. I., cité à l’ordre du régiment le 20 octobre 1918 : « Soldat courageux et d’une belle conduite, a servi sa pièce avec calme et sang-froid en dépit des vives réactions de l’ennemi pendant la période du 26 au 29 septembre 1918 », croix de Guerre étoile de bronze, passé le 15 janvier 1919 au 19e R. I., démobilisé le 15 septembre 1919.
    • Deshayes Arthur Louis, né le 12 janvier 1895 à Garancières-en-Beauce (Eure-et-Loir), frère de Bénoni Constant (1891) mort pour la France, Gédéon Germain (1888) mort pour la France, de Dieudonné François (1886) et de Emile Constantin (1898), cantonnier, incorporé soldat 2e classe à compter du 19 décembre 1914 au 168e R. I., passé le 6 juin 1916 au 369e R. I., classé affecté spécial 5e section de chemins de fer de campagne subdivisions complémentaires comme employé permanent de la compagnie des chemins de fer du nord du 14 janvier 1919 au 20 octobre 1919.
    • Foiret Eugène Jules Désiré, né le 14 juin 1895 à Pussay, frère de Jacques Clément Julien (1899) et de Louis Eugène (1891), épicier livreur, incorporé soldat 2e classe à compter du 19 décembre 1914 au 168e R. I., disparu le 25 septembre 1915 à Saint-Thomas, présumé prisonnier, rapatrié d’Allemagne le 8 décembre 1915, proposé pour la réforme n° 1 avec gratification renouvelable 4e catégorie le 22 novembre 1916 pour blessure au bras droit par balle, réformé n° 1 avec gratification renouvelable le 25 février 1917, se retire à Boulogne-sur-Seine, réformé définitivement proposé pour une pension permanente invalidité 50 % le 26 avril 1921, admis à une pension de 1 200 francs le 30 juin 1922. Médaille interalliée.
    • Lamazure André Eugène, né le 30 novembre 1895 à Pussay, frère de Georges Louis (1893) mort pour la France, de Pierre Georges (1890) mort pour la France et de René Henri (1891), fileur en laine, incorporé le 19 décembre 1914 au 82e R. I., disparu le 20 juillet 1915, fait prisonnier à la Fille Morte en Argonne, interné à Darmstadt d’après lettre de la famille du 3 février 1917, rapatrié d’Allemagne le 9 décembre 1918, affecté le 17 février 1919 au 104e R. I., démobilisé le 6 septembre 1919, se retire à Pussay, affecté spécial au titre de la police municipale de la Seine comme gardien de la paix à Paris en 1927.
    • Péan Arthur François, né 3 décembre 1895 à Pussay, frère de Maurice Désiré (1890), fraiseur à la machine en chaussures puis commerçant, incorporé soldat de 2e classe le 19 décembre 1914 au 169e R. I., passé le 16 avril 1915 clairon, blessé le 9 juillet 1918 à Fleury (Meuse), intoxication et brûlures des yeux par les gaz, cité à l’ordre du régiment le 22 octobre 1917 « Brancardier musicien brave et dévoué. Pendant la période du 7 au 16 septembre 1917 a fait preuve de beaucoup de courage et d’énergie en transportant de jour et de nuit des blessés de divers régiment sous de violents et continuels bombardements », démobilisé le 13 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Richon Charles Fernand, né le 20 novembre 1895 à Pussay, frère d’Alexandre Paul (1885), charretier puis sémaphoriste, incorporé le 9 septembre 1915 au 29e R. I., parti en renfort le 11 janvier 1916 au 229e R. I., cité à l’ordre du régiment le 15 août 1916, cité à l’ordre du régiment le 23 octobre 1916 : « Jeune soldat, plein de bravoure et de sang-froid. Le 8 août a éventé le premier une puissante attaque allemande et contribué ainsi à son échec complet », croix de Guerre étoile de bronze, passé le 26 novembre 1917 au 33e R. I. C, évacué malade le 8 avril 1918, cité à l’ordre du 33e R. I. C. le 18 décembre 1918, croix de Guerre 2 étoiles de bronze, passé le 26 avril 1919 à la 3e section de chemin de fer de campagne, subdivision complémentaire, comme employé permanent à la compagnie des chemins de fer d’Orléans (poseur), médaille militaire en 1956.
    • Vanneau Georges Elie, né le 12 janvier 1895 à Pussay, frère de Gaston Louis (1887) mort pour la France, charcutier, incorporé soldat 2e classe le 20 décembre 1914 au 170e R. I., nommé 1ère classe le 8 avril 1915, passé au 174e R. I. le 23 juin 1915, blessé le 28 février 1916 à Eix (Meuse) plaie pénétrante de la cuisse gauche par éclat d’obus, cité le 19 décembre 1916 à l’ordre du régiment : « Soldat énergique et plein de sang-froid, le 10 décembre 1916 enseveli par l’explosion d’une mine a contribué par son énergie à assurer le sauvetage des camarades avec qui il était enfermé », passé le 1er août 1917 au 239e R. I., passé le 21 novembre 1917 au 30e R. I., blessé le 21 avril 1918 à l’est de Scherpenberg (Belgique) plaie main gauche par éclat d’obus, blessé le 27 septembre 1918 devant Sainte-Marie-à-Py (Marne) par éclat d’obus, passé le 7 février 1919 à la 14e section de C. O. A., démobilisé le 8 septembre 1919, se retire à Pussay, médaille militaire le 21 juin 1928.

    Conseil de révision, de décembre 1914, des réformés et des exemptés des classes  1887 à 1909

    Les conscrits de la classe 1889 :

    • Désiré Paul Drouet, Georges Henri Robert Etienne réformé versé dans les services auxiliaires, Saint-Etienne réformé versé dans les services auxiliaires

    Les conscrits de la classe 1890 :

    • Henri Fernand Buret réformé versé dans les services auxiliaires, Marie Auguste Gallois exempté versé dans le service armé,

    Le conscrit de la classe 1891 :

    • Prudent Firon exempté versé dans les services auxiliaires

    Le conscrit de la classe 1892 :

    • Jean Dupont exempté versé dans les services auxiliaires

    Les conscrits de la classe 1898 :

    • Auguste Chignon réformé versé dans les services auxiliaires, Joseph Jules Plançon réformé versé dans les services auxiliaires.

    Le conscrit de la classe 1899 :

    • Léger Chabrat exempté versé dans les services auxiliaires

    Le conscrit de la classe 1900 :

    • Louis Firon réformé versé dans le service armé,

    Les conscrits de la classe 1901 :

    • Raoul Morchoisne réformé versé dans le service armé, Romain Brut exempté versé dans le service armé.
    Classe 19xx

    Les conscrits de la classe 1906 :

    • Charles Corsin exempté versé dans le service armé, André Gustave Puis réformé versé dans les services auxiliaires, Pierre Henri Savouré exempté versé dans les services auxiliaires

    Le conscrit de la classe 1908 :

    • François Duport

    Le conscrit de la classe 1909 :

    • André Elie Dauvillliers

    Conseil de révision du 12 janvier 1915

    Les conscrits de la classe 1916 :

    • Marcel Beauvallet (Bon pour le service) – régiment d’infanterie de Montargis, Maximin Désiré Belzat (Ajourné), Aristide Maxime Besnard (A), Marcel Ernest Boutenis (A), Henry Albert Boutemy (B) – régiment d’infanterie de Montargis, Jean Marie Auguste Brot (A), Paul Pierre Chanon (A), Emile François Chodier (B) – régiment de génie de Pont-de-Cé, Jean Alphonse Delattre (B) – régiment d’artillerie d’Orléans, Bernard Henri Gouache (A), Gaston Fernand Haton (A), Edgard Jérôme (A), Georges Désiré Jousse (A), Marcel Gabriel Loiseau (A), René Maisse (B) – régiment d’infanterie de Saint-Léger-des-Vignes, Yvon Eugène Maraby (B) – régiment de chasseurs à pied de Beaune, René Louis Paris (A), Maurice Poussineau (A), Edouard Rivière (A), Maurice François Savouré (B) – régiment d’artillerie du camp d’Avor, Fernand Ernest Thomas (B) – régiment d’infanterie de Montargis, René Louis Vovelle (A).

    Les autres soldats de la classe 1916 :

