Entreprises de battage

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L’entreprise de battage Lebé

Alexandre Lebé apparaît pour la première fois à Pussay au détour des registres le 24 mai 1888, lors de la naissance de Charles Alexandre Lesage, dont il n’est pas parent, mais témoin. A 39 ans, il est « industriel » sans autre précision. Trois ans plus tard, le 21 juin 1891, naît Marie Eugénie Maria, fille de son frère Léopold Maurice, journalier de 25 ans. Il est maintenant « entrepreneur de battage ». Tous deux sont originaires de Tigy dans le Loiret. Alexandre se marie le 28 juillet 1892 avec Marie Clotilde Bouillon, 19 ans, originaire de Chalou-Moulineux et domestique à Pussay. Leur contrat de mariage stipule que le mari apporte « le fonds de commerce d’entrepreneur de battage qu’il exploite à Pussay et consistant dans la clientèle, le matériel et tous les outils et accessoires de ce fonds, d’une valeur de 12600 francs ».

L’ensemble de la batterie avec les employés de l’entreprise de battage Lebé

La machine à battre le grain de l’entreprise Lebé

Le pesage des sacs de grain (entreprise Lebé)

Après la moisson, les deux frères vont de ferme en ferme avec leurs batteuses et leurs employés, embauchés pour la saison, pour battre le grain. Neuf à dix « gars de batterie » par batteuse étaient nécessaires pour faire le travail et les Bretons venaient renforcer les équipes. Ils prennent les gerbes de grain sur les meules, les mettent dans la batteuse et récupèrent le grain. Le battage se fait pendant la moisson et se prolonge jusque dans l’hiver, selon les besoins.

Cependant, il faut avoir en partie terminé le battage pour Noël, de façon à avoir des rentrées de fonds pour le paiement du loyer de la terre. Les Bretons continuent le battage jusqu’en mars et avril, puis ils échardonnent les blés. Les gars de batterie sont réputés pour boire beaucoup ; le travail qu’ils font est harassant et la poussière de paille pénètre narines et gorge. Après avoir bu, les rixes sont fréquentes.

Machine à vapeur « Locomobile » pour actionner les batteuses (entreprise Lebé)

Tonne à eau derrière la machine à vapeur

L’équipe de l’entreprise Lebé au travail

Une campagne de battage dans les années 1890

« Le livre spécial à l’embauchage des ouvriers avec les conditions et les noms des embauchés aux machines à battre commencé le 13 juin 1890, [signé] Lebé » s’ouvre ainsi « Baptiste Beauceron s’est loué le 13 juin pour la somme de 300 francs et cinq francs de pièces du 24 juin au 12 novembre 1890 avec les conditions que porte ce livre en première page ». La première page n’existe plus malheureusement, un écrivain en herbe l’ayant arrachée, voilà le sort des vieux papiers, mais « les conditions de la maison » se retrouvent en 1891 au fur et à mesure de l’embauchage pour la nouvelle campagne. Le patron prélève huit jours sur la paye, à 2,50 francs par jour, soit 20 francs si l’ouvrier part avant la date fixée sans donner son congé et 5 francs d’amende s’il s’absente de son travail pour aller boire au cabaret. De plus, les ouvriers doivent obéir au « chauffeur » ou à « l’engreneur ». Ils travaillent tous les dimanches et sont nourris au battage chez les clients.

Le livre porte les acomptes que reçoivent les ouvriers : un, voire cinq francs, assez régulièrement, au fil des jours des mois, ainsi que les diverses factures que le patron paye pour eux. Le compte de Baptiste mentionne, par exemple, un tablier de cuir à 7,50 francs, une paire de lunette à 1 franc, une facture « Conrad » pour 15,65 francs ou encore « payé sa blanchisseuse 2,20 francs », une paire de soulier « Lesage », 20 francs, mais aussi « une journée de débauche », 5 francs. De plus il part le 25 octobre au lieu du 12 novembre comme prévu, le patron lui « rabat » donc 8 jours, soit 20 francs, comme le stipule « les conditions de la maison ». Au bout du compte, Baptiste se retrouve avec 142 francs en poche, ses divers acomptes, achats, amendes, lui ayant coûté 158,75 francs.