    • Beauvallet Marcel Désiré, né le 9 juin 1896 à Pussay, finisseur en chaussures, incorporé le 12 avril 1915, passé le 20 septembre 1916 au 82e R. I. aux armées, évacué le 28 février 1917 sur l’ambulance 4-68-599 pour « plaie infectée au médius gauche », blessé le 21 octobre 1918 à Sissonne (Aisne), fracture de la cuisse gauche par balle, résection épaule gauche, cité à l’ordre de l’armée le 23 novembre 1918 : « Bon soldat, a fait preuve au cours de l’attaque de La Selve le 19 octobre 1918 d’un entrain et d’une bravoure remarquables. A été grièvement blessé », médaille militaire et croix de Guerre avec palme, proposé pour une pension d’invalidité de 95 % le 29 janvier 1920 pour amputation de la cuisse gauche au tiers supérieur et résection de l’épaule droite ne permettant qu’une ébauche de mouvement, déformation du moignon de l’épaule par cicatrices profondes au niveau de la perte de substance osseuse et musculaire ; pension permanente d’invalidité à 100 % en 1932, la prothèse de la jambe est dite « bien supportée » mais le bras droit est ballant : « exécute quelques mouvements de la main droite dont la force est très diminuée » ; admis à la pension définitive 100 % le 20 novembre 1936. Médaille interalliée en 1934. Chevalier de la légion d’Honneur en 1932.
    • Belzat Maximin Désiré, né le 6 juin 1896 à Pussay, monteur de chaussures, incorporé soldat de 2e classe le 11 août 1916, parti en équipe agricole le 15 octobre 1916, parti en renfort aux armées le 7 janvier 1917, évacué pour plaie du cou-de-pied droit à l’hôpital mixte d’Etampes le 14 avril 1917, évacué malade pour courbature fébrile et troubles nerveux le 21 juin 1917, parti en renfort aux armées le 17 octobre 1917 au 112e R. I., évacué blessé à Saint-Quentin le 17 octobre 1918, plaie genou gauche par balle, cité à l’ordre de la brigade le 21 juillet 1919 : « Bon soldat d’une belle attitude au feu, grièvement blessé au cours d’une attaque le 17 octobre 1918 », médaille interalliée dite de la Victoire, cet homme n’est pas mort en héros, non, mais combien a-t-il dû souffrir de la guerre pendant toutes les années qui l’ont suivie, jugez-en vous-mêmes :
      – proposé pour un congé de réforme temporaire n° 1 avec gratification de 7e catégorie par la commission de réforme de Versailles le 2 avril 1919 pour gêne du membre inférieur gauche,
      – réformé définitif et proposé pour une pension temporaire d’invalidité 40 % le 26 août 1920 pour raideur du genou gauche, infirmité équivalant pratiquement à l’ankylose,
      – invalidité 60 % le 7 juillet 1922 pour atrophie de la cuisse et de la jambe,
      – proposé pour une pension permanente de 60 % le 1er mars 1923,
      – admis à une pension de 1 440 francs par arrêté ministériel du 25 février 1924 avec jouissance du 2 avril 1923,
      – proposé pour une pension permanente d’invalidité 80 % incurable le 18 juillet 1924 pour « amputation de la cuisse gauche tiers moyen avec bon moignon mobile »,
      – invalidité 85 % en 1925 et 1926 pour amputation de la cuisse à son tiers supérieur non appareillable »,
      – proposé pour une pension d’invalidité de 95 % le 23 mai 1930 pour « amputation de la cuisse gauche, trépidation épileptoïde au moindre attouchement, crises douloureuses, coxalgie »,
      – pension permanente d’invalidité 100 % acquise plus surpension du 3e degré le 8 août 1932.
    • Bontems Marcel Ernest, né le 27 juin 1896 à Angerville, résidant à Pussay, maçon, incorporé au 12e R. A. C. à compter du 1er septembre 1916, passé au 271e R. A. lourde le 1er avril 1917, passé au 106e R. A. lourde le 1er janvier 1918, cité à l’ordre du régiment le 16 avril 1918 : « Excellent conducteur, peut être cité comme un modèle. Excellent d’esprit, blessé légèrement le 30 mars 1918 », croix de Guerre avec étoile de bronze, passé au 101e R. A. lourde le 16 juin 1919, mis en congé illimité de démobilisation le 25 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Bouthemy Henri Albert, né le 29 mars 1896 à Pussay, frère d’Edmond Henri (1886) mort pour la France et de Paul Clovis (1899), boucher, incorporé le 12 avril 1915 au 169e R. I., passé le 26 novembre 1915 au 131e R. I., passé le 8 novembre 1916 au 331e R. I., disparu le 23 mars 1918 à Viry-Noureuil (Aisne), présumé prisonnier interné à Sussen (Allemagne), rapatrié le 6 décembre 1918, en permission de 30 jours, passé le 8 janvier 1919 au 28e R. I., démobilisé le 16 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Brot Jean Marie Auguste, né le 20 mai 1896 à Tourniac (Cantal), bonnetier, résidant à Pussay, incorporé soldat 2e classe à compter du 11 août 1916 au 146e R. I., passé le 5 janvier 1917 au 15e R. I., passé le 30 mai 1917 au 6e R. I., félicitations du colonel commandant le 6e R. I. le 14 septembre 1917 pour sa belle conduite au feu pendant l’attaque du 20 août 1917 et les jours suivants, blessé aux deux jambes par éclat d’obus le 12 juin 1918 à la ferme de Zoët près de Villers-sur-Coudun (Oise), intoxiqué le 17 octobre 1918 à Marchavennes près de Tupigny (Aisne), passé le 27 avril 1919 au 23e R. I., démobilisé le 20 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Chodier Emile François, né le 13 mai 1896 à Lyon, terrassier mineur, résidant à Pussay, incorporé 2e sapeur mineur à compter du 12 avril 1915 au 3e régiment du génie, passé le 2 octobre 1916 au 4e régiment du génie, passé le 29 juillet 1919 au 10e régiment du génie, démobilisé le 2 septembre 1919, se retire à Raismes (Nord).
    • Delattre Jean Alphonse, né le 4 février 1896 à Pussay, frère d’Amédée mort pour la France, médecin, incorporé 2e canonnier conducteur à compter du 12 avril 1915 au 45e R. A. C., passé le 1er novembre 1915 au 85e R. A. L., cité à l’ordre de la brigade le 1er juin 1916 : « Au cours du combat du 8 mai 1916, malgré la violence du combat en obus de 150 m/m que subissait la batterie s’est offert pour éteindre le feu qui consumait des caisses à gargousses ; a réussi à éteindre l’incendie en dépit du grave danger auquel il était exposé », croix de Guerre étoile de bronze, passé le 17 septembre 1916 à la 17e section d’infirmiers, passé le 9 janvier 1917 à la 22e section d’infirmiers, nommé le 8 juin 1917 médecin auxiliaire du service armé, démobilisé le 14 septembre 1919, se retire à Paris.
    • Gouache Bernard Henri Léon, né le 10 février 1896 à Pussay, frère d’Albert Octave (1897), ouvrier en chaussures, incorporé le 1er septembre 1916 au 89e R. I., passé le 3 janvier 1917 au 46e R. I., passé le 4 juin 1917 au 414e R. I., fait prisonnier le 26 avril 1918, interné dans les lignes allemandes, rapatrié le 12 novembre 1918, affecté le 6 janvier 1919 au 5e R. I., classé affecté spécial 3e section de chemin de fer de campagne comme employé permanent de la compagnie des chemins de fer d’Orléans, homme d’équipe le 27 janvier 1919, puis comme facteur aux Aubrais (Loiret) en 1927.
    • Jérôme Edgard, né le 3 octobre 1896 à Pussay, frère de Charles Eugène (1881) mort pour la France, de Paul André (1892) et de René Georges (1885), incorporé le 11 août 1916 au 21e bataillon de chasseurs à pied, classé service auxiliaire apte à faire la campagne le 22 avril 1918 pour consolidation d’une fracture du maxillaire inférieur avec gêne de la mastication, accident hors service, passé le 25 avril 1918 à la 20e section de secrétaires d’état-major, passé le 3 mai 1918 au 19e escadron du train, réaffecté à la 20e section de S. E. M. le 21 octobre 1918, démobilisé le 15 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Maisse René, né le 31 mai 1896 à Pussay, fils de l’instituteur de Pussay Ernest Maisse, frère de Marius (1891), employé de commerce, incorporé le 12 avril 1915 au 69e R. I., passé le 25 avril 1916 au 10e R. I., passé le 20 septembre 1916 au 229e R. I., passé le 26 novembre 1917 au 23e R. I., passé soldat de 1ère classe le 19 décembre 1917, cité à l’ordre du régiment : « Brancardier musicien, mis à la disposition d’un poste de secours avancé, pendant les combats du 16 au 19 avril et du 4 mai 1917, a montré le plus grand courage en assurant le transport des blessés malgré de violents tirs de barrage ; intoxiqué par les gaz le 18 mai 1918 au Mont Rouge en Belgique », croix de Guerre avec étoiles de bronze, démobilisé le 19 septembre 1919, se retire à La Ferté-Alais, proposé pour pension temporaire invalidité 10 % le 19 novembre 1923 pour sclérose péri-bronchique des gazés, pension permanente 10 % le 26 juin 1931 pour emphysème pulmonaire compliqué de bronchite aigüe.
    • Maraby Yvon Eugène, né le 22 septembre 1896 à Pussay, frère d’Abel Georges Désiré (1892) et de Lionel Désiré (1899), ouvrier en chaussures puis agent de police, incorporé le 12 avril 1915 au 20e bataillon de chasseurs à pied, passé le 7 octobre 1916 au 71e B. C. P., blessé le 26 mai 1918 à Vailly (Aisne), plaie du tiers inférieur de la jambe droite, fracture compliquée du tibia par éclat d’obus, classé service auxiliaire apte à faire campagne le 23 octobre 1918 pour fracture de la jambe droite, démobilisé le 2 avril 1919, proposé pour une pension temporaire invalidité 15 % le 7 août 1919.
    • Paris René Louis, né le 19 septembre 1896 à Grandville-Gaudreville (Eure-et-Loir), frère de Georges Emile (1892), charretier, incorporé le 3 septembre 1917 au 21e R. I. C., passé le 16 avril 1918 au 3e R. I. C., passé le 31 juillet 1918 au 136e R. I., passé le 30 avril 1919 au 94e R. I., démobilisé le 21 septembre 1919, se retire à Pussay, classé affecté spécial comme employé permanent de la compagnie de chemins de fer d’Orléans homme d’équipe le 17 janvier 1920.
    • Poussineau Maurice Clovis, né le 8 novembre 1896 à Pussay, fdrère de Sosthène Désiré (1891), charretier agricole puis charpentier, incorporé le 1er septembre 1916 au 20e bataillon de chasseurs à pied, passé le 26 février 1919 au 26e bataillon de chasseurs à pied, démobilisé le 19 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Rivière Edouard, né le 12 novembre 1896 à Paris 14e, monteur en chaussures, maintenu ajourné pour faiblesse le 5 juin 1917, incorporé le 29 avril 1918 à la 24e section de C. O. A., passé le 29 mai 1918 à la 20e section de secrétaires d’état-major et de recrutement, passé le 20 septembre 1918 au 19e escadron du train, passé le 13 décembre 1918 au 20e escadron du train, démobilisé le 23 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Savouré Maurice François, né le 7 octobre 1896 à Pussay, frère de Marc Louis (1894), charron forgeron, incorporé le 12 avril 1915 2e canonnier conducteur au 39e R. A. C., passé le 9 juin 1916 au 120e R. A. L., démobilisé le 23 septembre 1919, se retire à Pussay, affecté spécial au titre du tableau n° 3 et de la Région comme cloueur de clous bombés à la manufacture de chaussons « Les Fils de Gustave Brinon » à Pussay en 1939.
    • Thomas Fernand Ernest, né le 25 mai 1896 à Monnerville, frère de Marcel Eugène (1897), charretier agricole puis marchand forain, incorporé le 12 avril 1915 au 82e R. I., passé le 23 juillet 1916 au 6e R. I., évacué pour maladie le 27 novembre 1916, évacué le 3 janvier 1917 pour gelure des pieds, blessé évacué le 7 mars 1917, plaie région temporale gauche par éclat d’obus à la porte de son abri en 1ère ligne à Bezonvaux (Meuse), proposé pour la réforme temporaire n° 1 le 15 mars 1918 pour « infirmité contractée en service commandé, pour perte presque complète vision œil gauche » et proposé pour une gratification renouvelable de 6e catégorie, classé service auxiliaire pate à faire campagne le 27 juin 1918, rappelé le 22 juillet 1918 au 6e R. I., démobilisé le 2 avril 1919, se retire à Pussay, réformé définitivement n°1 pension temporaire invalidité 55 % le 19 décembre 1931, invalidité 75 % le 18 août 1932, pension permanente invalidité 75 % le 13 juin 1935 pour perte totale de la vision de l’œil gauche, défiguration incurable, médaille militaire le 11 juin 1937, croix de Guerre avec palme « Bon soldat a été grièvement blessé à Bezonvaux ».
    • Vovelle René Louis, né le 13 décembre 1896 à Thionville, frère d’André Jules (1899), charretier agricole puis livreur, incorporé le 1er septembre 1916 au 31e R. I., passé le 10 décembre 1917 au 25e R. I., passé le 20 janvier 1918 au 10e R. I., passé le 22 décembre 1918 au 157e R. I., passé le 31 mars 1919 au 31e R. I., démobilisé le 18 septembre 1919, se retire à Pussay (habite Créteil en 1921).

    Classe ?

    Conscrits classe 19xx
    Conscrits classe 19xx
    Conscrits à la Mairie de Méréville, les drapeaux de Méréville, Guillerval et Pussay

    .

    Conseil de révision du 10 juin 1915

    Les conscrits ajournés de la classe 1914 :

    • Louis Eyrolles (A), René Joseph Hardy (A), Abel Jules Haton (A), Louis Jacques Meunier (A), Martial Saint-Etienne (A), Philippe Sevestre (A).

    Le conscrit ajourné de la classe 1915 :

    • Charles Fernand Richon (B).

    Versement d’or pour la Défense nationale

    L’argent est le nerf de la guerre et en l’occurrence, il prend un double aspect. D’une part, il est nécessaire pour financer la guerre, investir dans du matériel, ce qui n’était pas prévu lorsque cette guerre a débuté, équiper et ravitailler l’armée, secourir les familles de ceux qui se battent et les réfugiés. D’autre part, il devient indispensable au fur et à mesure qu’elle se prolonge pour aider les soldats et soigner les blessés. Dans le premier cas l’Etat va avoir recours à l’or des particuliers et à l’emprunt ; dans le second, il va organiser des journées nationales pour récolter l’argent destiné aux plus démunis et de nombreuses associations vont elles-mêmes, à l’échelon local, recueillir des fonds pour les soldats et les blessés.