Il n’est pas seul dans ce cas. Les ouvriers ont souvent recours à la maison Conrad Cathelineau « Au Bon Marché » qui propose à l’époque tout pour l’habillement hommes, enfants, nouveautés, chapellerie, lingerie, mercerie, corsets, chaussures et autres. Il n’est donc pas étonnant de la voir assez souvent citée. Ils doivent aussi acheter des souliers ou des bottes et s’adressent alors au cordonnier Lesage : 20 francs pour une paire de soulier, 25 francs pour une paire de botte. Quant aux lunettes, ce n’est pas pour lire, mais pour se protéger les yeux de la poussière de paille.

Nous ne savons pas d’où Baptiste était originaire. Ces travailleurs occasionnels pouvaient venir de loin pour trouver de l’embauche : Saint-Rémy-sur-Avre, Vierzon, Orléans, Coudrecieux ou Dollon dans la Sarthe, tout comme ils pouvaient habiter les alentours : Monnerville, Intréville, Ymonville, Chalou-Moulineux ou Voves. Un cas cependant est à noter en 1892, celui du couple Lecomte. Ils sont tous deux nés à Roubaix et le mari est chaudronnier ambulant. Il sera embauché comme peseur de sacs et sa femme comme délieuse de bottes. On retrouve parfois les mêmes noms d’une année sur l’autre.

Pour la campagne 1891, Alexandre Lebé embauche 22 personnes :

–         parmi elles, son frère Maurice comme chauffeur et chef d’équipe à la petite machine au tarif de 100 francs par mois. A l’époque il semble y avoir deux machines.

–         à ses côtés, un engreneur, poste important, car c’est lui qui présente le blé avec sa paille à la machine à battre. Il est payé 300 francs garantis pour la période du 1er août au 31 octobre.

–         un broqueteur qui met les gerbes en tas et les charge sur les voitures. Son salaire est de 75 francs par mois.

–         un peseur de sacs à 75 francs par mois

–         deux porteurs de sacs à 75 francs par mois

–         dix lieurs de paille à 75 francs par mois

–         quatre démêleurs, dont deux embauchés fin août ne touchent que 70 et 60 francs

–         et deux « menue paille » l’un à 75 et l’autre à 60 francs.

En 1892, l’entreprise compte bien deux machines :

–         avec la première, se trouvent un chauffeur et un engreneur embauchés « aux pièces », un broqueteur payé 300 francs garantis pour 4 mois, un peseur de sacs, quatre lieurs de bottes payés 75 francs sans garantie, deux délieurs de bottes dont une femme tous deux payés 50 francs sans garantie, un « menue paille » payé 240 francs garantis pour 4 mois et un porteur de sacs payé à la journée, 2,50 francs.

–         avec la seconde machine, se trouvent un chauffeur « aux pièces », un engreneur et trois lieurs de paille payé au mois 75 francs sans garantie, un peseur, un broqueteur et un démêleur payés à la journée, 2,50 francs et un délieur de paille.

La succession d’Alexandre Lebé

Le 30 novembre 1895, Alexandre décède, laissant Marie Clotilde seule avec deux enfants : Paulin Albert né en 1893 et Pauline Marie née en 1894. De son côté, Maurice vient de perdre sa femme Eudoxie Aurélie Alliaume le 3 octobre 1895 et reste seul lui aussi avec trois petites filles. Les deux veufs se rapprochent et leur mariage a lieu le 27 mars 1897. Il en était ainsi à l’époque : il était bien difficile à un veuf ou une veuve de travailler, tenir la maison, sans les commodités actuelles, élever les enfants. Il était donc normal de se remarier, si possible, et le plus tôt possible. Dans l’acte de mariage, Clotilde est « entrepreneur de battage », Léopold Maurice est « chauffeur », c’est encore aujourd’hui le terme utilisé par les agriculteurs pour désigner le conducteur de leurs machines. Lorsque Alexandre Olivier naît le 4 octobre 1899, son père est « entrepreneur de battage ». Il aura une petite sœur, Olive, née plus tard en 1911.