    « Donnons notre or »

    Ce titre se trouve à la une du journal l’Abeille-Réveil du 10 juillet 1915 et le ministre des finances parle : « …La guerre a changé de caractère. Ce ne sont plus seulement les hommes qui se battent, avec quel courage et quel héroïsme ! Ce sont des machines qu’il faut opposer à des machines. Il faut en avoir ainsi que des munitions, et ministre des Finances, je ne veux pas ralentir ce mouvement, je ne veux pas ralentir la progression des dépenses qui correspondent à une progression de notre force, et qui hâteront la fin de la guerre ».

    Certificat de versement d’or de Monsieur Déchaseaux pour la somme de 90 francs, le 22 juin 1917

    Les conscrits de la classe 1917 :

    • Léonard Allaire (Bon pour le service) – 79e régiment d’infanterie de Cosne, Léopold Badier (Ajourné), Fabius Paul Adrien Baranton (B) – 79e régiment d’infanterie de Cosne, Henri Blin (A), Gaston Boulommier (A), Joseph Bouvet (B) – 37e régiment d’infanterie de Troyes, Albert Bouysset (A), William Chesneau (A), Pierre Citron (A), Roland Connégo (A), Auguste Delanoue (B) – 152e régiment d’artillerie lourde du camp d’Arvor, Amédé Delattre (Engagé Volontaire), Charles Fessard (A), Maurice Gateau (B) – 89e régiment d’infanterie de Sens, Paul Gille (B) – 29e bataillon de chasseurs à pied de Mamers, Albert Gouache (A), René Guenet (A), Ernest Leblanc (A), Paul Lehérissé (A), François Leloup (B) – 169e régiment d’infanterie de Pithiviers, Fernand Mignon (B) – 45e régiment d’artillerie d’Orléans, Albert Môlard (A), Maurice Renard (A) – 6e régiment d’artillerie à pied de Lyon, Albert Robert (A), Marcel Thomas (A), Parfait Thomin (A).

    Les soldats de la classe 1917 morts pour la France :

    • Baranton Fabius Paul Adrien, né le 21 septembre 1897 à Pussay, classe 1917, bonnetier, incorporé soldat de 2e classe le 11 janvier 1916 au 79e R. I., passé le 9 septembre 1916 au 13e R. I., passé le 21 février 1917 au 332e R. I., 17e Cie, mort à l’ambulance 6/6 de l’hôpital de Verdun le 21 août 1917 des suites de blessures, cité à l’ordre de l’infanterie de la 42e division le 10 septembre 1917 : « Agent de liaison d’un courage et d’un dévouement au-dessus de tout éloge. Blessé mortellement le 20 août 1917, alors qu’il transmettait un ordre sous un bombardement des plus violents », croix de guerre avec étoile de bronze. Son corps est rapatrié et réinhumé dans le cimetière de Pussay le 12 janvier 1921. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.
    • Chaudé Marcel, né le 7 octobre 1897 à Saint-Mandé (Seine), employé de commerce, engagé pour la durée de la guerre le 10 octobre 1914 au 144e R. I., tué à l’ennemi le 18 février 1915 à Beaulne (Aisne). Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    • Delattre Amédé Louis, né le 12 décembre 1897 à Pussay, étudiant, engagé volontaire pour la durée de la guerre le 6 mars 1915 à la mairie d’Orléans, incorporé le 8 mars 1915, canonnier de 2e classe au 7e R. A., brigadier le 8 septembre 1915, aspirant à titre temporaire pour prendre rang le 1er octobre 1915, passé le 3 novembre 1915 28e R. A., cité à l’ordre de la division le 23 juin 1916 : « S’est fait remarquer à diverses reprises au cours de la campagne et particulièrement aux dernières opérations par sa crânerie et son mépris du danger chaque fois que la batterie s’est trouvée prise sous le feu de l’artillerie ennemie notamment le 16 juin 1916 », nommé sous-lieutenant à titre temporaire pour prendre rang le 1er août 1916, cité à l’ordre de la brigade le 21 mai 1917, « Jeune officier d’une bravoure à toutes épreuves que l’on pourrait qualifier de témérité s’il ne s’agissait de se donner en exemple aux hommes sous ses ordres. Pendant les journées d’avril 1917 s’est maintes fois porté au secours des blessés de la batterie sous les plus violents bombardements », tué à l’ennemi au combat d’Oisy (Aisne) le 24 octobre 1917, cité à l’ordre de l’armée le 2 novembre 1917 : « Jeune officier d’une bravoure et d’un mépris du danger bien connu de tous, a maintes fois rendu d’excellents… », le reste de la citation est illisible, il a été tué à son poste sous un violent tir de barrage, croix de guerre avec palme d’argent étoile de bronze, transcrit le 29 janvier 1918 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.
    • Robert Albert Louis, né le 13 février 1897 à Pussay, frère de Charles René (de 1890), bonnetier, incorporé le 11 août 1916, soldat de 2e classe au 46e R. I., passé le 17 juillet 1917 au 44e bataillon de chasseurs à pied, décédé le 3 septembre 1918, des suites de blessures de guerre, sur le champ de bataille de Genvry (Oise), transcrit le 19 août 1919 à Pussay. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.

    Les autres soldats de la classe 1917 :