Le registre d’ « ENTRETIEN POUR LES APPAREILS A VAPEUR » concernant les machines « LOCOMOBILE » utilisées, que l’on retrouve en particulier sur les cartes postales, mentionne quatre machines, avec les dates de contrôle et les dépannages :

–         N° 1 – type : horizontal locomobile – Société Française de matériel agricole – Vierzon – volume 0,687 m3 – timbre 6 – fabriquée en 1902 – mise en service août 1902 – dernière épreuve 15 mai 1908 ;

–         N° 2 – type : horizontal locomobile -Société Française de matériel agricole – Vierzon – volume 0,687 m3 – timbre 8 – fabriquée en 1909 – mise en service septembre 1909 – dernière épreuve 17 avril 1909 ;

–         N° 3 – type : horizontal locomobile -Société Française de matériel agricole – Vierzon – volume 0,687 m3 – timbre 8 – fabriquée en 1909 – mise en service septembre 1909 – dernière épreuve 9 mars 1909 ;

–         N° 4 – type : horizontal locomobile -Société Française de matériel agricole – Vierzon – volume 0,584 m3 – timbre 6 Kil – fabriquée en 1902 – mise en service août 1902 – dernière épreuve 6 juin 1908. Pour cette dernière, il y a eu contrôle et réparation le 27 mai 1910.

Le métier d’entrepreneur de battage est très dur, nous l’avons évoqué. Il est donc possible que vers 1910, à 45 ans, Maurice ait décidé d’arrêter et de transmettre son affaire à son beau-fils, Pierre Bouillon, enfant que Clotilde avait eu avant son mariage avec Alexandre. Les en-têtes de commerce nous incitent en tout cas à le croire.

Atelier de mécanique – photo datant de 1910 – Maurice Lebé au centre

Clotilde Lebé et ses deux filles dans l’atelier et la forge en 1910.

Extérieur de l’atelier, avec le foyer de la machine à vapeur. A l’arrière plan, la batterie. A droite, Maurice Lebé et assis sur la chaudière, son fils.

Maurice conserve cependant un atelier de mécanique et une forge et se consacre surtout au jardinage. Une importante serre chauffée, construite en 1909, lui permettait de produire et vendre fleurs et légumes, en complément de ses autres revenus tels que loyers et rentes.

Les conséquences de la guerre

Un registre « journal des travaux réalisés », entrepris par Pierre Bouillon à Congerville, s’ouvre avec la campagne de battage de juillet 1913 à juin 1914. Il se poursuit avec celle de 1914-1915, mais, là, il s’interrompt brutalement le 27 mai, pour ne repartir que le 25 août. L’écriture du registre change d’ailleurs et il porte maintenant la mention : « GÉRANCE LEBÉ POUR BOUILLON » : Pierre Bouillon, né en 1889, est mobilisé dès le 4 août 1914.

Contrairement au livre des années 1890, qui relatait l’embauchage, ce journal mentionne, quant à lui, tous les cultivateurs « clients » de l’entreprise, visités chaque jour à Pussay et dans les environs, en particulier Oysonville et Manterville. Selon la quantité et l’époque de battage, les prix diffèrent, de même que selon les cultivateurs, le paiement s’effectue au sac battu ou au nombre d’heures passées à battre.

En juillet les hommes battent l’escourgeon ou l’avoine à 1 F en moyenne le sac, mais cela peut aller de 0,90 F à 1,50 F pour l’escourgeon et de 0,75 F à 1 F pour l’avoine. Ils battent aussi du fareau (ou faraud) hâtif, trèfle incarnat aux longue fleurs rouges que l’on consomme en vert, à 10 F ou 12 F la balle de 100 kg, un peu de vesce, très peu de seigle.