    • Allaire Léonard Marc Raoul, frère de Robert « Mort pour la France », né le 18 mai 1897 à Orléans (Loiret), contremaître en chaussures, incorporé le 11 janvier 1916, passé le 25 février 1917 au 332e R. I. aux armées, cité le 1er mai 1917 : « Jeune soldat très courageux, a assuré la liaison sous un fort bombardement pendant les journées des 15, 17 et 18 avril », croix de Guerre avec étoile de bronze, cité à l’ordre de la division le 14 septembre 1917 : « Agent de liaison actif et brave, a traversé des tirs de barrage de mitrailleuses pour transmettre des ordres importants pendant l’attaque du 20 août 1917, ordres qui n’avaient pu être transmis, tous les agents de liaison revenant blessés », croix de Guerre avec étoile d’argent, cité à l’ordre du régiment le 26 décembre 1918 : « Cycliste au bataillon, excellent soldat, a fait preuve de bravoure et de courage en assurant la liaison sous un feu violent de mitrailleuses au cours de l’attaque du 8 août 1918 » et à l’ordre de la division le 28 décembre 1918 : « Agent de liaison au bataillon, a contribué au succès du bataillon en assurant à l’attaque du 1er novembre 1918 la communication rapide des ordres malgré la violence du feu des mitrailleuses ennemies ».
    • Badier Léopold Henri, né le 31 décembre 1897 à Pussay, garçon de magasin, incorporé soldat de 2e classe le 11 août 1916, passé le 1er décembre 1917 au 84e R. I., démobilisé le 25 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Blin Henri Clément Eusèbe, né le 14 octobre 1897 à Pussay, chauffeur, maintenu ajourné pour faiblesse par la commission spéciale de la réforme de Versailles le 5 juin 1917, incorporé soldat de 2e classe à compter du 29 avril 1918, maintenu service auxiliaire inapte définitivement aux armées, passé le 27 octobre 1918 au 19e escadron du train, nommé brigadier le 23 mars 1919, rengagé le 1er octobre 1919 pour six mois, nommé maréchal des logis le 13 novembre 1919,mis en congé illimité de démobilisation le 2 avril 1920.
    • Boulommier Gaston National, né le 14 juillet 1897 à Pussay, épicier, résidant à Pussay, classe 1917, ajourné en 1915 mais incorporé soldat de 2e classe le 12 août 1916 au 146e R. I., dirigé le 10 février 1917 sur le 76e R. I. pour passer le 21 février 1917 au 9e bataillon du 76e R. I. aux armées, nommé caporal le 1er avril 1918, évacué malade le 9 octobre 1918, nommé sergent le 22 mars 1919, mis en congé illimité de démobilisation le 1er octobre 1919, se retire à Orléans.
    • Bouvet Joseph Marcel, né le 3 février 1897 à Antony (Seine), maçon, résidant à Pussay, incorporé à compter du 11 janvier 1916 au 37e R. I., passé le 6 juillet 1916 au 79e R. I., passé le 6 novembre 1916 au 333e R. I. sur le front, blessé le 15 février 1918 en Champagne secteur de Loivre par éclat d’obus à la fesse at aux mains, cité à l’ordre du régiment le 15 février 1918 : « A pris part le 14 février 1918 à un coup de main hardiment exécuté sur les lignes ennemies où il a pénétré profondément contribuant à la prise d’une douzaine de prisonniers et d’une mitrailleuse », blessé le 2 octobre 1918 à Monthois (Ardennes) par balle, palie en séton au dos, cité à l’ordre du régiment le 21 octobre 1918 : « S’est distingué par sa belle attitude au feu au cours des combats du 28 septembre au 6 octobre 1918, a été blessé au cours des opérations », croix de Guerre avec étoile de bronze, démobilisé le 25 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Bouysset Albert, né le 2 septembre 1897 à Pussay, frère de Léonard (1883) mort pour la France et de Antoine (1885), employé de commerce, résidant à Pussay, maintenu ajourné pour faiblesse le 5 juin 1917, incorporé à compter du 15 avril 1918 au 150e R. I., passé le 15 janvier 1919 au 67e R. I., nommé caporal le 29 mai 1919, démobilisé le 26 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Chesneau William Aramis, né le 12 janvier 1897, frère de Raphaël Moïse (1898), machiniste, incorporé le 11 août 1916 au 146e R. I., passé le 10 février 1917 au 76e R. I., parti le 21 février 1917 au 9e bataillon aux armées, passé le 6 juillet 1917 au 166e R. I., disparu le 11 mars 1918 à Saint-Hilaire-le-Grand (Marne), prisonnier à Giessen (Allemagne), rapatrié le 14 janvier 1919, démobilisé le 25 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Connego François Rolland Armand, né le 18 août 1897 à Pussay, facteur des postes, incorporé le 11 août 1916 au 146e R. I., réformé temporaire 1ère catégorie le 14 septembre 1916 pour bronchite persistante, rappelé à l’activité le 8 janvier 1917 au 146e R. I., passé le 1er mars 1917 au 143e R. I., passé le 3 mai 1917 au 15e R. I., passé le 18 septembre 1917 au 129e R. I., disparu le 3 septembre 1918 à Crouy (Aisne), prisonnier le 3 septembre 1918, rapatrié le 1er décembre 1918, démobilisé le 27 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Delanoue Auguste Lucien, né le 8 janvier 1897 à Pussay, frère de Gilbert Amédé (1899), de Pierre Auguste (1895), ecclésiastique, incorporé 2e canonnier à compter du 11 janvier 1916 au 120e R. A. L., 1er canonnier conducteur le 1er septembre 1916, brigadier le 28 décembre 1916, 33e batterie mutation aux armées, cité à l’ordre du régiment le 17 novembre 1918 : « Excellent brigadier aussi modeste que dévoué. Belle attitude sous le feu en particulier du 1er au 4 novembre 1918 alors qu’il remplaçait le chef de pièce à ses fonctions avec calme et autorité sous de violents bombardements de jour et de nuit », croix de Guerre, ruban italien des fatigues de guerre, nommé maréchal des logis le 16 mars 1919, démobilisé le 26 septembre 1919.
    • Fessard Charles Cyrille, né le 18 septembre 1897 à Pussay, mécanicien, ajourné pour faiblesse, classé service armé le 5 juin 1917, incorporé soldat 2e classe le 3 septembre 1917, parti au 9e bataillon du 82e R. I. le 23 avril 1918, passé le 12 août 1918 au 23e R. I., blessé le 4 octobre 1918 au combat de Roulers en Belgique, plaie à la hanche gauche par balle, démobilisé le 27 septembre 1919.
    • Gateau Maurice Fernand, né le 3 août 1897 à Andonville (Loiret), mécanicien, incorporé à compter du 11 janvier 1916 au 89e R. I., passé le 18 juillet 1916 au 131e R. I., passé le 19 février 1917 au 118e R. I., évacué le 18 mars 1917, a rejoint son unité le 21 avril, évacué blessé par balle au genou droit à Gricourt (Aisne) le 10 août 1917, cité à l’ordre du régiment le 17 avril 1918 : « Brave soldat, a toujours eu une belle conduite au feu. A été blessé le 10 août 1917 dans l’accomplissement de son devoir », croix de Guerre, médaille militaire, proposé pour la réforme n° 1 avec gratification renouvelable de 4e catégorie le 30 mars 1918 pour paralysie des sciatiques droits, admis le 21 septembre 1918, se retire à Pussay, proposé pour une pension temporaire invalidité 50 % le 15 octobre 1920, réformé définitivement et proposé pour une pension permanente d’invalidité de 80 % le 14 novembre 1921 pour désarticulation du pied droit, puis 100 %. Médaille interallié en 1934, légion d’Honneur le 7 juillet 1956.
    • Gille Paul Henri, né le 19 mai 1897 à Pussay, frère de Georges Alphonse (1898) mort pour la France, peintre en bâtiment, incorporé chasseur 2e classe à compter du 11 janvier 1916 au 29e bataillon de chasseurs à pied, passé le 23 mars 1917 au 26e bataillon aux armées, cité à l’ordre du bataillon le 18 avril 1918 : « Chasseur brave et dévoué. Belle conduite au combat du 30 mars 1918 », croix de Guerre étoile de bronze, blessé le 23 juillet 1918 à 300 m au sud-est de Le Plessies, commune de le Plessier, cote 106 (Somme), plaie pénétrante par éclat d’obus région malaire gauche, passé le 27 avril 1919 à la 20e section de secrétaires d’état-major, proposé pour la réforme temporaire n° 1 avec gratification 5e catégorie le 11 juin 1919 pour réduction acuité visuelle œil gauche, diminution acuité auditive gauche, gêne de l’écartement des mâchoires suite de plaie par éclat d’obus, se retire à Angerville, proposé pour une pension temporaire invalidité 55 % le 2 août 1920, réformé définitif et proposé pour une pension invalidité 65 % le 21 octobre 1921, admis à une pension de 1 560 francs par arrêté du 29 octobre 1923 avec jouissance du 11 juin 1922. Il bénéficiera d’une pension 100 % en 1956 pour entre autres « défiguration par enfoncement malaire gauche, vertiges » et la perte de vison et d’audition. Médaille militaire en 1930.
    • Gouache Albert Octave, né le 23 juin 1897 à Pussay, frère de Bernard Henri Léon (1896), charretier, incorporé à compter du 1er septembre 1916 au 29e régiment de dragons, passé le 26 septembre 1916 au 5e régiment de cuirassiers, passé le 3 novembre 1916 au 8e régiment de dragons, dirigé aux armées le 18 décembre 1917, démobilisé le 25 septembre 1919, se retire à Pussay, classé affecté spécial comme employé permanent de la Compagnie de chemin de fer du Nord.
    • Leblanc Ernest Marcel, né le 18 février 1897 à Pussay, fouleur en tissus, incorporé le 1er septembre 1916 au 22e régiment de dragons, passé au 26e régiment de cuirassiers le 26 septembre 1916, passé au 30e régiment de dragons le 25 octobre 1917, passé le 6 mars 1918 au 29e régiment de dragons, passé le 1er avril 1918 au 4e régiment de chasseurs d’Afrique, démobilisé le 25 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Leloup François Pierre, né le 13 février 1897 à Pussay, frère de Fernand François (1889) mort pour la France, de Désiré Arsène Germain (1886) et de Henri Jules (1894), comptable, incorporé le 11 janvier 1916 au 169e R. I., passé ensuite au 82e R. I., cité à l’ordre de la division le 2 août 1919 : « Servant d’un mortier stoker, a fait preuve d’un sang-froid remarquable en exécutant à 200 m de l’ennemi et sous un feu violent de mitrailleuses des tirs de barrage qui ont fait échouer une contre-attaque le 18 juillet 1918 », croix de Guerre étoile d’argent, nommé caporal fourrier le 1er mars 1919, démobilisé le 19 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Mignon Fernand Louis, né le 4 mai 1897 à Pussay, boucher, incorporé le 11 janvier 1916 au 45e R. A. C., brigadier le 16 septembre 1917, cité le 19 décembre 1917 : « Un tir de barrage ayant été demandé à la batterie prise à partie par l’artillerie allemande, s’est courageusement porté à une pièce alors que son service ne l’y appelait pas, par son sang-froid, a efficacement contribué à la bonne exécution du tir de cette pièce », croix de Guerre étoile de bronze, maréchal des logis le 26 décembre 1917, blessure superficielle par éclat d’obus à l’avant-bras gauche et épaule droite le 12 juin 1918, passé le 24 avril 1919 au 9e R. A. C., démobilisé le 27 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Renard Maurice Jules Louis, né le 8 février 1897 à Pussay, frère de André Paul (1898), entrepreneur, incorporé le 11 août 1916 2e canonnier servant au 6e R. A. à pied, brigadier le 12 novembre 1916, maréchal des logis le 30 janvier 1917, nommé le 17 février 1917 1er canonnier servant, passé le 27 février 1917 au 82e R. A. L. aux armées, nommé aspirant le 25 juillet 1918 et affecté au 30e R. A., aux armées le 14 août 1918, détaché à la 69e Cie d’aérostiers du 7 septembre 1918 au 11 mars 1919, promu sous-lieutenant le 15 mars 1919, démobilisé le 28 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Thomas Marcel Eugène, né le 4 septembre 1897 à Monnerville, frère de Fernand Ernest (1896), charretier agricole, incorporé le 1er septembre 1916 au 31e R. I., passé le 6 septembre 1917 au 332e R. I. en renfort, passé le 1er mai 1919 au 161e R. I., démobilisé le 26 septembre 1919, se retire à Pussay.
    • Thomin Parfait Amour, né le 13 février 1897 à Pussay, épicier puis chauffeur représentant, incorporé le 11 août 1916 au 31e R. I., démobilisé le 25 septembre 1919, se retire à Pussay.

    Emprunt de la Défense nationale en novembre 1915

    La guerre se prolongeant, le gouvernement recourt à l’emprunt pour faire face aux dépenses qu’elle engendre. Nombreux sont les particuliers qui répondent à l’appel. Poussés ou non par les municipalités ou leurs instituteurs, les élèves de l’école des garçons de Pussay participent à leur mesure à cet effort de guerre ; ils versent 10 francs à l’emprunt de la Défense Nationale.

    Certificat délivré à l’école des garçons de Pussay.

    L’Union des Travailleurs de Pussay participe elle aussi à cet effort, de même que Gustave Brinon.

    Certificat de l’Union des Travailleurs de Pussay

    Certificat délivré à Gustave Brinon et récépissé du nombre de bons du Trésor

    Conseil de révision des ajournés et des exemptés des classes 1913 à 1917 de mai 1916

    Les conscrits ajournés ou exemptés de la classe 1914 :

    • Hardy René Joseph – 89e régiment d’infanterie de Sens, Haton Abel Jules – 89e régiment d’infanterie de Sens, Sevestre Philippe – 46e régiment d’infanterie de fontainebleau.

    Les conscrits ajournés ou exemptés de la classe 1916 :

    • Belzat Maximin Désiré – 31e régiment d’infanterie de Melun, Besnard Aristide Maxime – 146e régiment d’infanterie de Castelnaudary, Bontems Marcel, Brot Jean Marie Auguste – 146e régiment d’infanterie de Castelnaudary, Gouache Bernard Henri – 89e régiment d’infanterie de Sens, Jérôme Edgard – 21e régiment de chasseurs à pied de Rolampont dans la Haute-Marne, Jousse Georges Désiré – 21e régiment de chasseurs à pied de Rolampont dans la Haute-Marne, Poussineau Maurice – 2e régiment de chasseurs à pied de Beaune, Vovelle René – 31e régiment d’infanterie de Melun.

    Les conscrits ajournés ou exemptés de la classe 1917 :

    • Badier Léopold – 31e régiment d’infanterie de Melun, Boulommier Gaston – 146e régiment d’infanterie de Castelnaudary, Chesneau William – 146e régiment d’infanterie de Castelnaudary, Connégo Roland – 146e régiment d’infanterie de Castelnaudary, Gouache Albert – 22e dragons de cavalerie à Tours, Leblanc Ernest – 22e dragons de cavalerie à Tours, Robert Albert – 46e régiment d’infanterie de fontainebleau, Thomas Marcel – 46e régiment d’infanterie de fontainebleau, Thomin Parfait – 31e régiment d’infanterie de Melun.

    Conseil de révision de décembre 1916

    Les conscrits de la classe 1918 :

    • Achille Amy, André Babault, Raphaël Chesneau, Emile Deshayes, Albert Fauconnier, Charles Fouassier, Georges Gille, Maurice Guérin, Jean Lachèze, Paul Mignon, André Renard, Emile Renard, Noël Forceville, Ernest Leclère, Jules Lefebvre, Albert Théron.

    Le soldat de la classe 1918 mort pour la France :

    • Gille Georges Alphonse, né le 5 décembre 1898 à Pussay, peintre en bâtiment, incorporé le 16 avril 1917, soldat de 2e classe au 169e R. I., passé au 82e R. I. le 19 décembre 1917, passé au 409e R. I. le 5 juillet 1918, blessé le 27 octobre 1918 à Banogne-Recouvrance (Ardennes), décédé des suites de ses blessures, plaies multiples par éclat d’obus, le 28 octobre 1918 à l’ambulance 11 du 8e corps d’armée à Brienne-sur-Aisne (Ardennes), transcrit le 4 septembre 1919 à Pussay. Un secours de 150 francs a été alloué le 23 janvier 1919 à son père. Son corps est rapatrié et réinhumé dans le cimetière de Pussay le 4 novembre 1921. Médaille militaire remise à titre posthume à ses parents lors de l’inauguration du monument aux morts. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.

    Les autres soldats de la classe 1918 :

    • Amy Achille Marcel, né le 19 août 1898 à Bleury (Eure-et-Loir), manœuvre en bâtiments, incorporé le 1er mai 1917, passé le 20 décembre 1917 au 46e R. I., cité à l’ordre du 82e R. I. le 15 août 1918 : « Jeune soldat allant au feu pour la première fois, a montré beaucoup de courage et de sang-froid pour ravitailler son tireur de F.M. », croix de Guerre avec étoile de bronze, médaille interalliée.
    • Babault André Gustave, né le 16 août 1898 à Pussay, cordonnier, incorporé soldat de 2e classe le 16 avril 1917, passé le 10 décembre 1917 au 46e R. I., passé le 1er avril 1918 au 82e R. I., passé le 28 juillet 1919 au 131e R. I., renvoyé dans ses foyers le 23 mai 1920.
    • Chesneau Raphaël Moïse, né le 17 octobre 1898 à Pussay, frère de William Aramis (1897), incorporé soldat 2e classe à compter du 16 avril 1917 au 168e R. I., passé le 20 décembre 1917 au 31e R. I. 9e bataillon aux armées, passé le 31 mars 1918 au 146e R. I., évacué malade le 23 mai 1918 : atteint le 12 mai à Faverolles (Aisne) de « bronchite » du fait des opérations des guerre, rentré au dépôt le 25 août 1918, passé le 27 janvier 1919 au 16e escadron du train et le 21 avril 1920 au 31e R. I., réformé définitivement n°2 non imputable le 27 février 1930 pour tuberculose, réformé définitivement n° 1 et proposé pour une pension temporaire invalidité 100 % le 18 novembre 1931 pour tuberculose cliniquement bactériologiquement confirmée, admis à une pension temporaire de 100 % concédée le 12 novembre 1936 valable du 27 février 1936 au 26 février 1938.
    • Deshayes Emile Constantin, né le 7 avril 1898 à Garancières-en-Beauce (Eure-et-Loir), frère de Bénoni Constant (1891) mort pour la France, Gédéon Germain (1888) mort pour la France, de Dieudonné François (1886) et de Arthur Louis (1895), journalier, incorporé 2e canonnier à compter du 1er mai 1917 au 13e R. A. C., passé le 29 mars 1918 au 56e R. A. C., renvoyé dans ses foyers le 13 juin 1920.
    • Fouassier Charles Victor, né le 18 novembre 1898 à Pussay, cultivateur puis gardien de la paix, incorporé soldat 2e classe à compter du 1er mai 1917 au 169e R. I., passé le 19 décembre 1917 au 82e R. I., passé le 2 avril 1918 au 46e R. I., passé le 6 août 1918 au 31e R. I., renvoyé dans ses foyers le 6 juin 1920.
    • Renard André Paul, né le 30 novembre 1898 à Pussay, frère de Jules Louis (1897), marchand de matériaux, appelé le 16 avril 1917 au 4e R. I., a obtenu un sursis jusqu’au 30 avril 1917 pour maladie, réformé temporaire le 30 avril 1917 pour pleurésie droite en voie de résolution, maintenu dans la réforme le 13 août 1917, classé service auxiliaire le 25 mars 1918 pour pleurésie, rappelé à la 20e section de secrétaires d’état-major le 1er mai 1918, renvoyé dans ses foyers le 17 mai 1920, se retire à Pussay, médaille interalliée le 4 novembre 1919, médaille commémorative le 29 juin 1920
    • Renard Emile Fernand, né le 2 juillet 1898 à Pussay, mécanicien ajusteur puis marchand de vins, incorporé le 16 avril 1917 au 4e R. I., passé le 21 décembre 1917 au 131e R. I., passé le 1er juin 1918 au 120e R. I., évacué blessé le 3 octobre 1918 à Maure (Ardennes), plaie superficielle main gauche par éclat d’obus, rentré au dépôt le 22 novembre 1918, passé le 10 décembre 1918 au 11e escadron du train, renvoyé dans ses foyers le 28 mai 1920.

    Conseil de révision de :

    Les conscrits de la classe 1919 :

    Le soldat de la classe 1919 mort pour la France :

    • Gaté Camille Marcel, né le 19 septembre 1899 à Etampes, résidant à Vitry-sur-Seine (Seine), employé de chemin de fer, rappelé le 11 août 1914 au 6e régiment du génie, passé le 1er octobre 1916 au 1er régiment du génie, passé le 1er juillet 1917 au 21e régiment du génie, passé le 15 novembre 1917 au 8e régiment du génie, décédé le 3 décembre 1917 à Bruyères (Vosges) suite d’asphyxie. Son corps est rapatrié et réinhumé dans le cimetière de Pussay le 10 décembre 1921. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie.

    Les autres soldats de la classe 1919 :

    • Allaire Maurice Georges Clotaire, né le 20 mars 1899 à Pussay, frère de Robert Louis Constant (1894) et de Léonard Marc Raoul (1897), représentant de commerce, incorporé le 19 avril 1918 2e canonnier au 60e R. A. C., passé le 21 juillet 1918 au 6e R. A. C., affecté sur la 71e batterie du 85e R. A. L. le 10 décembre 1918, passé le 13 janvier 1919 au 110e R. A. L., passé le 1er janvier 1920 au 83e R. A. L., renvoyé dans ses foyers le 21 mars 1921, se retire à Pussay.
    • Bouthemy Paul Clovis, , né le 18 mai 1899 à Pussay, frère d’Edmond Henri (1886) mort pour la France et de Henri Albert (1896), ouvrier agricole, incorporé soldat de 2e classe à compter du 15 avril 1918 au 150e R. I., passé le 25 février 1919 au 166e R. I., renvoyé dans ses foyers le 21 mars 1921.
    • Chignon Maurice Louis, né le 24 août 1899 à Pussay, chauffeur, incorporé à compter du 19 avril 1918 2e canonnier conducteur au 135e R. A. L., passé le 28 septembre 1918 au 109e R. A. L., passé au 9e groupe d’artillerie de campagne d’Afrique le 3 mars 1919, blessé le 26 avril 1919 au combat de Had-Recifa, près de Fez au Maroc, campagne contre l’Allemagne du 20 avril 1918 au 23 octobre 1919, affecté au 22e R. A. C. le 19 février 1921, renvoyé dans ses foyers le 24 mars 1921.
    • Delanoue Gilbert Amédée, né le 25 janvier 1899 à Pussay, frère d’Auguste Lucien (1897) et de Pierre Auguste (1895), charpentier en fer, affecté au 3e bataillon d’infanterie légère d’Afrique en raison de ses antécédents judiciaires, arrivé au corps chasseur de 2e classe le 6 mai 1918, condamné par le conseil de guerre de Meknès le 27 juin 1919 à la peine de 5 ans de réclusion, à la dégradation militaire et à 5 ans d’interdiction de séjour « coupable de blessure ayant occasionné la mort sans intention de la donner », exclu de l’armée et écroué au pénitencier agricole de Berrouaghia en Algérie jusqu’au 26 mai 1924.
    • Foiry Camille Louis Albert, né le 2 mars 1899 à Césarville (Loiret), cultivateur, résidant à Pussay, incorporé cuirassiers de 2e classe à compter du 19 avril 1918 au 11e régiment de cuirassiers, renvoyé dans ses foyers le 23 mars 1921.
    • Foiret Jacques Clément Julien, né le 16 mai 1899 à Pussay, frère d’Eugène Jules Désiré (1895), de Louis Eugène (1891), valet de chambre, incorporé à compter du 19 avril 1918 au 150e R. I., nommé 1ère classe le 1er mai 1920, renvoyé dans ses foyers le 24 mars 1921.
    • Guitton Philippe Jules Auguste Henri, né le 7 décembre 1899 à Pussay, menuisier et monteur en aviation, adopté par la Nation par jugement du tribunal civil d’Etampes le 11 septembre 1918 en tant que fils de Léon Philippe mort pour la France le 28 novembre 1914, est incorporé soldat 2e classe à compter du 15 avril 1918 et affecté au 1er groupe d’aviation par arrêté ministériel du 28 mars 1918, passé le 1er janvier 1920 à la 2e section d’ouvriers d’aviation, renvoyé dans ses foyers le 23 mars 1921, se retire à Pussay.
    • Laurent Henri Louis, né le 12 mai 1899 à Chalou-Moulineux, chauffeur de locomobile puis employé de messageries Hachette, incorporé le 15 avril 1918 au 60e R. A. C., passé le 14 juillet 1918 au 22e R. A. C., passé le 17 mars 1919 au 37e R. A. C., puis au 501e régiment de chars blindés, puis au 503e régiment de chars de combat, renvoyé dans ses foyers le 21 mars 1921, se retire à Pussay.
    • Lebé Alexandre Olivier, né le 4 octobre 1899 à Pussay, chauffeur de machine à battre puis de camion, incorporé le 15 avril 1918 au 105e R. A. L., passé le 26 septembre 1918 au 109e R. A. L., passé le 12 décembre 1918 au 85e R. A. L., puis au 11e escadron du train, au 90e R. A. L., renvoyé dans ses foyers le 20 avril 1921, se retire à Pussay.
    • Leclère René Charles, né le 23 octobre 1899 à Pussay, comptable, dispensé du service actif pour faiblesse du cœur et classé dans la réserve de l’armée active le 22 mai 1922.
    • Lehérissé René Célestin Germain, né le 24 novembre 1899 à Pussay, cultivateur charretier, incorporé le 15 avril 1918, nommé caporal le 1er juin 1920, renvoyé dans ses foyers le 21 mars 1921, se retire à Pussay, rappelé à l’activité le 4 mai 1921 au 151e R. I., en opération armée du Rhin le 11 mai 1921, renvoyé dans ses foyers le 17 juin 1921, affecté spécial au titre de la police municipale comme gardien de la paix à Paris le 25 novembre 1929.
    • Léotard Fernand Gaston Henri, né le 14 septembre 1899 à Pussay, bourrelier, incorporé le 15 avril 1918 au 60e R. A. C., passé le 19 décembre 1918 au 85e R. A. L., passé le 1er mars 1919 au 19e escadron du train aux armées, passé le 16 octobre 1919 à la 20e section de secrétaires d’état-major, renvoyé dans ses foyers le 2 mars 1921, se retire à Pussay.
    • Maraby Lionel Désiré, né le 14 juin 1899 à Pussay, frère d’Abel Georges Désiré (1892) et de Yvon Eugène (1896), chauffeur gazogène, incorporé le 15 avril 1918 au 25e bataillon de chasseurs à pied, parti aux armées à la 25e Cie le 30 août 1918, passé au 501e R. I. T. le 25 janvier 1919, passé au 5e régiment de D. C. A. le 1er janvier 1920, nommé brigadier le 1er janvier 1921, renvoyé dans ses foyers le 21 mars 1921, se retire à Pussay, rappelé campagne dans les pays rhénans du 5 mai au 1er juillet 1921.
    • Thomin Toussaint Jules Xavier, né le 1er novembre1899 à Pussay, cultivateur, incorporé le 19 avril 1918 au 166e R. I., passé le 28 août 1918 au 9e bataillon du 150e R. I., passé le 25 février 1919 au 166e R. I., renvoyé dans ses foyers le 23 mars 1921, se retire à Pussay. Pays rhénans du 24 octobre 1919 au 23 mars 1921 et du 5 mai au 17 juin 1921.
    • Vappereau René Désiré, né le 26 janvier 1899 à Gommerville (Eure-et-Loir), ouvrier agricole puis mouleur en fonte, incorporé le 19 avril 1918 au 166e R. I., passé le 28 août 1918 au 9e bataillon du 150e R. I., caporal le 1er juin 1920, occupation des territoires rhénans du 24 octobre 1919 au 22 mars 1921, renvoyé dans ses foyers le 23 mars 1921, se retire à Pussay, rappelé le 5 mars 1921 et affecté le 22 mai au 19e bataillon de chasseurs alpins pour occupation des pays rhénans, renvoyé dans ses foyers le 29 juin 1921.
    • Vovelle André Jules, né le 31 janvier 1899 à Angerville, frère de René Louis (1896), ouvrier agricole puis cantonnier, résidant à Pussay, incorporé le 15 avril 1918 au 25e bataillon de chasseurs à pied, passé le 30 août 1918 au 15e bataillon, passé le 9 mai 1919 au 32e bataillon, renvoyé dans ses foyers le 22 mars 1921, armée du Rhin du 24 octobre 1919 au 18 février 1821, rappelé le 4 mai 1921 pour occupation des pays rhénans, renvoyé dans ses foyers le 3 juin 1921 (habite Créteil en 1921).