En août vient le temps du blé et les hommes ne chôment pas :

–         17 sacs de blé en 3 heures à 2 F, 33 balles de vesce à 3 F et 6 balles 82 kg de trèfle violet à 12 F

–         10,5 sacs en 2 heures à 2 F, 19 sacs d’avoine à 1 F, et 11 balles de vesce à 3,50 F à Grandville

–         26,5 sacs en 5 h 30 à 2,10 F, 1,5 sac d’orge à 1,25 F et 13,5 sacs d’avoine à 1 F à Grandville

–         19 sacs de blé en 3 heures et demie à 2 F à Congerville

–         34,5 sacs en 8 h à 2,20 F et 17 balles de vesce en 9 heures et demie à 3,50 F à Congerville

–         73 sacs de blé en 24 heures à 11 F de l’heure à Pussay

–         77 sacs de blé en 16 heures à 8 F de l’heure et 8 sacs d’avoine à 0,70 F à Congerville

–         189 sacs de blé en 41 heures à 10 F et 15 sacs d’avoine à 1,25 F à Pussay

tout cela du 8 au 14 août, sans compter les petites quantités par ci par là. Le 15 août est apparemment chômé et le registre continue ensuite sur le même rythme.

Un cultivateur d’Oysonville fait battre le 8 octobre, de la graine de betterave, pendant 27 heures et demie à 8 F de l’heure et 47 sacs de blé en 11 heures à 1,60 F du sac. Il est le seul à le faire, mais il persiste l’année suivante. Un autre de Manterville fait battre, le 13 novembre, de la graine de carotte pendant 2 heures à 9 F de l’heure. Entre ces deux dates, la campagne s’est arrêtée le 22 octobre, pour reprendre après la Toussaint, le 7 novembre. Un peu de luzerne et de trèfle violet apparaissent au milieu d’un océan de blé, d’avoine et en moindre quantité d’orge.

La campagne se poursuit plus calmement pendant les six premiers mois de l’année. Les cultivateurs échelonnent visiblement leur battage sur l’année. Dans ces moments de calme relatif, quelques livraisons de charbon ou de briquettes se font jour, annonçant les futures reconversions dans le transport et le camionnage.

Le journal s’arrête définitivement le 24 juin 1916 : Pierre Bouillon est décédé des suites de ses blessures le 9 juin 1916 à l’ambulance 3/5 de Froidos dans la Meuse (voir l’article « Conscrits » et la sous-rubrique « Histoires particulières »). Sa femme renonce à sa succession. Le mariage avait eu lieu peu de temps auparavant, le 3 mars 1913. Sa seule héritière est donc sa mère, Clotilde, mais les époux Lebé-Bouillon n’ont pas alors repris l’activité.

Peu de temps après un autre entrepreneur de battage va apparaître à Pussay, mais il est difficile d’établir un lien entre les Lebé et lui, d’autant que dans l’acte de vente dont il va être question, il est écrit que le vendeur avait créé son fonds de commerce. Nous en resterons donc là pour le moment.

L’entreprise de battage Cuissard

Le 28 décembre 1923, Fernand Eugène Brégé, négociant en grains et pailles et entrepreneur de battage, demeurant à Angerville, vend à Florentin Ferdinand Cuissard, entrepreneur de battage et Reine Marguerite Boulay son épouse demeurant ensemble à Pussay, le fonds de commerce d’entrepreneur de battage que M Brégé possède et exploite à Angerville, pour ledit fonds être transféré à Pussay dans une maison et dépendances tenue en location par M et Mme Cuissard. Ferdinand Cuissard était né à Levesville-la-Chenard le 15 juin 1893, son épouse à Moutiers-en-Beauce le 17 août 1894 et ils s’étaient mariés le 7 mai 1919

Le fonds de commerce comprend :

–         le nom commercial, la clientèle et l’achalandage y attachés

–         et le matériel servant à son exploitation et comprenant : locomobiles marque Société Française, batteuses à blé même marque, batteuse à graines marque Guillon, presses à paille marque Société Française et une camionnette Ford avec tous leurs accessoires.