    Liste des morts pour la France dont la classe est inconnue

    • Pavard Vincent, mort en 1917. Nous n’avons trouvé aucune information relative à ce soldat. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église.

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    Conseil de révision de
    Les conscrits de la classe 1920 :

    • Turenne Brunet, Paul Fernand Chenevière, René Chignon, Abel Deshayes, Raymond Foiry, Gilbert Hardouin, Antoine Lachèze, Paul Savouré, Fernand Vilette.

    Le soldat de la classe 1920 mort pour la France :

    • Chenevière Paul Fernand, né le 13 juillet 1900 à Pussay, engagé volontaire le 26 août 1918 au titre du corps des équipages de la flotte, dirigé sur le 2e dépôt, matelot au 2e dépôt le 29 août 1918, mort de la grippe le 4 septembre 1918 à l’hôpital des mécaniciens de Brest. Son corps ramené de Brest a été inhumé dans le cimetière de Pussay le 29 mars 1919. Il est inscrit sur le monument aux morts de Pussay, sur la plaque de la Mairie, dans l’église et sur la plaque en hommage aux morts de l’usine Brinon.

    Les autres soldats de la classe 1920 :

    conscrits classe 1920

    .

    Conseil de révision du 10 mai 1920 des ajournés de 1913 à 1920

    Les conscrits ajournés de la classe 1919 :

    • Michel Maingrange (Bon pour le service), Raymond Vassort (B).

    Les conscrits ajournés de la classe 1920 :

    • René Boulommier (B), Georges Cochery (B), André Fauconnier (B), Marcel Julien (B), Marcel Michau (B), Georges Molard (B).

    Conseil de révision du 1 mars 1921

    Les conscrits de la classe 1921 :

    • Albert Buret (Ajourné), Marcel Eyrolles (A), René Fauconnier (Bon pour le service), René Leclère (A), Paul Jousse (A), Marcel Leymarie (A), Jean Bourgeix (B), Roméo Brossin (B), Léon Brunet (B), Pierre Brut (B), Roland Corpéchot (A), Paul Delanoue (A), Joseph Duport (A), Jules Follebout (B), André Gille (B), Camille Guiton (B), Louis Hatton (B), Jérôme Fernard (B), Marcel Lamazure (B), Alexandre Leymarie (A), Félix Leymarie (B), Maurice Maraby (B), Raymond Mayer (B), André Peigné ( Services auxiliaires), Gaston Poussineau (A), Marcel rebiffé (B), Gabriel Renard (B), Marcel Renard (A), Gilbert Thomin (B), Louis Thomin (B).
    Conscrits classe 1921 ?
    1922 – tombe de Jules Henri Follebout

    Tombe de Jules Henri Follebout dans le cimetière de Pussay. Né le 28 avril 1901 à Armentières (Nord), ouvrier cordonnier, incorporé le 7 avril 1921 soldat de 2e classe au 16e bataillon de chasseurs à pied, décédé de maladie le 1 février 1922 à l’hôpital de Plantières-les-Metz.

    Conseil de révision du 22 mars 1922

    Les conscrits ajournés de la classe 1919:

    • Albert Buret (E), Marcel Eyrolles (Services Auxiliaires), René Leclère (SA).

    Les conscrits ajournés de la classe 1920 :

    • Paul Jousse (A), Marcel Leymarie (A).

    Les conscrits ajournés de la classe 1921 :

    • Roland Corpéchot (A), Paul Delanoue (A), Joseph Duport (A), Alexandre Leymarie (B), Marcel Renard (A), Gaston Poussineau (B).

    Les conscrits de la classe 1922 :

    • Gaston Allaire (Bon pour le service), Roger Amy (B), Fernand Bertrand (B), Pierre Chignon (Bon Absent), Jean Duthoit (Ajouné), Charles Fessard (A), Georges Foiret (Exempté), René Leymarie (A), Roger Mazure(A), André Meylhenc (A), Lucien Michau (A), Marcel Michel (B), Gaston Niard (A), Abel Péan (B), Noël Peigné (E), Marcel Pointeau (A), Jacques Samson (B), Albert Savouré (B), Arthur Vovelle (B), René Paragot (A).

    Conseil de révision du 19 février 1923

    Les conscrits ajournés de la classe 1920 :

    • Paul Jousse (A), Marcel Leymarie (Exempté).

    Les conscrits ajournés de la classe 1921 :

    • Roland Corpéchot (Service auxiliaire), Paul Delanoue (E), Joseph Duport (B), Marcel Renard (SA).

    Les conscrits ajournés de la classe 1922 :

    • Jean Duthoit (B), Charles Fessard (B), René Leymarie (A), Roger Mazure(B), André Meylhenc (B), Gaston Niard (A), Marcel Pointeau (A).

    Les conscrits de la classe 1923 :

    • Gaston Odile Aubard (Bon pour le service), Gabriel Bellocq (Bon Absent), René Lucien Besnard (B), Elie Alexandre Bunet (Exempté), Georges Victor Cocheteau (B), André Georges Darchère (B), Maurice Etienne Delanoue (B), Raymond Emile Dorge (B), Henri Eyrolles (Ajourné), Donat Henri Fessard (B), Lucien Léon Foiry (B), Oscar Paulin Fouché (B), Fernand Henri Gatineau, Henri Eugène Jousse (B), Charles Léon Julienne (B), Paul Jules Lacoume (B), Paul Jules Poussineau (B), Gaston Julien Renard (B), Gaston Désiré Robert (B), Marcel Georges Sevestre (B), Georges Firmin Vaucoret (A).

    17 juin 1923 – Invitation au Comité Commémoratif de l’Argonne

    17 juin 1923 - Inauguration de l'ossuaire de la Haute - Chevauchée
    17 juin 1923 – Inauguration de l’ossuaire de la Haute – Chevauchée
    17 juin 1923 - Inauguration de l'ossuaire de la Haute - Chevauchée
    17 juin 1923 – Inauguration de l’ossuaire de la Haute – Chevauchée

    Conseil de révision du 17 octobre 1923

    Classe 1922 : Les conscrits ajournés : René Leymarie (B), Gaston Niard (Services auxiliaires), Marcel Pointeau (B).

    Classe 1923 : Les conscrits ajournés : Henri Eyrolles(A), Gaston Robert (A), Georges Firmin Vaucoret (B).

    Classe 1924 : Roger Astier (Bon Absent), Clovis Babut (Ajourné), Fernand Baroy (A), Henri Bazin (A), Emile Besse (Bon pour le service), Wilfrid Bézanier (A), André Boudan (B), Gaston Bour (A), Michel Brunel (B), Joseph Fauconnier (B), François Gouache (B), Maurice Gouache (B), Louis Jugie (B), Léon Julien (B), Raymond Marteau (A), René Michau (B), Victor Plu (B), Jacques Rebiffé (A), Maurice Rebiffé (B), Roland Rivière (B), Eugène Vanderwiel (B).

    Conscrits classe 1923 ? Pussay ?

    .

    conscrits de 1925 – 1e flèche à gauche Rebiffé Fernand, 2e flèche Michau Maurice

    .

    Conseil de révision du 7 juillet 1924

    Classe 1923 : Les conscrits ajournés : Henri Eyrolles(Service auxiliaire), Gaston Robert (A).

    Classe 1924 : Les conscrits ajournés : Clovis Babut (Exempté), Fernand Baroy (SA), Henri Bazin (B), Gaston Bour (B), Noël Julien (B), Raymond Marteau (A), Jacques Rebiffé (B).

    Classe 1925 : Roger Baranton (Ajourné), Marius Bogaërd (Bon Absent), André Brossin (Bon pour le service), Henri Calias (B), Victor Cocheteau (A), Charles Corpéchot (B), Octave Corpéchot (A), René Deblois (B), Etienne Delanoue (B), Roger Delanoue (B), Henri Fessard (B), René Fessard (B), Hubert Firon (A), Léon Fournier (B), Pierre Leblanc (A), Georges Leprince (B), Lucien Michau (B), René Mille (B), Joseph Mornas (A), Marcel Perrot (B), Marcel Péan (B), Albert Périgault (B), André Pointeau (A), André Poussineau (A), Emile Savouré (B), Etienne Secrétin (B), Gaston Sevestre (B), Louis Sevestre (B).

    Conseil de révision de juin 1928

    Classe 1927 : Le conscrit ajourné Louis Leblanc (Services auxiliaires).

    Classe 1928 contingent B : Edouard Amy (Bon pour le service), René Berger (B), Marcel Buisson (B), Gustave Dartus (Exempté), René Dupart (A), Gaston Fauconnier (B), Gilbert Leroux (B), Etienne Rebiffé (B), Pierre Rebiffé (B), Fernand Sevestre (Service auxiliaire).

    conscrits classe1928

    De gauche à droite, 1er rang :   x   , Fernand Rebiffé,   x   ,   x   ,   x   ,   x   ,   x   ,   x   .
    2ème rang :   x   ,   x   ,   x   ,   x   ,   x   ,   x   .
    3ème  rang : Pierre Rebiffé,   x   , Etienne Rebiffé,   x   ,   x   ,   x   ,   x   .

    1929 Journées nationales

    1929 journées nationales de juillet recto

    Conseil de révision du 18 juin 1930

    Classe 1928 : Le conscrit ajourné René Dupart (Services auxiliaires).

    Classe 1929 2ème contingent : Pierre Brot (Bon pour le service), Albert Buisson (B), Gaspard Chausson (B) Marius Guery (B), Roland Maraby (B), Maurice Pottin (B), Gaston Sevestre (Ajourné), Maximilien Vaucoret (B).

    Classe 1930 1er contingent : Roger Leblanc (Bon pour le service), Jacques Michau (B), Robert Mornas (B), Marcel Guy (B), Albert Secrétin (B).

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    En 1930, la première élection de la reine de l’Union Nationale des Combattants (UNC). La reine est Marie-Louise Quinton et les demoiselles d’honneur, Jacqueline Gréat à gauche, fille du maître d’école de Grandville, et Marie-Thérèse Brière à droite. De dos, Gustave Brinon tenu par le bras par Maurice Dormann, député et conseiller général de Seine-et-Oise. Tout à gauche, Etienne Brinon.

    .

    1930 – Reine des anciens combattants

    Conseil de révision du 1 juin 1931.

    Classe 1930 2ème contingent : Louis Paul Bourdeau (Bon pour le service), Georges Gustave Duchon (B), Kléber Louis Victor Fanon (B), Roland Henri Gastineau (B), Roland Roger Gouache (B), Emile Césaire Pannetier (Ajourné), Gabriel Henri Richonne.

    Classe 1931 1er contingent : Roger Paul Désiré Beauvallet (Bon pour le service), Pierre André Boubouleix (B), Gustave Raymond Julien (B), André Jules Henri Masse (Ajourné), Paul Gilbert Julien Plançon (A), Louis Désiré Félix Villette (B).

    Conseil de révision de juin 1932

    Classe 1929 : Le conscrit ajourné Gaston Sevestre (Exempté)).

    Classe 1931 2ème contingent : Marcel Juste Auguste Corsin (Bon pour le service), Charles Paul Delangle (B), Guillaume Eduwaère (B), René Albert Levéteau (B), André Louis Maraby (B), Paul Plançon (Services Auxiliaires), Pierre Paul Rebuffé (B).

    Classe 1932 1er contingent : Louis Joseph Boudan (Bon pour le service), Pierre Gaston Bourdeau (B), Maurice Désir Dauvilliers (Services auxiliaires), Paul Henri Fessard (B), Louis Albert Godeau (B), Emile Louis Raoul Morschoisne (B), Marcel Morère (B), Georges Marcel Pannetier (B), Marcel Arthur Richet (B), Paul Fernand Charles Vauxion (Engagé Volontaire).

    conscrits 1931 2éme contingent / 1932 1er contingent

    Conseil de révision de mars 1933

    Classe 1932 2ème contingent : Roland Marcel Beauvallet (Services auxiliaires), Louis Boudan (SX), André Marcel Brancharel (Bon pour le service), Pierre Léon Paul Ferron (SX), Albert René Charles Girault (B), Maurice Edgard Plisson (Engagé volontaire), René Poussineau (Ajourné), René Gaston Rivière (B), Georges Albert Samson(B).

    Classe 1933 1er contingent : Roger Eugène Auguste Chapart (Bon pour le service), Auguste Édouard Paul Guérin (B), Roger Pierre Hardy (B), Clotaire Charles Julienne (B), Émile Placide Pierre Rebyffé (B), Maurice Étienne Thomas (B).

    .

    Conscrits 1932 2ème contingent / 1933 1er contingent

    De gauche à droite, 1er rang : Richaume, Albert Samson, Etienne ou François Brinon, Ferron, Maurice Julienne, Boudan, Girault,    X    , Paul Beauvalet

    2ème rang : Pierre Citron, Pierre Rebyffé, René Rivière, Roland Beauvalet,   X   , Henri Rivière, Albert Buisson, Kléber Trouvé, Albert Julienne

    3éme rang : George Samson, Auguste Guérin, Paul Plançon, Emile Rebyffé, Maurice Quinton, Clotaire Julienne, Ferron, André Boubouleix, Louis Boudan, André Brancharel, Albert Girault,    X

    Classe 1933 – Conseil de révision du 2ème contingent de la classe 1933 de mars 1934.

    Henri Courtine (Bon pour le service), Jules Lhuillerie (B), Roger Preiss (B), Maurice Quinton (B), Raymond Renard (B), Jean Roulleau (B).

    Classe 1934 – Conseil de révision du 1er contingent de la classe 1934 de mars 1934.

    Jacques Brossin (Bon pour le service), Germain Drouet (B), Roger Foucher (B), Robert Laurent (B), Robert Rebuffé (B).

    Le 15 août 1934, lors de la kermesse de l’Union Nationale des Combattants (UNC) et de la société de Secours aux Blessés Militaire (SBM) a lieu l’élection de la reine des anciens combattants. Jeanne Rebiffé est élue reine, et les demoiselles d’honneur sont Suzanne Fanon et Suzanne Villette.

    La reine entourée des demoiselles d’honneur

    .

    Départ de la Mairie, au 1er plan, Gustave Brinon et Jeanne Rebiffé, au 2ème plan, Etienne Brinon, Suzanne Villette, Suzanne Fanon.

    Sur cette photo, à gauche de l’entrée, un canon de la première guerre de 1914, un autre canon est situé de l’autre côté..

    .

    Conscrits classe 1934

    De gauche à droite, 1er rang :   X  ,   Grassin,   X  ,  X  ,  X  , X  ,  X  ,

    2ème rang : Georges Gontard,   X  , Raymond Béchu,  X  , Paul Delatouche,   X  ,   X  ,   X  ,

    3ème rang : Thomas ,  Roger Grassin,  X  , Albert Julienne,   X  , Gerges Thomas, Roger Rebuffé,   X  , Louis Bourdeau.

    Conseil de révision de mars 1937.

    Classe 1935 2ème contingent : Georges Mazure (33) (Bon pour le service)

    Classe 1936 1er contingent : George Briffault (4) (Bon pour le service), Charles Pottin (30) 1er contingent (Ajourné).

    Classe 1936 2ème contingent : Marc Firon (25) (Engagé Volontaire), Albert Masse (27) (B)

    Firon Marc Soldat1F

    Marc Firon

    Classe 1937 1er contingent : Georges Buisson (6) (Bon pour le service), Raymond Fourmont (44) (B), Etienne Laurent (22) (B), Henri Loggue (23) (B), Clément Paris (30) (B), Henri Pelard (31) (B), Eugène Plu (35) (B), Marcel Verdy (42) (B).

    Conscrits 1936 2ème contingent / 1937 1er contingent

    De gauche à droite, 1er rang : Renard, Verdi, Masse (père), Charles Pottin,   x   ,   x   ,   x   ,   x   ,   x   ,   x   , Paul Rebiffé, Victor Pottin.

    2ème rang :    x   ,   x   ,   x   ,   x   ,   x   , A. Masse, Buisson,

    3ème rang : George Mazure, Henri Logghe, Verdi, Etienne Laurent,    x   , Plu

    Conseil de révision de mars 1938

    Classe 1936 2ème contingent : Charles Pottin (services auxiliaires)

    Classe 1938 : Arthur Dauvillier (Ajourné), René Foiry (A), René Gardon (Bon pour le service), Paul Gaudron (Engagé volontaire), René Guillomet (B), Albert Montigny (A), Lucien Logghe (B).

    Conscrit classe 1938
    Conscrit classe 1938

    x   x   x

    x   , Georges Montigny, Charles Pottin,   x   ,   x   ,   x   ,   x   ,   x   ,   x   ,   x   ,   x   ,   x

    Conseil de révision de 1939

    Classe 1939 : Jules Fernand Bailly, Etienne Maurice Germain Besnard, Ernest Louis Buisson, André Roger Corron, Paul Robert Franchet, Robert Marcel Fernand Gateau, Roger Edouard Murat Julien, Albert Pierre Logghe, Florentyn Joseph Logghe, Antoine Roger Georges Masse, Raymond Alphonse Mayeux, Alfred Emile Maugin, Jean Bertrand Annet Monard, Marcel Raymond Quinton, Albin Edouard Renault, André Georges Albert Verdy.

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    Classe 1945 – Conseil de révision du 12 avril 1946

    Roger Brut, Jean Delatouche, René Deshayes, De Maesenère, Maurice Ferron, Christian Firon, Robert Guillaumet, René Leclère, André Mauguin, Jean Michau, Pierre Mulard, Maurice Haton, Michel Pierre, Pierre Rebiffé, Jean Cochery, Fernand Poussineau, Daniel Cornet, Marcel Haton.

    Classe 1953 – Conseil de révision du 7 avril 1952

    Maurice Bertrand (Bon pour le service), André Brossin (B), Etienne Brossin (Exempté), François Callonnec (B), Fernand Corron (B), Jean Delanoue (B), Bronislaw Falana (B), Gérard Fauconnier (B), Edouard Foiret (B), Bernard Ferron (B), Claude Gaudron (B), Daniel Marcille (B), Serge Michel (B), Charles Pieters (E), Jean Rebiffé (E), Roger Renault (B), Claude Salan (B), Maurice Sevestre (B), Guy Bordelot,

    Conscrits classe 1953

    De gauche à droite, 1er rang : Etienne Delanoue,    X    , Bernard Ferron, Etienne Brossin, Maurice Bertrand, André Brossin, Julien Marcille.

    2ème rang : Jacques Rebiffé, Maurice Sevestre, Serge Michel, Roger Renault, Jean Rebiffé,    X    , Fernand Corron.

    3ème rang : Edouard Renaud, François Callonnec, Claude Gaudron, Edouard Foiret, Claude Salan, André Brossin, Daniel Marcille.

    4ème rang : Noël Bertrand, Gérard Fauconnier, Jean Ferron, Jean Delanoue

    Classe  1954

    Maurice Deblois (B), Gilbert Julien (Médecine militaire), Paul Leclercq (B), René Leymarie (Services auxiliaires), Jean Maraby (B), Emile Michel (B), Claude Polvé (B), Gabriel Porcher (B), André Rebiffé (B), Robert Rebiffé (conseil au Maroc), Maurice Touzeau (B)

    Conscrits classe 1954

    De gauche à droite, 1er rang : André Brossin, Jean Marby, Daniel Perthuis, Jean Touzeau, Paul Leclercq, Maurice Deblois, René Leymarie

    2ème rang : Jacques Rebiffé, Emile Michel, André Rebiffé, Frédéric Garcia, Claude Polvé, Eugène Vandeviel

    3ème rang : Gabriel Porcher, Michel Genty, Diogène Bourdeau

    Classe 1955

    Bouviolle, Delangle, De Maesnere, Dérosier, Fauconnier, Jousse, Leblanc, Polvé, Sevestre, Soukarescoff

    Classe 1957

    Bernard Bouillon, Jean Brancharel, André Diduk, René Fauconnier, Jean Michel Firon, Isidore Franco, Marcel Héron, Michel Lamazure, Guy Leblanc, Gérard Mornas, Daniel Polvé, Guy Polvé, Dominique Rebiffé, Philippe Rebiffé, Pierre Salmon, Pierre Saucy, Michel Verdy.

    Conscrits classe 1957

    De gauche à droite 1er rang : André Brossin, Michel Lamazure, Pierre Saucy, Guy Leblanc, Pierre Salmon, Michel Verdy, Daniel Polvé

    2ème rang : Jean-Michel Firon, Dominique Rebiffé, Bernard Bouillon, André Diduk, Gérard Mornas, René Fauconnier, Philippe Rebiffé, Jean Perron

    3ème rang : Marcel Héron, Isidore Franco, Jean Brancharel, Michel Polvé, Guy Polvé

    Classe 1959

    Michel Béchu, Gérard Brancharel, Gérard Buisson, Daniel Delanoue, André Diduk, Marcel Gigault, Michel Julienne, Daniel Letourneau, Daniel Pieters, Michel Tournadre, Joël Trouvé

    Classe 1960 du 20 avril 1959

    Bernard Bourdeau, Marcel Deschamps, Bernard Fanon, André Fauconnier, Daniel Héron, Léon Pieters, Michel Rebiffé, Noël Sevestre

    Classe 1961 du 8 avril 1960

    De Maesenere, Pieters, Gigault, Rouget, Preiss, Buisson, Girault, Bouillon, Loiseau

    Classe 1964

    Allain Cassier, Raymond Delangle, François Dierzynski, Christian Jaouen, Maurice Julien, Bernard Julienne, Christain Michau, Gérard Objoie, Gérard Polvé, Bernard Rebiffé, François Rebiffé

    Conscrits classe 1964

    De gauche à droite 1er rang : Maurice Julien, Allain Cassier, Marcel Benoist, Gérard Objoie,

    2ème rang : Christian Jaouen, François Rebiffé, Gérard Polvé, François Dzierzynski, Christian Michau, Bernard Julienne, Raymond Delangle, Bernard Rebiffé

    Classe 1965

    André Cortès, André Dorge, Gérard Foiry, Didier Guillot, Jean Claude Garcia, Gérard Guillemot, François Héron, Michel Oubry, André Polvé, Daniel Porcher, Daniel Renard, Michel Salmon, Raymond Zgrodeck