Le fonds de commerce a été créé par M Brégé. La date d’entrée en jouissance est fixée au 1er janvier 1924. M Cuissard aura alors le droit de prendre le titre de successeur de M Brégé qui n’aura plus le droit d’établir un commerce identique dans un rayon de 30 km. Le prix est de 25 000 F, s’appliquant au matériel, le nom, la clientèle et l’achalandage attachés au fonds étant considérés comme sans valeur.

Ferdinand Cuissard s’installe tout d’abord route d’Arnouville. Le 27 février 1926, il achète, moyennant « 47 000 anciens francs payés comptant », l’ancienne usine de bonneterie de Charles Buret, située 105 Grande Rue, dans laquelle la société « AMOS et Cie » s’était installé vers 1906 ; société en commandite par actions, au capital de neuf millions de francs, ayant son siège à la-Neuveville-les-Raon, dont les statuts dressés le 27 septembre 1902 ont été modifié le 21 octobre 1904 et le 19 septembre 1907. Il fait édifier sur cet emplacement un nouveau bâtiment comprenant une maison d’habitation avec atelier de mécanique et forge à côté, jardin devant et grande cour derrière donnant sur la rue du midi.

L’usine Buret-AMOS rachetée par Ferdinand Cuissard

La nouvelle construction avec l’atelier de mécanique et la forge sur la droite

Dans la cour derrière la maison, un petit bâtiment en bordure de la rue du midi servait d’abri aux « gars de batterie ».

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Ferdinand Cuissard décède le 16 février 1955 et sa veuve loue alors les locaux à Julien Jean Baptiste Marcille, entrepreneur de battage, et son épouse Madeleine Henriette Levêteau. Il est né le 2 octobre 1908 à Boutervilliers, elle est née le 1er juillet à Pussay et ils se sont mariés le 11 juillet 1932. Mais si un en-tête de commerce nous confirme bien que Julien Marcille est entrepreneur de battage en 1956, très vite un autre en-tête nous informe qu’il est devenu transporteur. Le métier évolue et avec les nouvelles machines agricoles, il n’y a plus guère besoin d’entrepreneur de battage. Le processus s’est engagé juste après la guerre de 39-45, avec l’arrivée des moissonneuses-batteuses des Etats-Unis qui transforment totalement la récolte des grains. La reconversion s’avère inéluctable.

Reine Marguerite Boulay, veuve Cuissard, propriétaire demeurant à Bourg-la-Reine, vend le 3 août 1965 à Julien Marcille et son épouse, moyennant 100 000 F :

Une propriété sise àPussay 105 rue Etienne Laurent et rue Charles Michels, sans numéro dans laquelle est exercée une entreprise de transports, comprenant :

–         un corps de bâtiment comprenant maison d’habitation élevée sur sous-sol, d’un rez-de-chaussée divisé en vestibule, trois pièces d’habitation et deux cuisines, watercloset ; et d’un premier étage divisé en quatre chambres et salle de bains installée

–         atelier de forge et mécanique à côté, avec magasin au-dessus

–         grenier au-dessus couvert en ardoises

–         cour et jardin d’agrément devant ouvrant par grille en fer sur la rue Etienne Laurent

–         autre cour derrière ouvrant par grandes portes sur la rue Charles Michels, dans laquelle se trouvent : à droite, hangar à usage de garage, en bordure de la rue Charles Michels, bâtiment à usage de garage et grenier au-dessus et à gauche remise.

La propriété présentement vendue provient de la division d’un plus grand immeuble dont le surplus après division consistant en une petite propriété comprenant maison d’habitation, cour et dépendances portant le n° 103 de la rue Etienne Laurent, reste appartenir à Mme veuve Cuissard.

Photos de l’atelier de mécanique et de la forge,

situés sur la droite de la maison,

prises en 1996, alors qu’ils ne servaient déjà plus.

Julien Marcille, puis son fils Daniel, y exerceront successivement les activités de transport, terrassement, matériaux, démolition, fabrique d’agglomérés et de parpaings, avant de fermer.


Sources :

Archives privées de François Rebiffé, fils d’Olive Lebé, et Daniel Marcille, que nous remercions pour leurs recherches, cartes postales et en-têtes.

Photographies : Jean-Paul Firon

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