    Classe 1966

    Pierre Firon, Pierre Foiry, Pierre Forteau, Lionel Garcia, Jean Jacques Gigault, Claude Le Mouel, Jean Pierre Leymarie, Jacques Mornas, Jean Mulard, Claude Pieters, Dominique Pottin, Daniel Renard, Michel Renard, Jacques Thomin, Daniel Tournadre, Patrick Visbecq

    Classe 1967

    Allain Ballot, Bernard Bertrand, Michel Brossin, Jacky Claudic, Serge Forteau, Gilbert Guillemot, Dominique Héron, Antonin Le Coq, Bernard Mille, Christian Pantou, Maurice Richet, Christian Sevestre, Jacques Thomas, Christian Thomin, Dominique Thomin, Jean Claude Trembleau

    Classe 1968

    Martial Caulier, Christian Fessard, Dominique Mikolajewski, Daniel Montigny, Claude Mulard, Bernard Renault, Alain Samson, Guy Soubieux

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    Complément sur les guerres napoléoniennes auxquelles a participé Charles François Brossonneau

    À l’origine du conflit qui se déroule en Calabre en 1806-1807 et auquel prend part Charles François Brossonneau, se trouve la décision de Napoléon d’annexer la partie méridionale de l’Italie. Le 27 décembre 1805, deux jours après la signature du traité de Presbourg qui consacre sa victoire sur l’Autriche, l’Empereur ordonne aux troupes du maréchal Masséna, stationnées en Italie du nord, de marcher sur Naples. Le roi de Naples, Ferdinand IV et son épouse Marie-Caroline n’ont certes pas respecté leur promesse de demeurer neutres en cas de guerre opposant la France aux autres puissances européennes et ils ont ouvert leurs portes aux troupes russes et anglaises, mais en remplaçant le roi Ferdinand IV par son frère Joseph, Napoléon agit aussi pour des mobiles politiques, économiques, et stratégiques. L’invasion de l’Italie du sud vise à priver la Grande-Bretagne d’un partenaire commercial en fermant les ports du royaume au commerce britannique, et à fournir aux milieux d’affaires français débouchés et matières premières à bas prix. La conquête de la partie méridionale de l’Italie et de la Sicile renforcerait la position française en Méditerranée, en offrant aux troupes impériales un tremplin pour s’emparer de Malte, principale base de la flotte anglaise avec Gibraltar. La prise de cette île rouvrirait aux Français la route de l’Orient, vieux rêve napoléonien depuis la campagne d’Égypte.

    En lançant ses troupes à la conquête du royaume de Naples, Napoléon ne s’attend pas à une sérieuse résistance de l’armée napolitaine face aux vétérans éprouvés de Masséna. De fait, les régiments de Ferdinand IV se débandent pratiquement sans combattre. Pourtant, dès l’été 1806, à la suite de la défaite du général Reynier face aux Anglais à Maida, en Calabre, les Français sont confrontés à une insurrection générale des provinces les plus méridionales du royaume, la Calabre et le Cilento, et contraints d’évacuer celles-ci. Placées sous les ordres de Masséna, les troupes chargées de réprimer la sédition et de reconquérir les territoires perdus sont confrontées à une guérilla féroce et tenace. L’emploi de colonnes mobiles, de troupes légères, la recherche constante de l’affrontement aboutissent à d’incontestables résultats. Lorsque les Français parviennent à contraindre les insurgés au combat, ces derniers subissent de graves revers et éprouvent de lourdes pertes. Il en va de même des points d’appuis fortifiés tenus par les Calabrais : à l’exception de l’Amantea, qui repousse trois attaques françaises à l’automne. La chute de l’Amantea, symbole de l’insurrection, en février 1807, associée au retrait de la majeure partie des forces anglaises stationnées en Sicile, permet de rétablir un calme relatif dans cette partie de la péninsule et entraîne la reddition de tous les points d’appuis tenus par les partisans de Ferdinand IV sur la côte tyrrhénienne. (Extrait du site « revue d’histoire du XIXe siècle » rh19.revues.org)

    Le 10 avril 1809, l’archiduc Jean d’Autriche attaqua le prince Eugène, général en chef de l’armée d’Italie. Cependant, il fut rappelé au secours de Vienne et se replia le 30 avril, poursuivi par les troupes françaises. Le 11 mai, ces dernières passaient le Tagliamento. L’ennemi s’était fortifié dans le fort de Malborghetto qui fut canonné dès 5 heures du matin le 17 mai. Le prince Eugène se loua du général Grenier, qui dirigea tout sous ses ordres, du général Durutte, du général Pacthod, qui entra le premier dans les retranchements, du chef de bataillon Amoretti, qui fut blessé, du chef de bataillon Colas et du capitaine Guérin. Les grenadiers et les voltigeurs du premier de ligne, du cinquante-deuxième, du soixante-deuxième [dont faisait partie Charles François Brossonneau] et du cent deuxième se distinguèrent particulièrement.

    A son retour de l’île d’Elbe, en 1815, Napoléon organisa l’armée de ligne en 7 corps d’armée, 4 corps de réserve de cavalerie, 4 corps d’observation et l’armée de Vendée, répartis le long des frontières. Le 1er corps d’observation, dit du Jura, fut formé d’une division d’infanterie, de deux divisions de garde nationale d’élite, d’une division de cavalerie légère et de cinq batteries. Le général Lecourbe en fut nommé commandant en chef avec pour tâche de défendre les issues de la Suisse et de la Franche-Comté. Il signa un armistice avec le général autrichien Colloredo le 11 juillet 1815.

    Sources  :

    • Archives départementales des Yvelines
    • Archives départementales d’Eure-et-Loir
    • Archives départementales de l’Essonne
    • Archives départementales du Loiret
    • Archives départementales de la Seine
    • Archives Municipales
    • Archives privées
    • Archives Société Historique et Archéologique Sud-Essonne Canton de Méréville
    • Site « mémoires des hommes »

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    8 réponses à “Les conscrits”

    1. Gérard MORNAS dit :

      La photo des conscrits classe 195? est 1954, et le prénom de Perthuis est Daniel (mon voisin).

      • admin dit :

        Bonjour,

        Merci pour les compléments d’information qui sont toujours les bienvenus. La rectification a déjà été faite.

        Cordialement

        Anne-Marie et Jean-Luc Firon

        PS : De nouveaux documents sont aussi toujours les bienvenus si vous en possédez. Entre autres, auriez-vous des documents ou des informations relatifs à M. G. Mornas, chef de la fanfare de Pussay (Cf article « Arts et loisirs »/ »Musique »)

    2. JOUVE dit :

      Bonjour,
      Votre article est fort intéressant, mais vous écrivez :  » Lors de ce mariage, l’un des témoins, Charles François Brossonneau, ami du marié et âgé de 66 ans est dit « légionnaire ». Le parcours de cet homme interpelle. Il est né le 25 janvier 1771 de Charles, apprêteur de bas, et Marie Catherine Léger. En 1792 il est lui-même apprêteur de bas, mais de 1816 à 1826, il est ex sous-lieutenant retraité. Il se marie à une date qui ne nous est pas connue avec Marguerite Maugia née près de Gênes en Italie et qui apparaît comme sage-femme à Pussay dès 1822. Lors du décès de Louis Brossonneau, son oncle, le 7 décembre 1830 il est dit « légionnaire et capitaine de la garde nationale de Pussay ». Or la création de la légion date précisément de cette année 1830. Aurait-il donc repris du service à ce moment-là ? Toujours est-il qu’il est ami avec plusieurs soldats, au mariage desquels il assiste en tant que témoin et ami. Il décède à l’âge de 75 ans, le 10 décembre 1846. »
      Il ne s’agit pas de la Légion étrangère mais de la Légion d’Honneur ; vous trouverez son dossier sur la bas « Léonore », il a été décoré en 1813.
      Cordialement
      Jean-Albert JOUVE

      • admin dit :

        Bonjour,

        Un grand merci pour votre commentaire. Grâce à vous, nous avons une réponse à la question que nous nous posions et nous allons pouvoir rectifier notre erreur. Bien sûr, il s’agissait de la Légion d’Honneur et non de la Légion étrangère, comme nous l’avions supposé, le terme de « légionnaire » sur les registres nous ayant induit en erreur. Nous avons consulté la base Léonore et vu ses états de service, entre autres en Italie.

        Merci beaucoup d’avoir pris le temps de lire l’article et de nous écrire.

        Cordialement

        Anne-Marie et Jean-Luc Firon

    3. Bonjour,

      vous trouverez sur le site Memorial-genweb plein de renseignements concernant Victor Léon Aubert dans le relevé du monument aux morts de Pussay.
      En revanche, Vincent Pavard semble réellement introuvable (aucune trace dans « Mémoire des hommes » -base normale, aviation et fusillés- ni dans le livre d’or des morts pour la France de Pussay). Dans d’autres départements on peut tenter de rattraper le coup en feuilletant en ligne les tables des registres matricules, mais l’Essonne n’ayant pas daigné les mettre en ligne, ou avec la presse ancienne, qui est en ligne, mais sans aucune possibilité de recherche OCRisée elle ne sert pas à grand chose (merci la radinerie de certains conseils généraux).

      • admin dit :

        Bonjour,
        Nous nous retrouvons donc une nouvelle fois pour l’article sur les conscrits cette fois et encore une fois merci pour tous vos renseignements.
        A l’époque où nous avons effectué nos recherches sur les conscrits de Pussay, il ne nous semble pas que tous les renseignements sur Victor Léon Aubert figuraient sur le site MemorialGenweb ou alors c’est que nous sommes passés dessus. En tout cas merci.
        Par contre, concernant les tables et registres matricules des soldats de l’Essonne (comme de tous les départements de l’ancienne Seine-et-Oise), il ne faut pas les chercher aux ADE, qui ne les possèdent pas, mais aux ADY qui les a mis en ligne depuis quelque temps déjà, car toutes les tables et tous les registres sont restés aux anciennes archives de Seine-et-Oise, Yvelines aujourd’hui.
        Merci encore, amicalement
        Anne-Marie et Jean-Luc Firon

    4. GRUYERE dit :

      Bonjour,

      Beau travail et un grand merci, c’est émouvant, je viens de visualiser une des photos, notamment la Carte postale postée en novembre 1914 – « Marius Rebiffé en zouave 4ème rang, 2ème à partir de la droite », et j’y est reconnu mon arrière grand oncle, Gruyère Eugène Ferdinand, Mort le 30/04/1915 à Zwaanhof, Belgique, Tué une balle dans la tête avec 10 de ses camarades dans l’après midi après un bombardement. C’est le 4ième en partant de la droite ou de la gauche, de la rangée des assis.

      Il fut incorporé à partir du 10/12/1913 au 3ième régiment de Zouaves sous le matricule 12314, et fut respectivement 2ième classe, Caporal et sergent au 25/09/1914.

      Est-il possible d’avoir une copie de meilleur qualité de cette photo carte postale, car j’ai très peu de photo de cet arrière grand oncle, qui appartenait au 3ième régiment de zouaves. J’ai fait enregistrer l’image mais elle se pixelise à l’agrandissement

      Cordialement

      • admin dit :

        Bonjour,
        Merci pour votre commentaire, c’est également intéressant pour nous de connaître d’autres personnes sur les photos et si vous en êtes d’accord nous pourrions mentionner votre grand-oncle sous la photo dans notre site.
        Nous reprenons contact par mail pour vous envoyer une meilleure photo
        Cordialement
        Anne-Marie et Jean-Luc Firon

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